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Nucléaire : À quoi riment ces F-15 israéliens "accidentés" dans le ciel du Néguev?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le réacteur de Dimona (carte satellite)

C’est trop culotté de la part d’un Israël dont le « front intérieur » chancelle comme du feu dans le vent avec cette troisième attaque antisioniste en à peine dix jours en pleine Palestine historique, laquelle attaque, en dépit de mesures de sécurité folles, s’est déroulée à Om el-Fahm non loin des frontières du Liban, un Liban où l’entité dit désormais craindre non pas seulement les commandos et l’arsenal du Hezbollah ou encore ses radars et missiles intercepteurs qui ont fait perdre aux F-16 israéliens l’usage si gratuit dans le temps du ciel du sud du Liban, mais encore d’une « nouvelle branche armée indépendante du Hamas » qui formée, « sous l’auspice du CGRI », par des « réfugiés palestiniens de Sour »  compte des centaines de membres dont la spécialité serait de fabriquer des « roquettes et des missiles à tirer contre le nord d’Israël, et ce, indépendamment du Hezbollah », une évolution majeur  qui en cas de guerre Gaza/Israël fera avaler à ces derniers des pires couleuvres, car il y aurait deux fronts nord et sud palestiniens à gérer, sans qu’Israël ose véritablement en accuser le Hezbollah à moins qu’il veuille y rajouter un troisième front et avoir à en contrer 5 ( y ajoutons Syrie, Irak aussi, NDLR) ,  et bien, c’est trop culotté pour un tel « Israël » que de parler de « frappes anti-nucléaires iraniennes ».

Et pourtant, le chef du Mossad, David  Barnea, alias B. a franchi le pas ce jeudi en allant jusqu’à faire un pari, alors même qu’il commentait les pourparlers Iran/4+1 :

«  Il n'y a pas de besoin (pour l’Iran, NDLR) de trois installations d'enrichissement. Il n'y a pas besoin de milliers de centrifugeuses actives - à moins que, c'est-à-dire, il y ait une intention de développer des armes nucléaires. Un mauvais accord, qui je l'espère ne sera pas conclu, nous est intolérable. Nos yeux sont ouverts, nous sommes préparés et nous ferons avec nos partenaires du système sécuritaire tout ce qui est nécessaire pour atténuer la menace contre Israël et la contrecarrer par tous les moyens. L'Iran n'aura pas d'armes nucléaires – pas dans les années à venir, jamais. C'est ma promesse, c'est la promesse du Mossad »

S’il est vrai que cette promesse semble viser surtout à dévier l’opinion israélienne des « missiles mortels »  qui eux, bien lançables au contraire des  bombes atomiques, resserrent à l’heure qu’il est et par milliers l’étau sur  Israël et qui l’étouffent au point tel qu’un Brick, général sioniste à la retraite, conseille aux Sionistes de « plier le bagage puisque demain sera trop tard » il est aussi vrai que le timing en trahit l’hésitation et la crainte de la partie sioniste face à la menace qu’elle brandit cette fois contre l’Iran. Et comment ?

  Vendredi, 3 décembre, et alors même que l’Iran créait la méga surprise, en bouchant aux Européens,  tout échappatoire, quitte à leur remettre deux « feuilles de routes distinctes à étudier puis à répondre » l’un concernant la levée totale des sanctions US telles que Téhéran l’exige aux Yankee, l’autre portant sur les engagements nucléaires iranien à reprendre, si les Américains reviennent à l’accord avec la garantie de n’en sortir jamais et tout ceci à la lumière d’un troisième document qui, en cas du Non occidental, consisterait « à poursuivre le nucléaire tout en se focalisant sur les coopérations avec l’Asie »,  Jewish Chronicle a cru avoir jeté un pavé dans la marre,  en faisant publier un article à base d’un scénario parfaitement hollywoodien voire à dormir debout : A en croire le texte, le Mossad aurait recruté « 1000 scientifiques atomistes iraniens » dont certains « seraient à l’origine des actes de sabotage de Natanz «  où  ils auraient introduit puis stockés de l’explosif » avant de le faire sauter sur l’ordre d’Israël et même de le faire parfois à l’aide « des drones démontés qu’ils auraient remonté pour le besoin de l’explosion ». 

Evidemment ce récit-choc  qui met en scène les B.A.BA du modus operandi du génial Mossad en plein territoire iranien, et en, plus au cœur d’un secteur hermétiquement protégé, omet de répondre à une question qui viendrait à tout esprit un tant soit peu logique et qui est la suivante : « Alors pourquoi se donner autant de peine pour faire signer à l’Iran un accord nucléaire « convenable » si les concepteurs de ce nucléaire (savants atomistes iraniens) en sont potentiellement ses liquidateurs ? Ou ce qui revient au même, est-il réellement nécessaire de contrer un nucléaire iranien qui porte en soit les germes de son auto-destruction ?»

Là on est en plein syndrome de « Sionite », un Israël se sentant sa fin proche qui comme la toute dernière variante du Covid-19 tend à s’auto dissoudre. Une pensée de kamikaze que l’entité a longtemps tenté via projet Daech de  prêtér aux Musulmans, mais qui à regarder de près, régit ses moindres gestes et actes. Sinon comment comprendre un Barnea qui littéralement dépassé, humilié, discrédité par « les agents » de la Résistance lesquels agents en ont été jusqu’à pénétrer la chambre à coucher du ministère Gantz  et qui outre d’avoir liquidé le père balistique israélien, compte à leur actif quelques 50 cyberopérations ces deux derniers mois contre la machine de guerre sioniste, son industrie militaire et autre, se livrer par Jewish Chronicle à porter au grand jour les moindres détails de ses hypothétiques attaques visant les sites nucléaires iranien !

En vérité, Barnea bluff et il bluff par peur. Car, les médias mainstream ne le communiquent pas comme il faut mais il se passe une véritable « catastrophe » ces jours-ci dans le ciel d’Israël, une catastrophe cette fois signée pour de bon « Résistance ». Vendredi et pour la seconde fois en l’espace de trois jours, un deuxième F-15 dit d’entrainement d’Israël a été accidenté dans le ciel du Néguev , le premier incident ayant précédé seulement de trois jours le premier. Que s’est-il passé ?

I24 News écrit : « L'armée de l'air israélienne a suspendu vendredi les exercices d'entraînement pour les chasseurs F-15, après l'atterrissage d'urgence d'un avion à réaction dû à une mauvaise ouverture du train d'atterrissage. L'incident n'a fait aucun blessé, mais l'avion a subi des dommages. Les membres d'équipage, qui avaient préalablement remarqué qu'une roue ne s'était pas correctement déployée, ont effectué plusieurs procédures pour tenter de remédier à la situation, a expliqué l'armée dans un communiqué. Selon cette source, ils ont finalement été contraints de faire atterrir l'avion sur une base militaire dans le sud du pays en utilisant seulement deux de ses trois roues. Le commandant de l'armée de l'air israélienne, le général Amikam Norkin, a en conséquence ordonné une enquête et décidé d'immobiliser jusqu'à nouvel ordre tous les avions F-15, à l'exception de ceux impliqués dans des activités opérationnelles. Le mois dernier, l'armée de l'air a annoncé qu'un avion de chasse F-15 avait failli s'écraser lors d'un exercice. Les entraînements avaient également été suspendus jusqu'aux conclusions de l'enquête menée sur l'incident. »

Deux fois en quatre jours, Barnea ne pourra pas mettre le tout sur le compte du hasard. Au fait, le 30 novembre, un F-15, toujours dans le ciel du Néguev a eu du mal à réaliser sa vraie altitude du vol. Le pilote que les Sionistes disent  être un apprenti alors même que la base de Tel Dof au Néguev, base de décollage des F-15 n’abrite que des professionnelles s’est aperçu soudain du dysfonctionnement de son altitudo-mètre, ce qui a failli causer le crash de son appareil. Evidemment Barnea n’expliquera pas au public pourquoi ces « incidents en cascade » auront lieu exclusivement au Néguev, zone où se trouve à tout hasard le réacteur nucléaire de Dimona. A quoi rime tout ceci ? A pas grand-chose si ce n’est une pré-opération en cours avec très probablement un réacteur nucléaire de Dimona à faire sauter, non pas par un missile gazaoui, ou hezbollahi mais par un F-15 israélien !

Un F-15 Eagle qui avait accompagné un B1 B américain le mois derniers alors qu’il survolait les côtes iraniennes. Un F-15 qui en mai, en pleine opération Epée de Qods  a failli être détruit par un Dôme de fer qui, complètement confus des suites des ondes de suppressions envoyées depuis le sud de la Syrie, l’avait pris pour un missile balistique. Et dire que dans ce désert de Néguev, Israël dispose aussi de ses F-35 Adir qui eux auraient pour mission de partir appuyer les F-15 quand l’heure de bombardement de l’Iran aura sonné. C’est curieux, l’un de ces même F-35, vient lui aussi de connaitre un tragique sort , en s’abîmant en mer, non loin des côtes syriennes. Un F-15 israélien frappant le Dimona ?! Avouons que ce serait infiniment plus subtiles , plus raffinés que de l’explosif trafiqué sur un site sensible qui explose certes mais qui au lieu de ralentir enrichissement l’accélère à la grande vitesse V ….

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SOURCE: FRENCH PRESS TV