Ces panneaux que le régime israélien a déployés sur l'étroite bande côtière sioniste et dont les photos traînent sans doute à l'heure qu'il est sur les bureaux des généraux du Pentagone à qui le chef d'état-major israélien tente d'expliquer à la fois la nature et l'usage ne peuvent cacher une réalité : le nucléaire Israël est nu au sens propre comme figuré.
Et comment? Dans son édition de samedi DEBKAfile, proche du Renseignement militaire sioniste expliquait que ces panneaux visaient surtout à protéger les sionistes d'un très possible tsunami que provoquerait une supposée "bombe atomique iranienne" laquelle bombe pourrait être larguée par "les navires iraniens au large des côtes israéliennes ". Surtout que l'Iran enrichit désormais son "uranium à 60 pour cent" et qu'à la lumière d'un accord prochain avec Biden, et partant une levée de l'embargo tout irait encore plus rapidement. Plus d'un analyste jugerait une telle vision du monde à la limite de la folie, ce qui est bien normal depuis que l'entité a entendu l'arrivée prochaine de la 77e flotte iranienne en Méditerranée. Car pour faire noyer "Tel-Aviv et Gush Dan" comme s'en avertit DEBKAfile l'Iran a-t-il vraiment besoin de bombe nucléaire? Le régime israélien est le seul détenteur d’armes atomiques en Asie de l’Ouest, le seul à continuer de refuser de rejoindre le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Mêmes certains des pays amis d'Israël en concèdent.
Le Qatar à titre d'exemple qui a déclaré tout récemment que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) devrait surveiller de près les activités nucléaires d'Israël et superviser ses réacteurs nucléaires, soulignant le besoin urgent d'ouvrir les réacteurs atomiques du régime aux inspecteurs.
Israël a jusqu'à présent rejeté les appels mondiaux à rejoindre le TNP, refusant de permettre aux inspecteurs internationaux d'observer son programme nucléaire controversé.
Mansouri, tout en abordant la question de la récente agression brutale du régime de Tel-Aviv contre la bande de Gaza, a en outre demandé s'il existe des garanties qu'Israël n'utilisera pas ses armes de manière irresponsable à l'avenir, y compris la possibilité terrifiante de les utiliser.
Le régime israélien refuse de fournir des informations sur son programme nucléaire, bien qu'on sache que le régime a déjà utilisé la fusion de plutonium enrichi pour fabriquer des armes atomiques.
En 2020, les Occidentaux l'ont reconnu : l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) a déclaré que le nombre d'ogives nucléaires en Israël était passé à 90, contre 80 en 2019. En 2015, l'Institut pour la science et la sécurité internationale (ISIS), basé à Washington DC, a déclaré de son côté qu'Israël avait produit 115 ogives nucléaires depuis qu'il avait commencé à les fabriquer en 1963.
La liste des centres nucléaires d’Israël est à consulter sur le site web Atomic Archive :
1- Centre de recherche nucléaire de Dimona
Installations de production et d'extraction de plutonium, ainsi que d'autres infrastructures liées aux armes.
2- Eilabun
Eilabun, située en Galilée, est la deuxième installation de stockage d'armes d'Israël. Les obus nucléaires tactiques et les mines terrestres font partie de son contenu.
3- Kfar Zekharya
Base présumée de missiles nucléaires et installation de stockage de bombes, non loin de Qods occupée et de la Cisjordanie.
4- Nahal Soreq
Soreq est l'équivalent des laboratoires d'armes nationaux des États-Unis. Le laboratoire s'occupe de la conception et de la construction d'armes ainsi que de la recherche et se situe non loin de Palmachim où est basé l'arsenal d'ICBM israélien.
5- Yodefat
Installation présumée en Galilée et qui sert de site d'assemblage d'armes nucléaires.
6- Tirosh
Apparemment, l'une des deux installations de stockage d'armes nucléaires israéliennes, dans le centre, non loin de Qods occupé et la Cisjordanie. On suppose que Tirosh est le site de stockage d'armes stratégiques, tandis qu'Eilabun est le site de stockage d'armes tactiques.
7- Rafael
Rafael a été responsable de l'assemblage réel des armes nucléaires israéliennes.
Évidement ces dénonciations ne visent pas à faire pression sur Israël mais à tailler pour lui l'image d'un imbattable puissance. Et pourtant..., le 21 avril 2021 alors même que la plus grande usine de fabrication de missiles antimissiles sioniste à Gush Dan venait à exploser, un missile tactique syrien de type Fateh-110 mais acclimatisé et rebaptisé M-600 s'est abattu à 30 km de Dimona en traversant le ciel de la Jordanie sans qu'aucun des 12 sites de DCA pro-Israël qui se trouvaient sur son trajet lève le plus petit doigt: pas d'activation de Dôme de fer, ni de Fronde de David, ni d'Arrow. À peine un mois plus tard des vagues successives de missiles palestiniens se sont abattus du 11 au 21 mai elles aussi sur la moitié sud et centre d'Israël avec en filigrane cette journée de 19 mai où six des plus grandes bases aérienne israéliennes ont été copieusement ciblées à coup de missiles tactiques. Palmachim tout près de Nahal Soreq où sont stockés des ICBM israéliens se trouvait sur la liste.
Quant a Kfar Zekharya ou Tirosh ils ne sont pas trop loin de Qods occupé qui a été elle aussi la cible des missiles de la Résistance. Rafael, non plus n'est nullement inaccessible vu qu'il se place à Gush Dan et que ce cœur hi tech d'Israël a déjà été visé via usine Tomer. En ce sens pas besoin d'une bombe nucléaire pour faire sauter Israël. Surtout si "l'assaillant" dispose d'une marine capable d'expédition en haute mer et que celle-ci envisage d'appareiller non loin des côtes israéliennes en prévision de tout nouveau conflit opposant Gaza à Israël. Après avoir "neutralisé " l'US Air Force dans le ciel du Moyen-Orient, les missiles tactiques de la Résistance tendent même à s'imposer dans tout bras de fer bombe nucléaire VS missile... Car exposés qu'ils sont de partout et sur plusieurs fronts, les arsenaux nucléaires d'Israël ne représentent que des armes de suicide. Sacrés missiles!