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Défaite cuisante Israël-Euro-Com-CentCome dans le ciel syrien le 3 novembre. La riposte syrienne imminente...

La frappe balistique du mai 2018 de la Syrie contre Israël (Archives)

Cette attaque au missile anti blindé « tir et oublie » de type Tammuz que l’entité sioniste a tenté ce 30 octobre lors de son raid visant Dimass à l’ouest de la capitale syrienne, de faire passer pour un missile « sol-sol », missile qu’il décrit comme étant un engin de « dernier recours », mais qui date déjà du siècle dernier quand la Syrie ne s’était pas encore reconverti à la Résistance et que partant, les parrains anglosaxons Israël continuaient avec un certain succès et on en a vu le déplorable impact à travers la capitulation de la grande Egypte, à vendre la fable du Nil à l’Euphrate au monde entier, il va falloir que Raphael en produise des tonnes même si de l’aveu de Ynet, c’est là « une dérive économiquement fatale pour la campagne israélienne en Syrie » qui coûterait au moins six fois plus chère à Israël pour chaque missile tiré, les engins air-sol de type Delilah de 50 000 dollars par tête coûtant un sixième du prix de Tammuz.

Mais, vu ce qui vient de se passer cette nuit de 2 à 3 novembre dans la banlieue est et nord-ouest de Damas et entre autres à Zakiya, juste avant minuit où l’armée de l’air israélienne, quelque peu remontée pour cause de ses F-35 Adir qui, quelques heures auparavant « s’étaient exercés, soutenus par quelque 70 chasseurs occidentaux, de type F-16, Rafale, Mirage2000, Typhon à engager des combats, puis à abattre les Su-57 russe dans le ciel de Hmeimim », Israël n’a pas trop de choix. Pourquoi ?

Eh bien, n’en déplaise à Israël et consœurs, Zakiya est militairement intact, en dépit de cette flopée de missiles air-sol tirés inutilement cette nuit depuis le Golan occupé, puisque le ciel syrien, déjà lourdement armé par Pantsir-S, S-200 et Buk M2E s’est connecté entre autres et depuis l’été à de redoutables radars Meraj-4, dont les performances sont compatibles avec la détection de missiles de croisière, balistique, drones et avions furtifs y compris le F-35 Adir car il s’agit d’un système radar au sol qui surveille, découvre et trace des objets tridimensionnels à longue portée et émet une alarme précoce et que de surcroît, il est équipé de systèmes de guerre électronique de pointe et d'une salle de commandement et tout ceci pour découvrir et tracer 200 cibles simultanément.

Et puis son système DME jouit d’une technologie de radionavigation basée sur un transpondeur qui est utilisée dans les aéroports civils pour le contact de la station au sol avec le pilote. Un pareil système radar s’allie à des missiles intercepteurs Sayyad-2, de 20 à 25 pourcent plus allongé que le PAC-1 américain et d’une portée nettement plus importante que le BUK M1 russe (75 km) pour faire échec à la campagne de guerre dans la guerre israélienne.

En d’autres termes, le chapitre « aérienne » d’Israël en Syrie est désormais clos et même si l’Armée de l’air sioniste doublait de taille il n’est plus possible qu’elle puisse faire bouger d’un iota la Résistance du Levant. Reste que cette obsession frénétique israélienne, son refus maladif à se rendre à l’évidence, ne peut s’inscrire dans la durée et qu’elle demande une riposte radicale dont le volet anti US a eu lieu le 30 octobre à al-Tanf, cette base illégale US près de l’Irak et de la Jordanie, avec ses 1000 militaires US et ses 18 000 supplétifs terroristes, et surtout sa bulle de DCA sans cesse épaississante et en connexion avec celle de la Jordanie et des bases US en Irak. La bataille Israël/Résistance tend-t-elle à se placer au sol après la défaite israélienne dans le ciel ? Visiblement et il semblerait même que le Résistance ait tout fait pour pousser l’entité sur ce terrain. Car, que ce soit dit en passant, en termes balistiques, ce ne sera pas Israël, une base aérienne grandeur nature confectionnée en 60 ans d’efforts et à coup des milliards de dollars qui saurait peser ne serait-ce qu’un tout petit peu dans la balance.

Photo: le missile Tammuz/Ynet

Les missiles tactiques « syriens » dont un seul s’est abattu avec précision en avril à 30 km de Dimona l’a bien prouvé. Et puis la Syrie n’a que ce genre de  M-600 (Fateh-110) à noyer balistiquement Israël. Elle a aussi le missile Golan-1, un missile sol-sol, un vrai pas un tiret oublie qui est de haute précision, d’une portée de 300 km en moyenne et d’une longueur de plus de 11 mètres avec une ogive à fragmentation et une marge d’erreur de 400 mètres. Et disons que les sites balistiques syriens en possèdent une multitude.

Mais il y a aussi le Golan-1 et 2, missiles à longue portée ou cet autre engin ou SS-21 là aussi équipé d’une ogive de 120 kg... Avec le Golan-1 et 2, le Centre et le Sud d’Israël sont largement exposées tout comme toutes les bases que l’entité possède à Tel-Aviv, à Haïfa, à Dimona, à Eilat à Ashkelon et à « Beer Sheba »... La question qui se pose d’emblée serait alors celle-ci : le vieux Tammuz israélien tiendra-t-il le coup si l’arsenal sol-sol de la Syrie se met à s’activer contre Israël par exemple à partir du Golan? Certaines sources évoquaient même la présence de quelques 800 missiles sol-sol à longue portée dans les réserves militaires de Qalamoun qu’Israël, on le sait, a bombardé pendant dix ans, mais en vain…. Même Biden qui y revenait implicitement ce 30 octobre à l’occasion du sommet de Rome répondrait "non". DEBKAfile, site proche du renseignement israélien y revient : 

«  Les États-Unis ont renoncé à demander à l'Iran et à ses alliés d'arrêter le développement de missiles balistiques et leur campagne de  ‘’’déstabilisation régionale’’ et tout ceci pour renégocier un accord nucléaire avec l'Iran. … Vue d'Israël, l'administration Biden est revenue sur son acceptation antérieure de la nécessité de restreindre la belligérance régionale et les missiles balistiques de l'Iran et de ses alliés .. Certes ce 30 octobre, le président américain a également déclaré que  « En ce qui concerne la question de savoir comment nous allons réagir aux mesures prises par eux contre les intérêts des États-Unis – qu'il s'agisse de frappes de drones ou de quoi que ce soit d'autre – est-ce que nous allons répondre, et nous allons continuer à répondre » .. Mais près de deux semaines après la frappe aux drones contre al-Tanf, rien n’est venu ; Israël y a perdu ses relais et craint même que les Shahed-136 iraniens visent cette fois son territoire .. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV