Disons que pour cette toute dernière étape avant la prise de Maarib, et ses sites pétroliers à Safer où Américains et Britanniques restent campés sur leurs positions, quitte à croire à un miracle qui tomberait soudain su ciel et leur sauverait de irréversible sort qui est le leur, méga capitulation face à Ansarallah, ce dernier a réservé le meilleur de son arsenal : outre les missiles 358 qui a réutilisé il y a deux jours pour chasser sa dixième drones américains de ces dernières semaines et de type Scan Eagle, la Résistance yéménite a mis à l'heure des "clip a missiles", soit cette sorte de mitrailleuse balistique qu consiste à lancer non pas un seul engin de précision, comme fut le cas pour les sites pétroliers d'Aramco à Raas Tanoura ou à Djedda mais entre trois et cinq missiles, et non pas sur une seule et unique cible militaire mais sur plusieurs, en l’occurrence des bases militaires, de façon à raser ce qui reste des forces d'occupation à Maarib mais aussi leurs soutien américano-britannique qui contournent depuis le sud du royaume à piloter les combats bien qu'ils les savent complètement perdu. Ce matin et alors même que l'ONU a décrété pour la première fois depuis sept ans des sanctions contre plusieurs officiers de l'armée yéménite, signe que les choses vont très mal, les Américains et leurs satellite"s au conseil de sécurité cumulaient les appels à la cessation des combats à Maarib.
Les Yankee, eux, en sont même à être disponibles à revoir les pans entiers de leurs cessez le feu de pacotille, si Ansarallah cesse son avancée. Ils l'ont dit aux Omanis dont les liens avec Sanaa est très bons. Côté saoudien, c'est la folie et la panique puissance 1000, les avions saoudiens bombardant sans arrêt Maarib, Sanaa, Sadaa, non pas à coup de bombe classique mais à l'aide des missiles made in Israël Stand-off puisque le ciel de Maarib est désormais sous protection des missiles intercepteurs de la Résistance. Ainsi alors que les médias saoudiens continuent à prendre les vessies pour les lanterne et à prétendre que missiles et drones des "Houthis" sont inexorablement interceptés, le général Saree, porte-parole des forces yéménites a fait état il y a quelques heures d'une "contre-attaque exceptionnelle" contre la région sud-ouest saoudienne d'Assir, tuant et blessant "un grand nombre d'officiers et de forces saoudiennes ». « Les forces de défense yéménites ont tiré trois missiles balistiques lors de l'opération de mercredi contre la province de Dhahran al-Jonub à Asir », s’est-il félicité sur son compte Twitter.
Il a précisé que la cible exacte de l'opération était un camp appartenant au premier régiment de l'armée saoudienne. Mais le rayon des missiles n'en est pas resté là, les forces yéménites ayant également tiré deux missiles balistiques contre le camp d'entraînement appartenant aux mercenaires dirigés par les Saoudiens dans la partie ouest de la province yéménite de Taëz puis, deux autres missiles balistiques sur des mercenaires de la coalition saoudienne à al-Balq al-Awsat et une autre base à Maarib. Une vraie tempête quoi!
Le porte-parole des forces armées yéménites a ajouté que des dizaines de mercenaires, d'officiers et de forces de la coalition saoudiens, en particulier le commandant du 1er régiment, ont été tués ou blessés lors de l'opération à Dhahran al-Janub. Le jeur est-ce fini enfin ? Même le Sioniste américain Schenker y croit. L'ex sous-secrétaire d'État américain, David Schenker a écrit dans un article publié par l'Institut américain d'études stratégiques au Moyen-Orient que « les ennemis de Washington gagneront cette guerre dans peu de temps et contrôleront les ressources énergétiques du Yémen". Il appelle donc l'administration Biden à " formuler un plan alternatif consistant à travailler avec les Saoudiens pour mieux armer et organiser le gouvernement Hadi et ses alliés locaux, ou en ordonnant à l'armée américaine d'y intervenir directement." Car 400 000 barils de pétrole par jour tirés de Safer et à en faire bénéficier Ansarallah auquel rallient désormais des dizaines de tribus yéménites, ex alliés de Riyad, cela vaut que Biden envoie des marines de Lahjj ou de Mahra vers le centre à Maarib.
L'appel du Sioniste a d'ailleurs été exaucé Washington ayant envoyé un escadron d'avions sur la base de Sultan en Arabie saoudite et un dragueur de mines en mer Rouge, et a conclu un accord de missiles air-air avec l'Arabie saoudite d'une valeur de 650 millions de dollars... Aujou'dui même l'armée yéméneite a été sanctionnée... Or La vérité est que Washington et ses mandataires régionaux ont puisé toutes leurs cartes et ils sont en manque total d'alternative et d'options à moins que Schenker ne réussisse à pousser l'administration à laisser tomber les masques et à engager ses troupes directement dans la guerre. Le Pentagone le fera? Au fait cette guerre que les Etats-Unis ont commencé contre le Yémen pour éliminer leurs rivaux sino-russe de l'Est dans le détroit de Bab el-Mandeb, ils l'ont commencé en partie pour permettre à l'entité sioniste d'étendre aux frais de Riyad et d'Abou Dhabi sa présence en mer Rouge. Une présence militaire certes mais aussi énergétiques. Dire que cette guerre risque de finir en queue de poisson avec l’émergence d'une puissance armée mer rougienne de taille d'Ansarallah qui plus est, s’apprête à se "pétrolier" tout en ayant la capacité de contrôler le flux du pétrole saoudien à coup de ses drones et missiles, cela ne revient pas à une simple défaite militaire mais à une défaite géostratégique.
Les sources bien informées indiquent que le Baluk du Nord et le Baluk de l'Est», et la région stratégique d’al-Falaj », sont sous le contrôle de l'armée et d’Ansarallah et la bataille se rapproche de plus en plus de la résidence du gouverneur de Maarib, sultan al-Arada. Parallèlement aux progrès militaires, Sanaa ranime les lignes de communication et de négociation.
Les tribus Obeida du district de Wadi, dernier fief de la coalition d'agression, ont annoncé qu'elles "ne permettraient pas à la coalition de transformer leur pays en champ de bataille", jurant de s'opposer à ceux qui tentent d'entraîner des combats dans leur district. Cette évolution intervient quelques jours après l'arrivée à Sanaa d'importantes délégations tribales de 1 500 hommes du district d'al-Abdiyyah et ses notables. Le leader d’Ansarallah Abdul-Malik Badr al-Din al-Houthi, les a reçus chaleureusement, alors même qu'au cours des dernières semaines ils avaient fait face aux combattants de la Résistance. Cette amnistie, tolérance et réconciliation, et ce qu'ils ont entendu d’Abdul-Malik al-Houthi et de son initiative de libérer leurs prisonniers, auront inévitablement des effets forts pour dissiper les campagnes de désinformation visant à diaboliser Ansarallah. D'ors et déjà, beaucoup voient à travers les "Houthis", un " Hezbollah en acte", propre à faire du Yémen un Liban "bis".