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Le cuisant aveu que contient le tir du premier missile sol-sol de toute histoire d'Israël contre Dimas ce 30 octobre

Le réseau de la DCA intégrée inter Résistance ( Washington Institut)

C’est faux archi-faux de prétendre comme le fait ce matin le gourou Bennett qu’entre US-Israël d’une part et l’axe de Résistance de l’autre, « c’est la guerre froide qui se poursuit ». Et bien non, c’est chaud voir chaud bouillant ce qui se passe en ce moment dans le ciel du Moyen Orient : Le 30 octobre vers midi, alors même que l’exercice aérien « international » Blue Flag, qui se déroule depuis au moins deux semaines en présence des principales armées de l’air occidentale, britannique, française, italienne, grecque, chypriote plus des annexes indiens et émiratis et jordanienne entrait dans son 15ème jour, et que la presse sioniste faisait tout un tas sur un exercice « multifront » imminent, destiné, lui aussi, à simuler une « contre-guerre multifront face à l’Iran et à ses proxies » notamment avec une phase « Haïfa contre missiles tactiques du Hezbollah », l’ouest de Damas, Ad Dimas, a été pris pour cible d’un missile sol –sol que DEBKA, site proche du renseignement de l’armée sioniste décrit comme étant « de haute précision », ce, en totale rupture avec près de 10 ans de « campagne de guerre dans la guerre » qui usait et abusait de ces missiles de croisière air-sol de type « AGM », ou « Delilah » que les F-16 israéliens tiraient il n’y pas si longtemps depuis le Golan occupé ou le sud libanais quand ce n’était pas le ciel d’al-Tanf.

Ce caractère « inhabituel sol-sol», DEBKA l’explique en renvoyant le lecteur à la rencontre Bennett-Poutine le 21 octobre à Sotchi où ce dernier aurait demandé deux choses à son hôte « Renonce aux missiles Air-Sol », « Avertis la Russie avant chaque coup »… et « Tu auras toute latitude de frapper la Syrie »...Et pourtant, il y a bien quelque chose de légèrement abêtissant dans cette explication quand on regarde de près les clichés ou encore la vidéo de cette attaque qui envahit depuis quelques heures la toile: la cible, perchée quelque part en haut d’une colline  isolée n’a rien ni d’un complexe militaire ni d’une usine de missile encore moins d’une cité balistique sous terrain.

Vidéo: Israël se désespère de son armée de l'air et feint d'être une puissance balistique. Tir d'un missile sol-sol, le 30 octobre contre Dimas 

  À quoi joue donc Israël ?

À occulter une terrifiante « réalité dont a fait écho il y a quelques jours Haaretz, au risque de provoquer les démentis frénétiques de l’état-major de l’armée israélienne. Et c’est à la dissimulation de cette cuisante et fatale réalité que renvoient le « Blue flag 2021 », ou encore cet autre exercice « multrifront » qu’Israël mène ce dimanche et avec fracas avec l’appui direct du CentCom ou encore cet autre coup de pub crié sur tous les toits ce 30 octobre par le porte-parole de l’armée sioniste Avichai Adraee et qui a consisté à ce que  «les chasseurs de classe F-15 de l’armée de l’air israélienne escortent un bombardier américain B-1B »  alors «qu' il traversait non pas le golfe Persique mais précisons-le «  l'espace aérien israélien en direction de la région du golfe Persique » !

C’est quoi cette cuisante et mortelle réalité ? et bien au terme de 16 ans d’efforts à compter depuis la «révolution du cèdre de 2005 » qui visait par assassinat politique interposé ( Rafic Hariri) à chasser la Syrie du sud du Liban, à annexer le ciel du sud libanais à celui d’Israël dans le stricte objectif de la guerre anti syrienne ultérieur, Israël est liquidé dans le ciel du Levant. Sinon comment interpréter qu’Israël pays producteur de missiles air sol, de beaux F-16, de reluisant F-35 passe soudain du mode d’attaque aérienne air sol, au mode d’attaque balistique sol-sol, un domaine qu’il ne maîtrise guerre et où il est de surcroît sous l’emprise de la Résistance ? Or cette perte du ciel du Levant semble se compléter depuis un certain 20 octobre, où l’Amérique aurait  compris que toute obstination à vouloir couvrir Israël dans le ciel d’al-Tanf risque de lui coûter la vie de ses 900 officiers de renseignement qu’ils maintiennent en Syrie orientale d’abord  pour voler le pétrole syrien, puis pour foutre le chaos à la fois en Irak mais aussi à Homs puisqu’un empire même finissant, il se doit de foutre le "me…"

Mais ce n’est pas tout : cette cuisante réalité qui a forcé Israël à passer du mode air-sol au mode sol-sol avec tout le risque qu’un tel choix forcé lui fait courir, s’explique aussi par ce que Haaretz révélait il y a quelques jours en termes d’interception et partant de possible abattage dans le ciel du Levant de F-16 israéliens par des radars que «  les iraniens auraient fourni à l’armée syrienne voire au Hezbollah et ce en dépit des 1000 frappes qu’Israël a lancées contre la Syrie» :

« Mais le défi dépasse largement un ou deux radars, ou encore ce redoutable système Khordad-3, équipé de systèmes électro-optiques, et capable de découvrir et de suivre passivement ses cibles furtifs et doté de missiles intercepteurs Taer 2B d’une portée de 50 kms et à même d’engager 4 cibles … ce qui s’est produit le 20 octobre à al-Tanf et qui a de facto brisé le périmètre sécuritaire de 55 kms autour de cette base en défaveur d’Israël, est allé plus loin poussant les Américains à retirer leur soutien aérien à Israël. Ils l’ont fait certes pour préserver la vie de leurs effectifs en Syrie orientale par crainte de drones et de missiles made in Iran mais ils l’ont fait aussi et peut être parce que ce réseaux de DCA intégrée dont les éléments se trouvent déjà en Irak, en Syrie, au Liban voire à Gaza est désormais une réalité et qu’outre les F-16 israéliens, les chasseurs US risqueraient leur peau s’ils s’aventurent trop dans le ciel du Levant.

 En 2019 The Washington Institut mettait déjà en garde contre une « DCA intégrée inter Résistance » en imaginant trois scénarios, si l’Iran parvenait à faire infiltrer son Bavard 373 ou son S-300/S-400 fait maison en Syrie et à le mettre en connexion avec la DCA russe de la Syrie… Cela pourrait être bientôt le cas. Les trois scénarios se schématisaient ainsi :

À l’époque l’auteur conseillait vivement à Israël de se grouiller pour l’en empêcher, Israël a tout fait mais a lamentablement perdu...Signe des temps, le missile sol-sol tiré contre Dimas a été riposté quelques heures plus tard par une royale attaque anti Us à Connoco. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV