Le mercredi 22 septembre, à peu au même moment où les USA faisaient une première tentative de nivelage post 29 juillet,- jour où une frappe aérienne israélienne contre la Résistance a été ripostée par une frappe navale par drone interposée visant le Mercer Street-, en annonçant l'arrivée de la Ve flotte à Beyrouth, et ce, on s'en doute, puisque la frappe contre le Mercer Street qui s'est déroulée en représailles à un raid aérien et que du coup elle a étendu le champ de la bataille aux mers de la région quitte à amoindrir encore davantage le poids de l'armée de l'air US/Israël dans les rapports de force, Israël a subi un double revers aériens : deux de ses drones de reconnaissance de type respectivement de IAI Heron et de Skylark UAV ont été interceptés et abattus dans le ciel du Golan et de Quneitra. L'action de la DCA renouvelée syrienne qui en est désormais à intercepter et à détruire des cibles de si petit surface radar que ces deux types de drones de reconnaissance et qui semble avoir intégré quelques pièces iraniens genre "Majid" ou " Zolfaghar", tous deux des DCA conçus à l'effet d’interception et de destruction de missiles de croisière et de drone, mise à côté il y a en effet un sens à déceler à ce recours hystérique d'Israël aux drones.
En effet, en Israël personne n'a osé reconnaître jusqu'ici l'échec flagrant de la campagne de guerre dans la guerre israélienne contre la Syrie et le fait que ces 10000 frappes lancées contre la République arabe pour y éliminer l'Iran et le Hezbollah auraient fait de Quneitra et du Golan, une base missiles tactiques-dispositifs de guerre électroniques, dont la portée va jusqu'au Néguev au sud d'Israël, comme l'a prouvé ce missile sol-sol syrien tiré en avril et ayant traversé le ciel de la Jordanie avant de s'abattre à 30 km du réacteur de Dimona. Aucun chroniqueur militaire sioniste n'a pas non plus osé d'avouer que ces 10 000 frappes ont plutôt fait l'affaire de la Résistance puisqu'elles ont fini par retourner la Russie contre Tel Aviv et la convaincre de "nettoyer pour de bonne Deraa des terroristes pro-Israël, ce qu'elle va aussi faire pour Idlib puisqu'au stade où en est la Syrie et la région, le duo Ankara-Tel-Aviv ne sert ni l'intérêt russe ni l'intérêt US.
En ce sens, il est donc trop demandé aux chroniqueurs israéliens de reconnaître le vrai sens de ce recours fou aux drones en termes militaires et pourtant c'est clair comme l'eau de la roche : les F-16 israéliens ne servent plus à rien! outre que le ciel syrien est hermétiquement barricadé par des batteries de DCA "non statique" capables de chasser à plus de 90% les missiles tirés, la Syrie possède des missiles intercepteurs qui pourchasse les F-16 dans le ciel de la Jordanie, dans celui du sud Liban, et même dans le ciel israélien et ce n'est pas les deux frappes israélienne du 20 août et du premier septembre où deux missiles SA-5 ont pénétré le ciel de lamer Morte et de Gush Dan qui démentiraient cette assertion. Aussi, et tout comme les Yankee dont le chef du CentCom avouait que son US Air Force avait perdu son aura face aux drones de la Résistance, aveu qui l'a m^me poussé à créer un "Task Force" de drone à Bahreïn, Israël se couche et se rend, reconnaissant la encore que l'époque des chasseurs et bombardiers est terminée.
Sauf que il y a une nette différence entre les raids aux drones qu'Israël s’apprêtaient à lancer contre la Syrie en lieu et place de ses frappes aériennes et ceux que la Syrie lui lanceraient en riposte. Au fait alors que la campagne de guerre dans la guerre israélienne a nettement contribué à renforcer de frappe en frappe la DCA syrienne, à la consolider et à l'optimiser, de façon à placer la Syrie sous une bulle de défense quasi implacable, l'entité sioniste dont la défense aérienne est sortie agonisante de 11 jours de la bataille balistique du mois de mai contre Gaza, en est au point où même les Yankee n'aimeraient en entendre parler de Dôme de fer.
Les démocrates du Congrès américain étaient mardi 21 septembre sous le feu des critiques des républicains après avoir retiré d'un projet de loi une enveloppe d'un milliard de dollars destinée à financer le bouclier antimissile israélien «Dôme de fer». Les démocrates ont rapidement affirmé que ces fonds seraient inclus à la place dans un autre texte, le budget annuel de la Défense américaine, qui est débattu cette semaine à la Chambre des représentants.
Au fait, les démocrates progressistes bloquant le financement du Dôme de fer font partie de ceux qui ont poussé à bloquer les armes à destination d'Israël lors de l'opération de l’Epée de Qods en mai. Non pas que les députés US aiment Gaza ou la Syrie ou le Liban. mais bien pour la simple bonne raison que ce serait de l'argent perdu! Outre les coûts de développement du Dôme de fer (un chiffre gardé secret par Israël, mais la seule contribution américaine s'élève déjà à 205 millions de dollars), les USA devront financer les missiles intercepteurs. Un missile intercepteur Tamir coûte environ 50 000 dollars contre quelques centaines de dollars pour une roquette « faite maison » par le Hamas. Ainsi, les 10 et 11 mai, le Hamas a investi environ 250 000 dollars dans son attaque, alors qu'Israël a tiré plus de 10 millions de dollars de missiles intercepteurs.
Alors on y revient encore, le jeu aérien est perdu pour l'axe US/Israël : les sources syriennes n'évoquent pas évidemment comment un Heron ou un SkyLark ont été intercepté mais on compte sur la DCA syrienne et ses différentes pièces russes et iraniennes. Zolfaghar est un système de défense aérienne à basse altitude équipé d'un système de multi-lanceurs mécanisé tandis que Majid se compose d'un double lanceur et d'un système de contrôle de tir électro-optique. Selon les responsables militaires, les deux systèmes sophistiqués de défense aérienne sont capables de frapper des cibles à basse altitude, en particulier des missiles de croisière.
Composés de plusieurs caméras électroniques de vision diurne, thermique et nocturne à haute portée, ces systèmes s’intitulent passifs. Ils n'émettent aucune onde électromagnétique, et donc il est quasiment impossible de détecter leur emplacement et les perturber par les systèmes de guerre électronique. La résolution des images, la possibilité de créer de la mémoire vidéo et la possibilité de les utiliser dans différentes conditions météorologiques sont d'autres capacités de ces systèmes qui en ont fait des équipements appropriés pour frapper des cibles en altitude.
Le système Majid est doté de missiles tirés à l’épaule de type Misagh. En raison des mises à jour apportées au missile Misagh 3, il est plus susceptible d'utiliser ce missile que les autres. Dotés d’une ogive de 1,42 kg. , le missile Misagh 3 est un missile anti-aérien tiré à l’épaule capable de détruire des cibles situées dans une distance de 50 à 5000 mètres et une altitude de 30 à 4000 mètres. Le missile est équipé d'un capteur infrarouge qui attaque la cible en suivant la source d'émission de chaleur (moteur d'avion). De plus, le missile Misagh 3 est équipé d'une technologie de fusible de proximité avec un capteur laser. Le fusible émet un faisceau laser à 360 degrés. Dès que ces faisceaux sont réfléchis par le fuselage, ils font exploser l'ogive du missile et détruisent la cible. Cette technologie est importante car aujourd'hui les hélicoptères et les avions sont équipés de systèmes d'interférence thermique tels que Feller. Équiper le missile Misagh 3 d'un fusible de proximité augmente ses chances de toucher des cibles.
Et combien ça coûte un Majid ou un Zolfaghar? pas des milliards même pas des millions... Ils coutent à peine quelques millires de dollars.