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"Nos F-16 perdront la bataille contre les drones du Hezbollah dans toute confrontation future" (Haaretz)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les drones du Hezbollah, nouveau cauchemar d’Israël. ©Qodsna

Après avoir bassiné les oreilles du monde entier par des analyses somme toute fort approximative évoquant  un arsenal de missiles et de roquettes tactiques du Hezbollah qui compterait suivant les tendances politiques des commentaires de 100 000, de 150 000 ou 250 000 engins  qui "une fois la guerre éclatée contre le Hezbollah serait apte à tirer entre 1500 à 3000 missiles sur Israël, la presse dite spécialisé de l'entité a une nouvelle obsession, celle cristallisée autour des "capacités de drone du Hezbollah.  Quelques jours après ce mystérieux crash d'hélicoptère au large de Haïfa dont la cause, les circonstances restent entourés d'un total hallo de mystère, et que d'aucuns disent avoir été causé par une UAV, s'abattant sur le moteur gauche de l'appareil alors qu'il partait en mission quelque part sur la côte ouest syrienne, la presse sioniste relance cette fois ses spéculations sur les "drones du Hezbollah".  S'il est vrai que la première tentative israélienne en ce sens, quand l'armée sioniste a publié les photos d'un quadrirotor propre à tourner les filmes des mariages pour la faire passer comme une arme du Hezbollah, s'est avérée plutôt un grotesque canulars, il n'en reste pas moins que d'autant d'articles publiés en si peu de temps autour du sujet trahit une angoisse mortelle, bien plus vive que celle qui s'est emparé d’Israël au lendemain de l’historique attaque en 2019  aux 21 drones-missiles de croisière d'Ansarallah contre les raffinerie de Buqaiq et de Khamis. 

Commentant ce tweet de l'armée sioniste comme quoi elle aurait réussi à abattre  un drone du Hezbollah, alors qu'il s'apprêtait à traverser la frontière avec la Palestine occupée, à des fins de collecte de renseignements, drones bourrées de photos des opérateurs hezbollahi,  Amos Harel expert militaire de Haaretz dit : " l'armée israélienne n'explique pas comment elle fait tomber les drones, mais on peut supposer que ce qui est à l'œuvre ici est une combinaison de guerre électronique et peut-être d'interception cinétique. Le Hezbollah se sert également de drone pour examiner le déploiement de l’armée israélienne le long de la frontière et sa capacité à réagir rapidement."

La crainte est bien perceptible car ce que Harel attribue à Israël comme capacité de guerre électronique et que celle ci applique à un grotesque Quadirotor, le Hezbollah l'a déjà pratiqué en février 2021 quand il a intercepté et capturé un Hermès 450 israélien dans le sud libanais, quitte à provoquer l'effroi de l'entité  qui a alors commencé à comprendre qu'il se passait quelque chose de très grave au niveau du ciel du sud Liban, un ciel qui, disons le, il avait réussi dès 2005 faire sien, à la faveur d'une frappe aérienne déguisée en attentat anti Rafic Hariri qui a servi de prétexte à ceux qui aujourd'hui cherche à éliminer le Hezbollah de la scène politique, pour mettre à la porte du Liban l'armée syrienne et sa DCA. En effet Haaretz, évoque dans la foulée le nom de l'unité Radwan (la force offensive d'élite du Hezbollah) qui utiliserait, tenons-le, " des véhicules aériens sans pilote pour recueillir des renseignements sur les troupes israéliennes"

: "Ces dernières années, après le reflux de la guerre syrienne, le Hezbollah a ramené la majeure partie de l'unité Radwan de Syrie au Liban et a déployé une partie de son personnel dans des villages du sud du Liban.". Rappelons que Radwan, c'est cette redoutable unité d'élite qui a réussi en mars 2020 à démanteler en rien de temps les terroristes pro Erdogan à Saraqeeb à Idlib, terroristes bien dotés, eux de fameux Bayraktar. C'est encore cette même unité dont les Sionistes du front Nord, en, Galilée par exemple, attendent anxieusement la descente l'un de ses quatre pour qu'ils "s'emparent de la Galilée" et "l'annexent définitivement ou à la Syrie ou au Liban". 

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Haaretz ajoute :" Le Hezbollah a fait de grands progrès dans l'utilisation des drones. Ces dernières années, il y a eu des observations fréquentes, presque hebdomadaires, de drones en provenance du Liban survolant la frontière avec Israël et pénétrant dans certains cas à quelques centaines de mètres vers le sud. Des tentatives similaires ont été menées récemment par le Hamas contre l’armée israélienne à la frontière de la bande de Gaza et on y voit aussi la main du Hezbollah. 

Pourtant, la mission principale est la collecte de renseignements, via les drones, le Hezbollah la mène fréquemment pour améliorer d'une part sa documentation des conditions du côté israélien de la frontière de l'autre la qualité de ses renseignements, en prévision d'une future escalade ou d'une guerre. En 2014, le Hezbollah a lancé avec succès sa première attaque de drones armés contre le fief du groupe terroriste du Front al-Nosra près de la frontière syro-libanaise. Et depuis cette date, il a sans doute encore amélioré ses capacités. Israël est préoccupé par les drones dont dispose le Hezbollah. Ils représentent une réelle menace pour Israël, d'autant plus qu’il a piloté des drones de reconnaissance près de nos frontières.

«  », a déclaré le site Internet israélien Netsif Net dans un rapport, en allusion à la menace qui met en péril la sécurité du régime sioniste sur son front nord.

« Le Hezbollah libanais a fait voler des drones pour recueillir des informations sur Israël, a-t-on appris de la même source. Au fait le Hezbollah travaille à un scénario très particulier dont on a vu la matérialisation au Yémen à travers les attaques d'Ansarallah contre les aéroports les raffineries et d'autre infrastructures saoudiennes mais aussi une effrayant démonstration en Iran où le CGRI a démantelé une réplique du réacteur nucléaire de Dimona lors de son dernier exercice militaire à l'aide d'un cocktail de 16 missiles et de 10 drones. Pour tout face-à-face à venir, le Hezbollah viserait, comme l'a fait Gaza en mai 2021 notre systèmes de défense aérienne, peut -être pas avec des roquettes "bêtes" avec des drones avant  d'ouvrir les vannes de ses missiles tactiques sur nos infrastructures.

Il se pourrait même qu'il utilise comme les Iraniens et dans une seule attaque à la fois drones et missiles, ce qui serait encore plus terrifiant. ce scénario hybride vise à ne laisser plus rien échapper, à utiliser les drones pour les infrastructures les moins bien protégés et les missiles, à l'intention de celles qui sont plus solidement barricadées. Disons que le Hezbollah tout comme l'Iran applique le principe sélectif" pour ces cibles quitte à ne laisser aucune chance pour une cible donnée. Mais la DCA israéliennes sur laquelle notre industrie travaille nuit et jours pourrait-elle agir, elle aussi de façon sélective? Il y a plus d'un expert qui évoqueraient l'ampleur de la défi à la fois en termes technologiques  que financier. Si comme le rappelle ALMA  dans son rapport récent, le Hezbollah possède  2 000 véhicules aériens sans pilote qu'il utilise depuis les années 1990 et dont beaucoup oint déjà servi en Syrie ainsi que contre Israël, et bien il faut bien s'attendre à ce que les 3000 missiles tirés en moyenne quotidiennement conter Israël en cas de la guerre, s'accompagnent pour une bonne partie de drones qui auraient la tache d’aveugler les radars de notre Défense voir d'en détruire carrément les batteries".  

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Et d'ajouter : " Mais l'armée de l'air israélienne sera-elle dans ce cas agir avec la m^me agilité et prestesse que les drones si difficiles à l'interception? Le mouvement libanais possède actuellement 150 000 missiles de différents types. Elle serait en mesure de tirer jusqu'à 3 000 missiles vers les territoires occupés par jour. Mais cette prévision semble daté dans la mesure où dans aucune de nos analyses, on n'a pas tenu compte d'un vra potentiel destructif des UAV. ET bien il le faut désormais. Conçu par le Hezbollah, le site  Mlita a exposé récemment un dispositif d’armes du Hezbollah. Un escadron de nouveaux drones qui ont été dévoilés pour la première fois sous le titre « Hezbollah Air Force ». S'y trouvent également des missiles tirés à l'épaule contre des avions, SA-7 et SA-14, et des véhicules. L'exposition regorgeait d'ailleurs de nouveaux missiles et surtout de  drones - dont des drones israéliens capturés par le Hezbollah - qui ont été utilisés par le Hezbollah depuis 2017, notamment dans l'opération de libération de Jaroud ( Liban)."

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Et de poursuivre : " Et bien si comme le prédit ALMA, Le Hezbollah déploie, outre ces capacités, des systèmes de défense aérienne dans les montagnes syriennes de Qalamoun et près de Damas, le compte y est : dans toute éventuelle confrontation à venir, les avions de chasse israéliens devraient s'en prendre d’abord à ces batteries. mais auront-ils le temps? Entre un avion de plusieurs tonnes qui e donne pour mission de détruire les batteries de la DCA  de Qalamoun et les drones du Hezbollah qui veulent en finir avec le Dome de fer à Haïfa, rien ne dit que le premier devancera le second ou ce qui revient à même, Israël a déjà perdu la bataille de temps. le Hezbollah a déjà violé l'espace aérien d’Israël envoyant 74 drones au cours de 2021 contre 94 en 2020."

Et de conclure : "Ses système de missiles sol-air tactiques à basse altitude et à courte portée SA8, et ses systèmes de défense aérienne portables SA17 et SA22. ont déjà tiré sur des plates-formes israéliennes , le plus récemment en février de l'année dernière, lorsqu'un drone israélien a été la cible de tirs antiaériens lors d'opérations de routine sur le territoire libanais.  En octobre 2019, un missile sol-air SA8 a été tiré sur un drone israélien. SA8 du  sud du Liban est « théoriquement » une menace pour les avions à réaction israéliens opérant au-dessus du Liban. Et puis,  il est bien  possible que des membres du Hezbollah se soient entraînés sur le Bavar-373 iranien ou cette arme équivalente de S-300 russe. Le système iranien est basé sur le système de défense aérienne russe SA-300 qui peut détecter des cibles ou des avions à plus de 300 km, le verrouiller à environ 250 km, et le détruire à 200 km.

 "L'Iran affirme que le système peut cibler les bombardiers et les chasseurs à réaction, les avions furtifs et les drones, ainsi que les missiles de croisière et balistiques. Il est possible que le Hezbollah s'y soit entraîné et, selon toute probabilité, nous estimons qu'il y a eu des tentatives pour le transférer au groupe. En octobre, l'establishment israélien de la défense a déclaré qu'il avait identifié les efforts croissants de l'Iran pour améliorer ses défenses aériennes en Syrie, au Liban et en Irak. Les systèmes iraniens ont aidé la Syrie à améliorer ses capacités, à raccourcir son temps de réponse aux attaques et à détruire davantage de munitions tirées par l'entité sioniste. Qui dit que les mêmes choses ne sont pas déjà faites au Liban? Les tensions avec le Liban et la Syrie restent élevées, avec 31 missiles tirés depuis le Liban (par des groupes palestiniens et le Hezbollah) et deux missiles à longue portée tirés depuis la Syrie au cours de l'année écoulée. Si la guerre éclate, Israël se laissera surprendre"!  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV