Le vendredi 17 juillet, l’US Air Force a annoncé un déploiement massif des avions furtifs F-22 appartenant aux escadrons d’Alaska et d’Hawaï dans les îles de Guam et Tinyan au Pacifique et ce dans le cadre d’un exercice à tenir dans les tous prochains jours et baptisé « Pacific Iron 2021 ». Outre cette inhabituelle mobilisation d’avions de 5e génération US qui suivant la quasi-totalité des analystes serait un signal direct à l’adresse de la Chine de l’intention US de déployer ses outils « les plus avancés » en cas de conflit majeur, les Yankee activeront dix avions F-15E de l’Idaho Squadron, deux avions de transport Hercules d’une base au Japon et 800 membres d’équipage participeront également à la manœuvre et tout ceci pour prouver les capacités multitâches de l’US Air Force à mener des opérations simulées de vols de proximité depuis les aéroports locaux ».
Cité par The Drive, le commandant du commandement aérien US, le général Ken Wilsbach va même jusqu’ à lancer : « Il n’y a jamais eu autant de rapaces dans l’arène d’activité de la Pacific Air Force Si j’étais la Chine, je ferais attention à ce message, qu’il leur soit adressé ou non. La capacité qui existe dans un avion ainsi que la flexibilité et le caractère de l’US Air Force pour atteindre des distances remontent à l’époque de la Première Guerre mondiale, et la Chine n’a pas la capacité de copier cela. Pareil exercice pourrait avoir lieu au Japon et en Corée du Sud voire dans toutes les régions proches de la Chine continentale »
28 PLA aircraft (Y-8 ASW, H-6*4, Y-8 EW, KJ-500 AEW&C*2, J-16*14 and J-11*6) entered #Taiwan’s southwest ADIZ on June. 15, 2021. Please check our official website for more information: https://t.co/JnfN8bOwgl pic.twitter.com/MBJv2jbNMZ
— 國防部 Ministry of National Defense, R.O.C. 🇹🇼 (@MoNDefense) June 15, 2021
Y a –t-il un quelconque lien entre cette visite à l’improviste et cette mobilisation massive de F-22 US qui s’implantent visiblement pour une longue durée et , sous prétexte d’un exercice aérien majeur, aux portes de la Chine mais encore au sud-est de la Russie ?
Vu les événements qui se succèdent depuis début mai sur cette vaste zone de combat anti-US que sont devenus les pays de l’axe de la Résistance, il serait simpliste de n’y voir aucun rapport. Du 11 à 21 mai, la branche la plus opérationnelle de l’US Air Force au monde, le dénommé Israël avec ses centaines d’escadrons de F-15, de F16, F-18, de F-35 Adir, équipés de centaines de tonnes de GBU et de JDAM larguées sur une petite bande de quelques dizaines de kilomètres, Gaza, s’est effondrée sous les yeux ahuris d’un Pentagone qui en a eu le souffle coupé de voir des milliers de missiles tactiques Ayyash 250, Qassem, A-120, ayant tous de près ou de loin des apparentés avec le fameux Fateh 110 iranien s’abattre, invariablement et depuis le sud d’Israël, sur ports , aéroports, bases aériennes, pipelines, sites offshores sionistes sans que les frappes aériennes puissent les arrêter, ne serait-ce qu’un seul instant.
Il fallait que l’Amérique tente une inversion de la donne, un retour à l’état de grâce de l’US Air Force que la Résistance continuait à défier rien qu’en faisant parader fin juin, ses drones ses missiles, ses chars et ses blindés sous le nez US dans un Irak, encore sous l’occupation. Et ce fut la fatale erreur du 25 juin quand les F-16 et les F-15 US, boutés hors du ciel de l’Irak, ont décollé moyennant des millions de dollars de frais par heures depuis trois des bases golfiennes US ( Emirats, Arabie, Qatar » pour venir frapper trois postes frontières des Hachd à Abou Kamal et à Qaem. Il a fallu à peine 10 jours pour que soit célébré le pire 4 juillet de toute l’histoire des Etats Unis d’Amérique. Entre 4 au 14 juillet, 10 opérations aux missiles et aux drones irako-syriennes ont ciblé les bases américaines à Bagdad, à al-Anbar, à Erbil mais aussi et pour la première fois depuis 2015, en Syrie orientale à savoir à al-Omar et à Connoco, où Américains et acolytes tournent et retournent le pétrole syrien par Erbil et Turquie interposés à destination d’Israël.
L’USA Air a-t-elle riposté ? Du tout ? Une toute dernière information fait état d’une débandade quasi-totale dans les rangs des troupes US à Deir ez-Zor où des assauts à répétition contre les villages et les localités environnants se poursuivent à l’aide des unités héliportées et des Yankee qui n’osent plus mettre le pied au sol par crainte d’être pris pour cible de roquette, de drones ou de missiles. Et la campagne balistique et dronesque anti-US en Syrie, qui a brisé en mille morceau l’impunité des troupes américaines retranchées depuis 6 ans derrières Daech et FDS ne fait que commencer.
Alors qu’en Jordanie, l’US Air Force est en pleine opération de déménagement-réaménagement pour accueillir très prochainement ses unités en débandade en Irak, la Résistance lui prépare un remake des opérations anti-Israël de mai sur le triangle frontalier Syrie/Jordanie/Irak. Il y a peu, son arsenal a vu l’émergence de pièces propres à bousiller un peu plus les capacités de l’US Air Force : l’axe de la Résistance vient de réaliser un assaut « quantique » en la matière propre à effrayer les plus vaniteux des Yankee : ainsi les roquettes ailées Faji-5 ou encore de redoutables missiles Fateh-110 seraient sur le point d’être remplacés par des clips à missiles.
Face à un essaim de missiles, la DCA intégrée US perdra une importante partie de son efficacité. Prenons comme exemple un système de défense antiaérienne de type Patriot ! Chaque batterie de Patriot est en mesure de confronter huit missiles en même temps. Alors, si huit missiles sont tirés en même temps vers une batterie de Patriot, celle-ci sera obligée de se décharger complètement pour pouvoir les intercepter.
Dans ce cas-là, même si Patriot réussit à neutraliser tous les huit missiles, un grand problème reste à résoudre ; il ne lui reste plus de missiles à tirer en cas d’une nouvelle attaque et il lui faudrait pas mal de temps pour être chargée de nouveau. Voici un laps de temps duquel la partie adverse pourrait bénéficier pour lancer une nouvelle attaque soit par ses unités balistiques et aériennes soit par ses drones. Le cœur balistique de ce système est constitué de Fath, un engin qui mesure la moitié du missile Fateh 110, soit 4 mètres. Son ogive est comparée à l'ogive du missile monoconique Fateh-110, en raison de la petite taille du missile. Avec un poids d'environ 850 à 1100 kg, Fath a une portée d’au moins 80 à 100 km. Puis l'utilisation de la technologie du corps en composite offre une portée de 130 à 170 km. La mitraillette balistique made in Iran a-t-elle tonné le la première semaine de juillet à Connoco ou al-Omar? On l’ignore. Tout ce qu’on sait c’est qu’elle a poussé le F-22 US et ses paires à « prendre le large pour le Pacifique ».
Les États-Unis se préparent à retirer leurs chasseurs du Moyen-Orient et à les mobiliser dans des bases aériennes américaines, à proximité du théâtre des futures opérations aériennes, c'est-à-dire à proximité de la Chine populaire et du sud-est de la Russie et le haut diplomate chinois serait venu dans la région pour en comprendre la raison… En terre de Résistance, on ne se contente pas de montrer les muscles quand on est attaqué mais on attaque… Et de plus en plus ont agi en mode « préventive »...