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US/OTAN: un premier Kinzhal aurait frappé sur fonds des missiles tactiques de la Résistance visant la base US à Deir ez-Zor

« Six sous-marins hybrides de la classe Kilo lors des exercices en mer Noire et en Méditerranée orientale en 2018. @AFP

Le sommet de Genève et la supposée entente sur quoi il aurait débouché, ne sont plus, la frappe US contre Abou Kamal d'une part et la guerre presque ouverte de l'OTAN contre la présence militaire russe à Tartous et à Hmeimim de l'autre, ayant fin par dissiper tout optimisme. En effet cet équilibre de la terreur qui a basculé en faveur de la Résistance à l'échelle de tout le Moyen Orient et ce, grâce à l'armée de l'air asymétrique de la Résistance, Biden a tenté dans la nuit de 27 à 28 juin de l'inverser en frappant les Hachd al Chaabi en Syrie orientale,  tout en poussant dans le même temps ses affidés au sein de l'OTAN à en faire autant mais en Méditerranée orientale et en mer Noire, croyant sans doute qu'une posture "offensive" faire reculer l'adversaire. 

Mais est-ce le cas? Alors que la Syrie a connu une première riposte anti US hier soir, illustrée par cette puissante attaque aux missiles contre le champ al Omar qu'occupe les USA, attaque qui selon Sputnik aurait fait au moins 7 blessés US, la tension est montée d'un cran au large de Lattaquié ce lundi quand un chasseur britannique de 5e génération, a décollé du groupe aéronaval Queen Elizabeth pour survoler les navires de guerre russes.

La Défense russe a publié lundi soir 28 juin, des images du vol de l'avion de chasse F-35 de 5e génération du porte-avions britannique, Queen Elizabeth, au-dessus des navires de guerre russes et de leur site d'entraînement en Méditerranée orientale. La Grande-Bretagne compte environ 138 chasseurs F-35. L'exercice intervient alors que le porte-avions britannique Queen Elizabeth transportant 10 avions de combat F-35 à bord est stationné dans l'est de la Méditerranée, prétendant vouloir contrer les terroristes de Daech.

Cet incident intervient alors que le ministère russe de la Défense a déployé lundi un certain nombre d'avions de chasse intercepteurs MiG-31 pour "défendre ses bases en Syrie" et étendre des exercices navals que sa marine mène de façon de plus en plus extensive sur la côte ouest syrienne. L'armée russe mène depuis vendredi dernier des exercices aériens et navals pour protéger ses bases en Syrie. La Défense précise que cinq navires de guerre, le croiseur lance-missiles de la garde Moscou et la frégate Admiral Essen de la flotte de la mer Noire mèneront des exercices de défense dans les bases de Hmeimim et de Tartous en Syrie. Moscou a également déclaré avoir envoyé des avions de patrouille maritime, Ilyushin, Tupolev et des avions de combat intercepteurs MiG-31 en Syrie. Le MiG-31 russe est le premier à être déployé en Syrie. Ce chasseur avancé est capable de transporter des missiles supersoniques « Kinzhal » et à une vitesse de Mach 10.

 

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L'axe Syrie-Russie-Résistance opère-t-il en synergie à la fois dans l'est, le nord et au marge de la Syrie à l'effet de de neutraliser la tentative US/OTAN d'inverser la donne géostratégique au Levant? Visiblement. Surtout que dans la vision otanienne des choses, la Méditerranée orientale s'impose déjà comme une prolongation de la mer Noire et que là, les provocations anti-Russie atteignent des sommets. A Londres, le ministère de la Défense en est déjà menace à abattre des chasseurs  au-dessus de la mer Noire et ce, après un incident à quelques kilomètres de Sébastopol impliquant le destroyer britannique Defender, il y a quelques jours de cela. 

"Le Royaume-Uni a annoncé qu'il continuerait à se déplacer librement dans les eaux territoriales russes et qu'en cas d'opposition de la Russie, des avions de guerre russes seraient également attaqués. Il s'agit d'une menace directe de la Grande-Bretagne oblige la Russie à prendre des mesures sévères en cas de violation répétée des eaux territoriales russes par des navires britanniques, en particulier, les experts attirent l'attention sur le fait qu'en cas de répétition de l'incident du navire russe frontières maritimes, après le premier avertissement, les navires hostiles devraient être attaqués s'il n'y a pas de réaction de ces derniers.", note Avia.pro qui ajoute :

"Au Royaume-Uni, ils ont déclaré qu'ils ne pouvaient pas hésiter à détruire deux avions de combat russes qui se sont approchés du destroyer lance-missiles à une distance dangereuse lors de l'incident du 23 juin, mais pour un certain nombre de raisons, ils ne l'ont pas fait. À en juger par les documents précédemment découverts, la violation des eaux territoriales russes a été planifiée à deux reprises, en particulier, sur le schéma de route présenté, le destroyer a d'abord violé les frontières maritimes russes au large de la côte ouest de la Crimée, puis dans la région de Sébastopol".

En effet, face à l'axe US/OTAN, la Syrie et ses alliés ont déjà passé à la contre-offensive.  Selon des sources reprises par les médias russes, les MiG-31K viennent de lancer une première frappe à  missile hypersonique "Dagger". "Les chasseurs MiG-31K arrivés en Syrie ont lancé le missile hypersonique Dragger sur une cible inconnue. Le test aurait certainement été effectué après le décollage du chasseur russe de la base aérienne de Hmeimim, située dans la province syrienne de Lattaquié. ", ajoutent ces sources, citées par " Breaking Defense ".

Des MiG-31K sont déployés sur la base aérienne de Hmeimim, mieux, quatre missiles Kinzhal auraient déjà été livrés à la Syrie en attendant le clash final. Une chose est sûre : le sommet de Genève, la Russie n'y fondait pas de grande espoir, les agissements anti Russie post-sommet l'aidant désormais à mieux trancher. Aussi bien en Syrie qu'en Irak la confrontation militaire offre l'ultime recours pour mettre à la porte l'occupation, note le géopoliticien Nasser Kandil. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV