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E-Press 29 janvier 2022

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La ministre des Affaires étrangères Liz Truss portait un casque et un gilet blindé alors qu’elle déclarait que la Grande-Bretagne « s’opposerait aux activités malveillantes de la Russie ». ©News 24

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Au sommaire :

1- Le Royaume-Uni prend le contrôle de l’Europe de l’Est

Le Royaume-Uni n’arme pas seulement l’Ukraine, il compte également créer une alliance trilatérale avec l’Ukraine et la Pologne manifestement antirusse, puisque son principal objectif consistera à « faire face à la Russie ».

C’est ce qu’a déclaré la ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss lors d’une conférence de presse à l’Institut Lowy (Sydney, Australie).

« Depuis que des pourparlers de haut niveau ont eu lieu à Londres en décembre, nous continuons de développer nos liens non seulement avec l’Ukraine, mais également avec la Pologne, ce sont de nouveaux liens trilatéraux censés s’intensifier à court terme. Nous continuerons de soutenir l’Ukraine et d’appeler la Russie à la désescalade. Parce que tout ce qui se passe en Europe de l’Est a une importance pour le monde entier. Car la Russie menace aujourd’hui la liberté, la démocratie et la primauté du droit, et ces menaces ne sont jamais régionales, ce sont des menaces mondiales », a déclaré Liz Truss appelant l’Australie à « réagir » avec le Royaume-Uni et à aider l’Ukraine à trouver des fournitures alternatives d’électricité pour ne pas dépendre du gaz russe.

Après quoi, le Conseil de géostratégie britannique a publié sur Twitter une carte de la future alliance trilatérale où le Royaume-Uni, la Pologne et l’Ukraine sont unis par un axe, une sorte d’« axe du bien », qui résiste à la Russie et à la Biélorussie, désignées comme hostiles envers l’alliance trilatérale.

Le Conseil de géostratégie montre sur Twitter à quoi ressemblera la nouvelle alliance trilatérale entre le Royaume-Uni, la Pologne et l’Ukraine évoquée en Australie par Liz Truss, mais de manière très succincte et générale.

Londres a intensifié son travail sur le dossier ukrainien depuis un an, certains experts affirment que désormais ce n’est plus les États-Unis mais le Royaume-Uni qui est le principal « superviseur » de Kiev.

Source : Réseau International

2- Russie/France: le désamorceur US ?

Emmanuel Macron s'est entretenu par téléphone en fin de matinée avec son homologue Vladimir Poutine sur les réponses de l'Otan et des États-Unis aux idées russes à propos des garanties de sécurité en Europe, ainsi que sur la crise en Ukraine et le nucléaire iranien.

Les Présidents français et russe ont eu un entretien téléphonique ce vendredi 28 janvier consacré notamment aux propositions faites par Moscou aux États-Unis et à l'Otan sur les garanties de sécurité en Europe, annonce le Kremlin.

« Le Président russe Vladimir Poutine a eu une longue conversation téléphonique avec le Président français Emmanuel Macron [...]. La discussion a surtout porté sur les garanties de sécurité durables et juridiquement fixées à accorder à la Russie, y compris dans le contexte des récents pourparlers russo-américains tenus à Genève et d'une réunion au sein du Conseil Russie-Otan organisée à Bruxelles », indique le communiqué.

M.Poutine a notamment déclaré à M.Macron que les réponses de Washington et l'Otan aux propositions russes, envoyées le 26 janvier, laissaient sans attention la question sur le principe de la sécurité indivisible.

« La question clef a été ignorée, à savoir comment les États-Unis et leurs alliés entendent suivre le principe de sécurité indivisible énoncé dans les documents de base de l'OSCE et Russie-Otan, qui stipule qu'aucun État ne doit renforcer sa sécurité au détriment de la sécurité d'autres pays », note le Kremlin.

Le Président russe a déploré le fait que les réponses ne tenaient pas compte des préoccupations fondamentales de la Russie telles que la prévention de l'expansion de l'Otan, le refus de déployer des systèmes d'armes de frappe près des frontières russes, ainsi que le retour des forces armées et de l'infrastructure du bloc en Europe aux positions de 1997, lorsque l'Acte fondateur Russie-Otan a été signé.

Crise dans le Donbass

Vladimir Poutine a souligné l'importance de la stricte application par Kiev des accords de paix de Minsk.

« Lors de l'examen de la situation en Ukraine, Vladimir Poutine a souligné l'importance de la stricte application par Kiev des dispositions prévues par les accords de Minsk et d'autres accords, principalement sur l'établissement d'un dialogue direct avec [les Républiques autoproclamées de, ndlr] Donetsk et Lougansk et la légalisation du statut spécial du Donbass », précise le Kremlin.

Emmanuel Macron a dit vouloir trouver les moyens de régler la crise ukrainienne en relançant notamment la mise en œuvre des accords de Minsk dans le cadre du format Normandie (France, Allemagne, Ukraine, Russie), relate l'AFP se référant à l'Élysée. M.Macron va en outre discuter par téléphone avec le Président ukrainien Volodymyr Zelensky à 19h00 heure de Paris, précise l'Élysée.

Source : Sputnik

3- Et un avion furtif à la mer !

Le 24 janvier 2022, un avion de combat furtif de cinquième génération F-35C Lightning II de l’US Navy a raté son atterrissage sur le porte-avions USS Carl Vinson (CVN-70) et s’est abîmé en mer de Chine méridionale. Le pilote a pu d’éjecter et être récupéré par un hélicoptère militaire mais sept marins à bord du porte-avions ont été blessés. L’état de trois blessés, déclaré comme stable, a nécessité une évacuation médicale (Medevac) vers un centre de soins situé à Manille, Philippines tandis que les quatre autres, légèrement blessés, ont été traités sur place.

Une photographie de l’appareil en mer a fuité hier sur le net. Elle montre le F-35C II Lightning II quelques instants avant de sombrer sous l’eau. L’authenticité de la photographie n’a pas été confirmée de source officielle et certains analystes proches des cercles de la communauté du renseignement militaire US suspectent ou propagent la rumeur d’un montage Photoshop chinois. Ce qui est certain c’est qu’un F-35C gît à l’heure actuelle au fond de la Mer méridionale de Chine et que des équipes spécialisées sont engagées dans une course contre la montre pour récupérer l’épave car le Pentagone a publiquement exprimé sa crainte de voir que cet appareil puisse être récupéré par des mini-submersibles chinois.

Les deux images du F-35C Lightning II à bord de l’USS Carl Vinson sont authentiques et officielles (respectivement dans le hangar et sur le pont).

L’atterrissage sur le pont d’un porte-avions est l’une des procédures de vol les plus risquées et les plus complexes pour les pilotes. D’après le très peu d’informations disponibles autour de cet incident, il s’avère que l’appareil n’a pas accroché le câble qui devait le happer en phase terminale d’approche et a percuté le pont avant de tomber par-dessus bord. Le modèle C ne dispose pas de dispositif VTOL.

Cet incident n’est pas le premier pour cet appareil controversé et très onéreux. Il s’inscrit dans une série noire ayant davantage porté préjudice à son image et renforcé la perception de la corruption au sein du complexe militaro-industriel US par l’opinion publique.

Source : Strategika51

4- Guerre ? La Russie répond 

Interrogé sur les risques d’une guerre, le chef de la diplomatie russe a assuré ce 28 janvier qu’elle n’aura pas lieu "si cela dépend de la Russie". Déclarant que Moscou ne veut pas la guerre, il a toutefois souligné que le pays ne permettra pas de réprimer ses intérêts.

Le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré ce 28 janvier que si la question d’une guerre dépend de la Russie, elle n’aura pas lieu.

« Si cela dépend de la Fédération de Russie, il n’y aura pas de guerre. Nous ne voulons pas de guerre, mais nous ne permettrons pas d’ignorer nos intérêts ou de les réprimer brutalement », a déclaré Sergueï Lavrov dans une interview accordée aux stations de radio russes, dont Sputnik.

Il répondait à une question sur les risques d’une guerre alors que Moscou et Washington échangent depuis bientôt un mois sur les garanties de sécurité, sans réussir à parvenir à un accord.

Après une série de négociations sur les propositions russes de garanties de sécurité, les États-Unis, dans leur réponse écrite, « n’arrivent pas à satisfaire la Russie » sur le problème principal, poursuit M.Lavrov:

« Je souligne de nouveau que nous étudions toujours la réponse reçue. Les premières évaluations ont déjà été exposées. Elle ne peut nous satisfaire sur le problème principal, à savoir les raisons pour lesquelles l’Occident ne remplit pas ses obligations sur l’indivisibilité de la sécurité et ignore nos intérêts, bien qu’ils aient été très ouvertement et clairement définis. »

La Russie campe sur ses propositions

Malgré cette discorde, Moscou restera ferme sur ses positions en matière de garanties de sécurité, car cette question ne comprend aucun compromis, conclut-il.

« S’ils insistent sur le maintien de leur position, nous ne changerons pas la nôtre. Leur position est basée sur de faux prétextes et une distorsion des faits, alors que la nôtre est fondée sur ce qui a été approuvé par tout le monde. Je ne vois aucune possibilité de compromis. Sur quoi peut-on s’entendre si les décisions précédentes sont ouvertement sabotées et faussement interprétées », a ajouté le ministre russe.

Cependant, il ne s’agit pas d’un ultimatum, a-t-il précisé, Moscou veut simplement un travail honnête. Bien que la réponse américaine contienne des « points rationnels », l’Occident tire de l’ensemble des dispositions de l’OSCE sur l’indivisibilité de la sécurité uniquement celles qui ne contiennent que ses avantages.

Négociations sur la sécurité

En décembre 2021, Moscou a publié deux projets d’un accord sur les garanties de sécurité encadrant les relations militaires entre la Russie, les États-Unis et l’Otan.

Source : Sputnik

5- Dangereuse provocation à Sébastopol 

Il y a quelques heures, un avion militaire inconnu a simulé une attaque sur Sébastopol, effectuant une manœuvre dangereuse à une distance relativement courte de la frontière russe.

L'avion n'a pas été identifié par le réseau de surveillance public, cependant, il a fonctionné en conjonction avec l'avion de reconnaissance américain Boeing RC-135W.

À en juger par les données de Flightradar 24, un avion militaire inconnu se déplaçait à une altitude d'environ 5 XNUMX mètres. Il pourrait s’agir d’un avion de patrouille militaire anti-sous-marin américain Boeing P-8A Poseidon, mais ces données n'ont pas encore été confirmées.

Son itinéraire n’affiche pas de violation des frontières de l'espace aérien russe. L’avion a changé brusquement de cap en direction de Sébastopol, un acte de provocation qui suscite de graves préoccupations.

Source : Avia-pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV