TV

Méga feu d'artifice du 1er janvier : USA frappés en Syrie et en Irak ; Tel-Aviv et Yafa tremblent sous le coup des missiles anti navire...

Bases américaines situées en Syrie. ©ISWNEWS.COM

L’année 2022 a commencé fort, même très fort au Moyen-Orient : A peine 48 heures après une très forte explosion dans une base de l’armée israélienne située au Golan occupé, explosion que d’aucuns affirmaient ce vendredi 31 décembre, comme étant un début de réponse « syrienne » à la frappe du 27 décembre US-Israël contre le port stratégique de Lattaquié où l’entité a pulvérisé pour la seconde fois depuis 7 décembre les conteneurs à denrées alimentaires syriens, en prenant en otage par F-16 interposés, un avion militaire russe, et en lançant ses six missiles air-sol américain de type JDAM contre l’appareil, alors même que l’avion militaire s’apprêtait à atterrir à la base aérienne de Hmeimim, quitte à tourner au ridicule les alliances de la Russie, ses extraordinaires capacités militaires et surtout sa bulle de DCA qui veille depuis 10 ans, inébranlable sur la côte ouest syrienne, Tel-Aviv et Yafa, viennent de trembler ce samedi matin, au rythme d’une attaque balistique de forte intensité ayant impliqué selon des sources sionistes trois missiles anti navire qui ont explosé non loin des côtes israéliennes à Bat Yam et Gush Dan sans même que les sirènes d’alarmes ou le Dôme de fer ne s’activent.

Et pourtant il le fallait bien que les radars israéliens tournent à plein régime avec tout ce qui s’est passé cette nuit du 1er janvier à Gaza où le Jihad islamique de la Palestine a mis en garde contre le décès du captif palestinien Abou Hawach, affirmant qu’il l’a considérerait comme un assassinant, ou sur la rive orientale de l’Euphrate où deux bases-sites de contrebande du pétrole américains à savoir le Connoco dans le nord de Deir ez-Zor, et Chadadi dans le nord de Hassaké, point de trafic héliporté des terroristes, ont été pris eux aussi, pour cible des missiles de la Résistance.

Vidéo: Première attaque aux RPG contre les convois US en 2022, trois des sept véhicules visés pulvérisés/Sabreen News 

Les radars israéliens auraient du être en état d’alerte, mille fois au lieu d’une, dans la mesure où cette fulgurante série d’attaques anti Israël, anti US, visiblement, minutieusement chronométrés, a coïncidé avec une autre, celle-là produite à Dhi Qar, là encore non loin du champ pétrolier d'al-Saba, dans le sud de l’Irak pendant laquelle un méga convoi logistique des troupes d’occupation US, a été frappé à coup de RPG, une première depuis que la Résistance irakienne a juré en ce 3 janvier 2020, date de l’assassinant de ses hauts commandants Soleimani, et Abou Mohandes, mettre à la porte de la Mésopotamie les Yankee, et ce, de gré ou de force. Est-ce le début de cette ultime confrontation qui devrait déboucher, de la Syrie à l’Irak en passant par Gaza et le Liban sur la disparition de l’US Army et partant celle d’Israël à titre d’acteur du paysage de la région ?

Sabereen News, chaîne télégramme proche des Hachd relève, ce matin deux dénominateurs communs qui pourraient parfaitement donner à penser à l’entrée en vigueur dès le premier jour de 2022 d’un vaste plan militaire, sorti droit du QG de l’axe de la Résistance, et qui aurait pour premier principe la multiplication des front de combat.

A vrai dire ce jargon des militaires sionistes qui consistait jusqu’ici à répartir leur ligne de front avec la Résistance en trois sections, front sud, front nord et front intérieur, la Résistance a l’intention de le refaire à sa guise, de morceler autant que faire se peut dans le strict objectif d’épuiser l’ennemi :

Ainsi l’entité aurait en 2022 à se battre non plus seulement contre le Hezbollah, ses missiles tactiques, ses commandos anti Galilée, ou encore contre ses DCA que l’institut de recherche ALMA croit avoir détecté quelques part non loin de l’aéroport de Damas ou dans la vallée de Bekaa et qui, dixit ALMA, s’ajoute au redoutable arsenal balistique tactique du Hezbollah contre quoi la campagne de guerre dans la guerre n’a rien pu et ne pourra rien même si elle dirige vers les ports syriens, car cet arsenal Hezbollah compte non seulement des SA 22 et SA 8 qui réduisent significativement la marge de manœuvre israélienne mais encore est basé sur une banque de cible israélienne très sophistiquée, de façon que chaque cible possède une gamme de missile propre (!), mais contre les réfugiés palestiniens de Liban désormais mis sous commandement de Gaza et puis encore contre l’armée syrienne elle-même qui a transformé le Golan en une arrière base balistique contre Israël.

Quant au front sud qui il n’y a pas si longtemps signifiait Gaza, l’entité devrait y ajouter la Palestine historique avec Qods comme ligne de front ou encore la Cisjordanie qui vient de battre le record de son 25ème opération anti Israël rien qu’entre novembre et décembre et où chaque attaque anti palestinienne de l’armée sioniste est de nature à l’y embourber davantage.

Vidéo: le missile antinavire du Jihad islamique explose à quelques mètres de la côte israélienne à Yafa/Fars

La nuit du premier janvier 2022, c’est cette nouvelle stratégie de multifrontisme anti Israël sur quoi se greffe d’ores et déjà une multiplication d’attaques anti US en Syrie et en Irak, qui s’est pointée du nez, ce qui n’augure rien de bon pour le camp US-Israël qui ce 27 décembre a semblé croire encore au miracle quand il a tenté une ridicule manœuvre de diversion, en frappant le port de Lattaquié sous les yeux des Russes, en poussant à ce que la Syrie rallie malgré elle, l’épreuve de force entre la Russie et l’OTAN, ce qui devrait, selon cette très courte vision des choses, déboucher d’abord sur l’affaiblissement de la position russe en Syrie, puis sur l’implication plus directe des armées de l’air de l’OTAN dans le conflit en soutien à une entité qui se sait condamnée depuis que les missiles dominent le jeu aérien au Moyen-Orient, et que les drones apparaissent, dixit McKenzie, plus fort, plus pertinent au combat que les meilleures flottes aériennes de l’Occident.

Vidéo: l'explosion des missiles anti navire non loin de Tel-Aviv/Fars

A cet égard, la nuit de 31 décembre et la journée du 1er janvier devrait rester un cas d’étude à part pour les stratèges US-Israël, ne serait-ce que par l’arme qui a servi à frapper à la fois les bases US en Syrie orientale, les convois US en Irak et la côte méditerranéenne d’Israël.

Sabereen News relève un petit détail qui mérite d’être bien retenu : l’omniprésence des « roquettes  de 107 mm » dans les raids de ces dernières 72 heures.

Photo: la roquette Nazeat d'une précision folle s'abat sur sa cible avec une marge d'erreur zéro/Tasnim

 Il s’agirait des engins d’une portée de 100 à 120 km et d’un poids de 1830 dont l’ogive pèse 230 kg et ils opèrent à combustible solide. Mais ce qui les distingue et cela, le camp d’en face ne l’ignore pas, c’est ce dispositif capable d’une triple fonction guidage-contrôle-navigation qui se résume en quatre ailerons aérodynamiques ajoutés à la coque de l’engin sous forme d’un tringle. C’est un dispositif à GPS qui fait de toute roquette, un redoutable missile tactique à une marge d’erreur égale à zéro.

C’est terrible quand on est Américain et qu’on occupe une bonne partie de Deir ez-Zor et de Hassaké tout comme la région désertique de Homs au niveau d’al-Tanf. Car ces roquettes de gamme « Nazeat » pourront être tirés à partir de n’importe quel camion voire fourgon, sans être repérable ni par les avions ni par les hélicos encore moins par des radars.

C’est d’autant plus terrifiant qu’il s’agit d’engins interconnectés aux drones qui eux, à la faveur de leurs censeurs optiques, donnent un champ de vision du haut et particulièrement exact des bases et des cibles à abattre. C’est le cas de Mohajer-6 du CGRI, de la catégorie des drones de reconnaissance et de combat tactiques, qui peut être utilisé dans une variété de missions militaires. La portée opérationnelle de cet «oiseau télécommandé» est d'environ 2 000 km ce qui en fait un excellent « avant-coureur » et précurseurs pour les unités balistiques et d’artilleries en pleine bataille, bien que lui même a la capacité de transporter 40 kg de charge et peut aller jusqu'à 200 kilomètres à l'heure.

Disons qu’en cette nouvelle année 2022 où le mot d’ordre est la mise en réseau, la synchronisation et le réseautage pour tirer un maximum de profit de toutes les forces puisque la Résistance a l’intention d’expulser l’US Army non pas seulement de l’Irak mais aussi de la Syrie, ce genre de caractéristique vaut leur posant d’or. C’est ainsi que les positions US à Connoco (Nord de Deir ez-Zor) et à Chadadi (Nord de Hasseké) distance d’au moins 200 km, pourront être visés presque simultanément et qu’une attaque au RPG contre un convoi US suscite la crainte des Américains retranchés dans leur base-ambassade à Bagdad. Les explosions près de Tel-Aviv de Haïfa participent elles aussi du même principe d’opération hybride et de réseautage.

Après, le ton pour cette année a été donné par le méga exercice iranien, Grand Prophète 17 où le monde entier a assisté à l’une des manifestations la plus performante des tirs de drone-missiles quand 16 missiles balistiques de précision se sont joint aux 10 drones kamikazes pour pulvériser l’un des bastions les mieux protégés de l’axe US-Israël au Moyen-Orient, près de Dimona, soit une réplique d’un centre de miniaturisation des bombes nucléaires. Après tout pourquoi pas, puisque la Résistance fait désormais partie de la méga bataille Est-Empire…  

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV