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Dernier bastion de Riyad sur l'axe sud cède

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le district stratégique d'al-Falaj dernière base des forces de l'ex-président yéménite Mansour Hadi à Maarib est tombé, le 11 novembre 2021. @Pars Today

La Résistance yéménite continue l'opération de libération de Maarib et le dernier bastion de l'ex-président fugitif , Manour Hadi, à Maarib a été tombé. Dans une telle situation, le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé Ansarallah à mettre fin immédiatement à la guerre de Maarib, ce que Sanaa a refusé. 

Le site d'information « Yemen News Portal » (Al-Bawaba Al-Alamiya Al-Akhbariya) a rapporté que la zone stratégique d'Al-Falaj dans la ville de Wadi Obaida, au sud de Maarib, avait été libérée.

Des sources d'information yéménites ont rapporté la libération d'une zone stratégique au sud de la ville de Maarib.

Le site d'information « Yemen News Portal » a rapporté que la zone stratégique d'Al-Falaj dans la ville de Wadi Obaida a été libérée. Le village était la dernière base militaire du gouvernement yéménite démissionnaire d’Abd Rabbo Mansour Hadi dans le sud de Maarib.

Des sources d'information affiliées au Congrès yéménite pour la réforme (Al-Islah) ont également rapporté que les corps de 11 officiers et de dizaines de soldats fidèles à l’ancien gouvernement yéménite et d'Al-Islah ont été enterrés jeudi 11 novembre.

La source a également rapporté que ces personnes avaient été tuées lors d'affrontements, ces dernières heures avec les forces armées de Sanaa dans le district d'Al-Falaj.

Le site Web « Yemen Press Portal » a également cité des sources militaires selon lesquelles les forces de l’armée régulière yéménite avaient avancé vers des positions stratégiques au sud et à l'est d'Al-Wadi après avoir libéré Al-Falaj.

Selon ces sources, les forces yéménites ont atteint près des quartiers sud de la ville de Maarib et un grand nombre de forces affiliées au gouvernement démissionnaire de Mansour Hadi ont fui vers le centre-ville.

Les forces yéménites ont investi Maarib sur trois axes et la ville stratégique tombera bientôt.

L'Arabie saoudite, à la tête d'une coalition arabe soutenue par les États-Unis, a lancé une agression militaire contre le Yémen et imposé un blocus terrestre, aérien et maritime le 26 avril 2015, affirmant qu'elle tentait de faire revenir le président yéménite démissionnaire au pouvoir.

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L'agression militaire n'a atteint aucun des objectifs de la coalition saoudienne et ne s'est accompagnée que de la mort et des blessures de dizaines de milliers de Yéménites, du déplacement de millions de personnes, de la destruction des infrastructures du pays et de la propagation de la famine et des maladies infectieuses.

En réaction à l’avancée de l’armée et d’Ansarallah du Yémen à Maarib, le Conseil de sécurité des Nations unies a appelé l’axe de la Résistance a arrêter aussitôt ses progressions dans la province stratégique. Cependant,  y réagissant un membre du bureau politique du Mouvement d’Ansarallah a souligné que que l’opération de libération de Maarib se poursuivra.

Le membre du bureau politique du mouvement yéménite Ansarallah, Mohammad al-Bukhaiti, a réagi à une déclaration de cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à la fin immédiate du conflit à Maarib.

Al-Bukhaiti a écrit sur Twitter : « Nos opérations militaires à l'intérieur et à l'extérieur du pays se poursuivront jusqu'à la libération  du dernier pouce de notre territoire, la levée du siège terrestre, maritime et aérien du Yémen ».

« Les pays du monde doivent, a souligné le responsable d’Ansarallah, respecter la volonté des Yéménites de restaurer leur souveraineté et leur indépendance, que cela soit réalisé grâce à une approche pacifique ou par la guerre. »

L'ambassadeur d'Arabie saoudite au Yémen, Mohammed al-Jaber, a rencontré mercredi 10 novembre les représentants des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (États-Unis, Grande-Bretagne, Chine, Russie et France).

Les représentants des cinq pays ont insisté dans une déclaration conjointe à l'issue de la réunion sur la nécessité d'une solution politique pour mettre fin à la crise yéménite et appelant à la fin du conflit dans la province centrale yéménite de Maarib.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV