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Israël ne peut strictement rien contre le nucléaire iranien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des techniciens travaillent sur le circuit secondaire du réacteur à eau lourde d'Arak, le 23 décembre 2019. (Photo à titre d'illustration de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique via AP)

Ces derniers jours, le régime sioniste, qui est paniqué par les pourparlers de Vienne sur la relance de l’accord nucléaire iranien (Plan global d'action conjoint, PGAC), a tout mis en œuvre pour l’empêcher en envoyant ses représentants aux États-Unis et dans d’autres pays signataires de l’accord sur le nucléaire iranien. Sachant qu’il ne peut pas affecter cet accord, Tel-Aviv a fait état de trois plans contre l’Iran. Ces remarques interviennent alors que certains des hauts responsables d’Israël reconnaissent que Tel-Aviv n’a aucun pouvoir pour influencer l’accord nucléaire iranien. Le bilan d’Israël dans la guerre des Onze Jours à Gaza a démontré bel et bien la faiblesse et l’inefficacité de l’armée et de l’équipement militaire israéliens. Israël s’est agenouillé devant 4 000 missiles et roquettes de la Résistance palestinienne et il a été contraint d’appeler au cessez-le-feu. Par quelle logique ose-t-il menacer un pays comme l’Iran ? Par conséquent, de telles agitations d’Israël ne sont rien d’autre qu’un jeu psychologique. Il est à noter que ce régime incapable d'affronter l’Iran politiquement ou militairement a tenté vainement de perturber le programme nucléaire iranien en commettant des actes terroristes et des sabotages.

Une source israélienne de haut rang a déclaré au journal Haaretz qu’Israël ne peut plus influencer les termes de l’accord nucléaire que les grandes puissances, y compris les États-Unis, entendent signer avec l’Iran.

Selon ce haut responsable, Tel-Aviv a noué des contacts avec Washington au sujet de l’accord nucléaire iranien, mais n’est plus en mesure d’influencer les discussions sur l’accord nucléaire en cours à Vienne.

Le responsable sioniste a prétendu qu’il n’y a actuellement que deux possibilités dans les pourparlers de Vienne : soit les parties reviennent aux termes de l’accord initial en 2015, soit la relance de l’accord nucléaire se heurtera à l’impasse.

Selon le rapport, le nouveau Premier ministre du régime sioniste, Naftali Bennett, a tenu dimanche 4 juillet une réunion consultative avec les ministres et les hauts responsables militaires et de sécurité du régime sur la manière de réagir envers l’accord de Vienne.

Le ministre israélien des Affaires militaires, Benny Gantz, a déclaré dimanche soir, lors d’une réunion avec le Premier ministre Naftali Bennett : « Nous avons un conflit avec l’Iran et nous devons nous défendre. »

Il a ajouté : « Israël continuera à prendre toutes les mesures pour empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires et contrecarrer toute intensification ou tentative de nuire à Israël. Nous le ferons à un moment et à un endroit qui nous conviendraient pour maintenir notre suprématie militaire. »

Haaretz a ajouté qu’au cours des derniers mois, Israël avait fait tout son possible pour faire pression sur l’Iran et exhorter les États-Unis à imposer davantage de sanctions à Téhéran. 

Depuis son entrée en fonction ces dernières semaines, le nouveau cabinet israélien s’est efforcé d’empêcher la relance de l’accord nucléaire iranien en envoyant ses représentants aux États-Unis et aux autres pays signataires du PGAC.

Lors d’une récente rencontre avec le président allemand Frank-Walter Steinmeier à Qods, le Premier ministre israélien a formulé les allégations répétitives et non fondées contre la République islamique d’Iran.

Trois plans israéliens contre l’Iran

Vendredi dernier, l’analyste militaire israélien Alex Fishman a révélé que « le chef d’état-major de l’armée israélienne, Aviv Kochavi, a transmis des messages clairs lors de sa visite à Washington la semaine dernière, qu’au cas où l’administration Biden reviendrait à l’accord nucléaire avec Téhéran, Israël élaborerait des plans d’attaque militaire contre l’Iran. »

Kochavi a ajouté que l’armée israélienne avait élaboré au moins trois plans pour contrecarrer le projet nucléaire iranien et que l’ancien gouvernement israélien dirigé par Benjamin Netanyahu avait alloué un budget à ces plans.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV