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E-Press du 24 janvier 2022

Sunny, 18 ans, le plus jeune membre d'équipage de la frégate Auvergne de la Marine nationale française travaille à bord du navire en mer Noire au large de Constanta le 22 décembre 2021

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Au sommaire :

1- Iran/Russie : la stratégie maximale !

Trois c’est pas beaucoup : le sommet Iran-Russie de cette semaine, qui s’est déroulé en même temps que les exercices militaires du RIC dans la mer d’Oman, en prévision d’une rencontre Xi-Poutine dans deux semaines, suggère une vision stratégique à évolution rapide pour les trois puissances eurasiatiques.

La visite officielle en Russie du président iranien Ebrahim Raïssi, à l’invitation de Vladimir Poutine, a généré l’une des images géopolitiques les plus étonnantes du XXIe siècle : Raïssi effectuant ses prières de l’après-midi au Kremlin.

Plus que les heures de discussions approfondies sur les dossiers géopolitiques, géo-économiques, énergétiques, commerciaux, agricoles, de transport et aérospatiaux, cette image restera gravée dans tous les pays du Sud comme un symbole approprié du processus continu et inexorable d’intégration eurasiatique.

Raïssi s’est rendu à Sotchi et à Moscou prêt à offrir à Poutine une synergie essentielle pour faire face à un Empire unipolaire en déclin, de plus en plus enclin à l’irrationalisme. Il a été clair dès le début de ses trois heures de discussions avec Poutine : notre relation renouvelée ne devrait pas être « à court terme ou positionnelle – elle sera permanente et stratégique ».

Poutine a dû se délecter des torrents de sens contenus dans l’une des déclarations factuelles de Raïssi : « Nous résistons aux Américains depuis plus de 40 ans ».

Pourtant, beaucoup plus productif fut le document sur la coopération stratégique entre l’Iran et la Russie que Raïssi et son équipe ont présenté aux responsables russes.

Raïssi a souligné que cette feuille de route « peut déterminer la perspective pour au moins 20 ans à venir », ou du moins clarifier « l’interaction stratégique à long terme entre la République islamique d’Iran et la Fédération de Russie ».

Le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a confirmé que les deux présidents ont chargé leurs principaux diplomates de travailler sur la feuille de route. Il s’agit en fait d’une mise à jour d’un précédent traité de coopération de 20 ans signé en 2001, qui devait initialement durer 10 ans, puis être prolongé deux fois de cinq ans.

L’un des éléments clés du nouveau partenariat stratégique de 20 ans entre les deux voisins sera certainement un réseau de compensation basé en Eurasie, conçu pour concurrencer SWIFT, le système mondial de messagerie entre banques.

En commençant par la Russie, l’Iran et la Chine (RIC), ce mécanisme a le potentiel d’unir les nations membres de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), de l’Union économique eurasiatique (UEE), de l’ANASE, des BRICS et d’autres organisations régionales de commerce et de sécurité. Le poids géo-économique combiné de tous ces acteurs en attirera inévitablement beaucoup d’autres dans les pays du Sud et même en Europe.

La base existe déjà. La Chine a lancé son Système de Paiement interbancaire transfrontalier (CIPS) en 2015, en utilisant le yuan. La Russie a développé son Système de Transfert de Messages financiers (SPFS). Construire un système financier russo-chinois indépendant en reliant les deux ne devrait pas être un problème. La principale question est de choisir la monnaie standard – peut-être le yuan.

Une fois le système mis en place, c’est parfait pour l’Iran, qui souhaite vivement accroître ses échanges avec la Russie, mais reste handicapé par les sanctions américaines. L’Iran a déjà signé des accords commerciaux et participe à un développement stratégique à long terme avec la Russie et la Chine.

Source : Réseau International

 

2- L'insurrection en Belgique !

Une nouvelle manifestation contre les mesures sanitaires s’organise ce dimanche à Bruxelles malgré leur léger assouplissement vendredi. Avec jusqu’à 100.000 personnes attendues, les organisateurs évoquent « la plus grande manifestation de tous les temps à Bruxelles ».

Des milliers de personnes venues de toute l’Europe se rassemblent dès 11h à la gare Bruxelles-Nord et vont se diriger vers le parc du Cinquantenaire où s’organise une manifestation contre les mesures restrictives instaurées pour freiner la propagation du variant Omicron.

Violentes tensions

La situation est très tendue près des institutions européennes à Bruxelles. Le siège du Service européen pour l'action extérieure (SEAE) a été pris pour cible. La police est en train d'utiliser du gaz lacrymogène. Les affrontements sont toujours en cours lors du rassemblement européen contre les mesures sanitaires dans la capitale belge.

« On ne peut plus rien faire si on n’est pas vacciné […] On essaie simplement de récupérer notre droit de vivre, de bouger et d’être heureux », a déclaré un manifestant au correspondant de Sputnik présent sur les lieux.

Les participants, plus nombreux que lors des précédents cortèges, portaient des pancartes critiquant le Premier ministre Alexander De Croo et même Emmanuel Macron ainsi que le pass sanitaire. Des drapeaux néerlandais, polonais, allemands ou encore roumains étaient visibles.

« 2022 sera l’année où nous réclamerons notre liberté, notre démocratie et nos droits de l’homme ! Tous ensemble, nous allons écrire l’histoire et réaliser la plus grande manifestation à Bruxelles de tous les temps », expliquent les organisateurs qui espèrent 100.000 manifestants.

Source : Sputnik

 

3- Exercice militaire russe au large de la Grande-Bretagne

Les plus grands exercices militaires russes auront lieu juste au large des côtes de la Grande-Bretagne.

En réponse aux actions provocatrices de Londres et aux menaces ouvertes contre la Russie, il a été décidé d'organiser les plus grands exercices militaires, juste au large des côtes de la Grande-Bretagne et de l'Irlande.

La zone des exercices militaires est située à environ 500 kilomètres de la côte de la Grande-Bretagne et à environ 300 kilomètres de la côte de l'Irlande. Il ne s'agit pas seulement du déploiement de navires de guerre russes, mais aussi de l'utilisation d'avions anti-sous-marins à longue portée et de tirs de missiles.

Cependant, ce n'est pas ce fait qui présente un danger beaucoup plus grand, mais le fait que la zone d'exercices militaires à grande échelle de la marine russe se situe dans la zone où se trouvent les câbles optiques sous-marins, qui sont considérés comme des objets presque stratégiques.

Londres n'a pas encore fait de déclaration officielle à ce sujet, cependant, la situation du Royaume-Uni, et en général de l'OTAN, est déplorable, puisque l'Alliance ne peut tout simplement pas interférer de quelque manière que ce soit avec les exercices militaires russes - ils se déroulent de manière claire conformément aux normes et règles internationales.

De plus, les experts prêtent attention à la carte de profondeur dans le domaine des exercices militaires. À en juger par cela, des sous-marins nucléaires russes, des véhicules sous-marins spéciaux et des équipements sous-marins spéciaux peuvent être transférés dans la zone, que, en raison du manque d'équipement, l'OTAN ne peut tout simplement pas surveiller.

Source : Avia.pro

 

4- Armées française et grecque se rapprochent

Face à une alliance triangulaire totalement inédite entre l'Iran, la Russie et la Chine, un trio qui s'étend au jour le jour sur le plateau eurasien, un triangle au cœur duquel la prière du président iranien joue un rôle central ; Raissi ayant interrompu sa réunion au Kremlin pour prier au moment de l'appel à la prière dans l'après-midi, tout cela est sans doute porteur d'un message à décortiquer. ce sont de véritables messages qui perdureront à travers le temps et les espèces: la prière du Dr Raissi fera sans doute beaucoup de bruit auprès des générations futures et les amènera à soulever des doutes cartésiens sur la rationalité de la laïcité et in fine à réintroduire la notion de foi, celle qui est acceptée par notre créateur, dans des débats politiques pseudo-intellectuels. philosophique, économique, etc. et face à tout cela, la France sionisée semble plus impuissante que jamais et cela se comprend . Le temps n'est pas contre l'Iran.

Vivrons-nous assez longtemps pour voir de nos propres yeux une reconstitution de la bataille de Salamine, une guerre perse-hellénique que les orientalistes européens ont excellemment réécrite sur Wikipedia, sauf que cette fois la France sionisée qui s'invite dans ce jeu de guerre est irréversiblement écrasée par ses alliés anglo-saxons déloyaux ?

Cette France maltraitée depuis l'occupation sioniste, cette France crucifiée et arrachée à ses principes de base se jette les yeux bandés dans n'importe quel jeu de guerre dont les dénouements s'annoncent catastrophiques pour les Français de la seconde zone et pas seulement.

Le 30 décembre dernier, le partenariat stratégique qui avait été signé trois mois plus tôt à l’occasion d’un déplacement à Paris de Kyriákos Mitsotákis, le Premier ministre grec, est entré en vigueur. Dans les grandes lignes, et comme l’avait expliqué le président Macron au moment de sa signature, cet accord vise à « accroître » et à « intensifier » la coopération entre la France et la Grèce en matière de défense et de sécurité, avec l’objectif de « protéger la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale » des deux pays.

La semaine passée, accompagnant son homologue grec, Nikos Panagiotopoulos, sur le site de Naval Group à Lorient, où sont produites les Frégates de défense et d’intervention [FDI] dont trois exemplaires seront commandés par la Grèce, la ministre des Armées, Florence Parly, a fait valoir que ce partenariat stratégique est un « atout majeur » pour « construire une défense européenne plus forte demain »… Et qu’il « contribuera aussi au dialogue et à la stabilité régionale en Méditerranée, qui est un espace central pour la sécurité du continent européen et aujourd’hui soumis à des tensions croissantes ».

Si ce partenariat stratégique s’est concrétisé par la commande – annoncée – de FDI ainsi que par la livraison des six premiers Rafale à la force aérienne grecque [sur 24 au total, ndlr], il restait encore à le mettre en musique au niveau opérationnel… Et c’est ce qui vient d’être fait, ce 21 janvier, à Athènes, avec la signature d’une « feuille de route » par le chef d’état-major des armées [CEMA], le général Thierry Burkhard, et son homologue grec, le général Konstantinos Floros.

« Le partenariat stratégique franco-grec unit les deux pays sur le plan militaire. Dans le cadre des engagements pris auprès de l’UE et de l’OTAN, cet accord de partenariat vise à renforcer et structurer dans la durée les relations militaires de défense entre nos deux pays », relève l’État-major des armées [EMA], dans un bref communiqué. Et d’ajouter qu’il « permet de matérialiser la coopération militaire bilatérale franco-grecque aux niveaux stratégique et opérationnel », la France et la Grèce contribuant ainsi « la défense européenne et à la sécurité euro-atlantique en affirmant notamment leur attachement à la liberté de circulation aérienne et maritime dans le respect du droit international ».

Ces « lignes directrices pour le renforcement de la coopération militaire franco-grecque » permettront également aux forces armées des deux pays de renforcer leur « culture stratégique commune et leur interopérabilité opérationnelle dans plusieurs domaines ».

Du côté de l’état-major grec, on précise que cet accord « définit et précise la mise en œuvre de la coopération militaire franco-grecque dans les domaines des opérations, de la formation opérationnelle, de l’échange de personnel entre les institutions et écoles de formation militaire, de l’espace, de la cybersécurité, de l’information, de la coopération des unités et des unités spécialisées ».

Sans attendre la signature de cette « feuille de route », les forces françaises et grecques ont d’ores et déjà mené toute une série d’exercices, le dernier en date ayant eu lieu le 9 décembre 2021, au large de la Crète. La frégate multimissions [FREMM] Auvergne avait ainsi eu des « interactions » avec la frégate grecque Salamis ainsi qu’avec des chasseurs F-16 et F-4 de la force aérienne hellénique.

En outre, et si, par le passé, une frégate grecque a été intégrée au sein du groupe aéronaval [GAN] formé autour du porte-avions Charles de Gaulle, il est désormais question d’aller encore plus loin, un sous-marin grec devant prendre part à la mission Clemenceau 2022, qui débutera au début du mois de février.

Avec Opex.360

 

5- Ukraine : le méga blocage pro-russe

Berlin a refusé à Tallinn d’autoriser la fourniture d’armes allemandes à Kiev, selon le Wall Street Journal. La politique de l’Allemagne en la matière indiquerait des divergences sur le dossier ukrainien au sein de l’OTAN.

La proposition estonienne de livrer à l’Ukraine des armes létales de fabrication allemande a été bloquée par Berlin, relate le Wall Street Journal.

D’après le quotidien américain, il s’agit des exportations du D-30, un obusier qui tire un obus de 122 mm à environ 20 kilomètres.

Ces armes ont été fabriquées à l’origine en Union soviétique et étaient stationnées dans l’ancienne Allemagne de l’Est.

Dans les années 1990, après la réunification allemande, Berlin a exporté ces obusiers en Finlande, qui les a ensuite transmis à l’Estonie en 2009.

« Le principe régissant les exportations d’armes [allemandes, ndlr] est toujours le même – qu’elles proviennent directement d’Allemagne ou de pays tiers – et aucune autorisation n’a été délivrée à ce stade », a déclaré un porte-parole du gouvernement allemand.

L’Estonie ne perd d’ailleurs pas l’espoir de convaincre les autorités allemandes, précise le Wall Street Journal.

« J’espère que nous obtiendrons l’approbation de l’Allemagne. L’Estonie a montré que nous voulons aider l’Ukraine en termes pratiques de toutes les manières possibles », a déclaré au journal Kristo Enn Vaga, 25 ans, conseiller du ministre estonien de la Défense.

Divergences au sein de l’Alliance

La position allemande sur le sujet des exportations d’armes létales vers l’Ukraine diffère de celle des États-Unis et de membres de l’OTAN en Europe comme le Royaume-Uni, la Pologne et les pays baltes, poursuit le média.

Selon le Wall Street Journal, ce refus allemand à l’initiative estonienne pourrait indiquer l’absence de consensus absolu au sein de l’Alliance concernant l’assistance militaire à Kiev dans sa lutte contre une agression russe présumée.

Interrogé par le média, Michael O’Hanlon de la Brookings Institution, un centre de recherche sur les politiques de Washington, considère que ce type de questions serait « un premier test pour le nouveau chancelier pour montrer que sa coalition peut répondre à une crise internationale ».

« S’il [Olaf Scholz, ndlr] ne peut pas apporter ce genre de changement modeste à la loi, cela remet en cause ses capacités à jouer un rôle moteur dans la politique étrangère », a confié au journal l’expert américain.

Armes létales livrées

Si pour l’Allemagne les livraisons d’armes létales à Kiev ne semblent pas une solution adéquate pour résoudre la crise ukrainienne, c’est bien le cas des États-Unis, dont l’ambassade rapporte ce 22 janvier l’arrivée en Ukraine d’environ 90 tonnes d’armes létales.

D’après la mission diplomatique américaine à Kiev, cette livraison démontrait l’attachement des États-Unis à la capacité de défense ukrainienne face à la « menace russe ».

Plus tôt, les 17 et 18 janvier, des avions en provenance de Londres ont livré à l’Ukraine des systèmes antichars portatifs.

Source : Sputnik

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV