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Base de contrebande de pétrole US pulvérisée à Hassaké; Raid israélien contre Homs tourné au cauchemar!

La DCA syrienne intercepte des missiles israéliens tirés en direction de Homs. (Photo d'illustration)

Dans la nuit de mardi à mercredi 24 novembre, les F-16 israéliens, dont l’entité ne peut se passer à aucun prix même si, débâcle aérien face aux drones de la Résistance oblige, il lui arrive de temps à autre à s’immiscer dans la peau d’une puissance balistique et à tirer comme ce 16 novembre quelques misérables Tammuz-Spike, engin tir et oublie en direction de la Syrie et à tenter de le faire passer pour de vrais missiles sol-sol, et bien ces F-16 israéliens se sont à nouveau jeté à l’aventure, en prenant pour cible de leurs missiles air-sol, Delilah, Homs et visiblement sa base aérienne T4 que Gantz, ministre sioniste de la Guerre, accusait quelques heures plutôt d’« abriter toute sorte de drones iraniens », y compris drone « Gaza », ce redoutable UAV reconnaissance-combat, d’une portée allant jusqu’à 3000 km, dotés de radar imageur SAR et de pas moins de 13 bombes et ce, avec une endurance de 35 heures, soit 11 heures de plus que Shahed-129, drones dont, toujours dixit Gantz, «le CGRI et le Hezbollah se servent pour faire parvenir directement armes et matières explosive en Cisjordanie ».

Or et en dépit des apparences, le raid israélien du mardi soir contre Homs qui selon SANA, s’est produit vers 1h26 (heure locale) avant de se heurter de plein fouet à une énième riposte de la DCA syro-Résistance, qui fort de son radar iranien « Najm » et de ses missiles intercepteurs « Sayyad-2 » et surtout de sa position non statique a fait de l’attaque une bourde monumentale, la dévoyant de la zone militaire, n’entendait pas répondre au «corridor aérien dronesque» Homs-Cisjordanie que le général « cinq étoiles » sioniste a révélé devant un public complètement abasourdi ce mardi à l’université de l’Université Reichman.

Lundi peu après minuit, une salve de quatre missiles tactiques que les médias mainstream qualifient bien sournoisement de «roquette » s’est abattu sur la seconde base illégale US d’importance située dans le village d’al-Kharab al-Jir à 5 km du point de passage frontalier al-Yaroubiya à Hassaké, une base qui fait de facto, partie du méga complexe de contrebande de pétrole qu’ont érigé les États-Unis depuis 2015 en Syrie orientale et qui compte des champs pétroliers al-Omar, Connoco, Tanak à Deir ez Zor et ce terminal-base de contrebande, Kharab al-Jir de l’autre. Côté Pentagone, c’est évidemment «motus et bouche cousue».

Mais les sources locales sur la rive est de l’Euphrate où des milliers de jeunes de tribus adhèrent en ce moment même l’offre de réconciliation de Damas lancé depuis une semaine, ont évoqué de très «violentes déflagrations» à l’intérieur de la base, «aussi violentes que les ondes en ont été entendus et senti en Irak et dans tout le nord est syrien». Et bien, les F-16 israéliens ne pouvaient donc toute raison garder, ne pas s’acharner sur la Syrie quand celle-ci et ses alliés de la Résistance butent droit au cœur de l’une des places fortes du « réseau de trafic énergétique US au Levant » qui depuis 2016 contribue à faire alimenter le «port israélien d’Ashkelon» en «pétrole syrien» par tout un mécanisme mafieux qui a ses tentacules à Denver aux États-Unis d’une part, à Erbil de Barzani et à Ankara de l’agonisant régime Erdogan de l’autre.

Vidéo: le drone Gaza

En frappant l’aéroport à l’origine agricole d’al-Kharab al-Jir, occupé par les Yankee en 2015 et aussitôt transformé en base aérienne avec un piste d’atterrissage pour les hélico et avions de combat, la Résistance a ainsi porté un second coup de taille au Pentagone en à peine un mois, le premier étant évidemment cette frappe à essaim de drones qui a visé la base américaine d’al-Talf à Homs, tout en en coupant le continuum «technique» avec le nord de la Jordanie et Israël, ce qui a privé de facto les F-16 israélienne de cette «fente aérienne» infligé par les Américains au ciel de la Syrie par où lancer impunément des raids contre le territoire syrien.

La presse aux ordres affirme ce matin que la frappe balistique contre al-Kharab al-Jir, une première depuis 2015, n’a fait ni blessés ni morts mais l’hystérie qui a régné toute la nuit de lundi à mardi et même encore hier soir, à l’intérieur de la base avec des hélicos Apache et des drones MC-9 courant dans tous les sens, laisse supposer que le coup est loin d’avoir été indolore surtout que toute la journée de mardi a été marquée par des convois militaires US de 40 à 100 véhicules qui quittant la base à toute allure, fuyaient vers le Kurdistan irakien.

Ce mercredi, le Pentagone refuse toujours tout commentaire, et on croit en savoir la raison : le 20 octobre et à al-Tanf, ce fut l’US Air Force qui s’est fait abattre de cinq drones et d’une salve de roquettes tactique «Fateh Mobin» ; ce 23 novembre, c’est l’US Army, alias pirate du pétrole, qui se fait ratatiner dans l’un de ses temples pétroliers sacrés en Syrie est, ce qui n’augure rien de bon pour la suite de l’histoire, quand on sait que LIyod Austin s’obstine à pérorer à qui veut bien l’entendre que « l’Amérique ne quittera ni la Syrie ni l’Irak ».

Mais Al-Kharab al-Jir et sa grosse frappe ayant impliqué visiblement des roquettes tactiques « Arash-4 » de facture irakienne avec leurs ailes pliables, et leur dispositif de correction de tir et leur mécanisme optique, thermique et contrôle du feu et capable de viser la cible par «zones cycliques», un peu comme des missiles anti navire, ce qui en amplifie les capacités de destruction, n’est pas le tout de l’inattendu de ces dernières 48 heures au Levant : la presse israélienne de ce mercredi matin, encore sous le choc de l’opération commando à la Carlo du 20 novembre à Qods occupée, fait état, balbutiante, de ce qui ressemble à la seconde frappe balistique syrienne contre Israël après celle du mois d’avril contre Dimona, frappe qui a eu lieu simultanément au raid de ce 23 novembre que les F-16 israéliens ont cru pouvoir lancer impunément, puisque le président Poutine est censé rester définitivement de leur côté!

Plus de huit mois après ce missile M-600 sol-sol syrien qui a percé les couches de la DCA intégrée US-Jordanie-Israël pour s’abattre au Néguev à 30 km du réacteur nucléaire de Dimona et que le monde occidental a maquillé en un SA-5 «rebelle» qui, chose étrange, aurait soudain changé de nature pour gagner quelques dizaines de km de portée supplémentaires et atteindre le sud d’Israël, le même récit revient ce matin en force mais à avec la mention ô combien alarmant du nom de Haïfa !

La chaîne 12 de la TV israélienne affirme que «la DCA syrienne a réussi à intercepter et à pourchasser un des F-16 israéliens dans le ciel d’Israël, en tirant dans sa direction un SA-5, lequel SA-5 s’est aisément infiltré le complexe Dôme de fer-Patriote déployé sur le front Nord » avant « d’échouer dans les eaux côtières de Haïfa »... Pas mal pour un missile supposément intercepteur S-200 qui est censé exploser dans le ciel si il n’atteint pas sa cible mais qui dans le cas israélien prend soudain des ailes pour aller fouiner du côté du port stratégique de Haïfa ! Reprenons donc le rapport de TV israélienne avec moins de fantaisie :

« Le raid aérien de cette nuit 23 novembre contre Homs a été riposté, immédiatement, les unités balistiques syro-Hezbollah ayant choisi de lancer un missile sol-sol ou côte-mer (?) contre Haïfa, de façon à ce que l’engin s’abatte une zone offshore, sans doute quelque part entre le champ gazier Léviathan et la base navale israélienne d’Albit. Mis à côté de la frappe balistique de lundi soir, ayant, elle, ciblé les Américains et le principal terminal terrestre de contrebande de pétrole syrien, à Kharab al-Jir, le compte est bon, et le message, bien clair : la poursuite de la campagne de «guerre dans la guerre» bidon d’Israël déplacera forcement la bataille en mer, là où ni F-16 ni B1 B ni même US… X ne sauraient plus rien face aux drones Shahed-136, Gaza, Ababil partis de T-4…  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV