TV

Sommet de Genève: nouvelle trahison anti-Poutine de Biden et cette fois dans le ciel syrien!

La base aérienne russe à Hmeimim(carte satellite)

A peine 10 jours après le sommet de Genève où Biden a promis à Poutine de ne plus toucher à l'Ukraine à condition que la Russie accepte de travailler avec les USA en Syrie, c'est-à-dire à en tolérer la présence dans le nord est, voire à l'est où les Yankee continuent à pomper le pétrole, les céréales, à réprimer dans le sang  les tribus , à alimenter à partir de deux des 33 bases illégales en Syrie, à savoir al Tanf et Hassaké, un trafic aéro-blindé de terroristes en direction de Homs mais aussi de l'Irak, le compromis a du plombe dans l'aile : côté russe des choses, la soi-disant volonté US de ne plus attiser les velléités anti russes de Kiev a été contrebalancé par cet espèce de fol aventurisme de sa Majesté qui a poussé la Royal Navy d'aller violer les eaux de la Crimée qu'elle dit appartenir à l'Ukraine par HMS Defender interposé à bord duquel se trouvaient des commandos marins russes et ukrainiens. D'ailleurs Londres a affiché un mépris total quand Moscou a convoqué son ambassadeur après avoir ouvert le feu sur son navire de guerre et accusé le ministre britannique de la Défense d'avoir ordonné en personne cette suprême provocation en mer Noire.

Avia.pro, site proche de la défense russe dont les autorités se sont succédés ces deux derniers jours pour mettre les points sur les i et souligner que la Russie n'hésiterait pas, le cas échéant,  à faire usage de l'arme nucléaire tactique pour "défendre son intégrité territoriale", rapporte ce dimanche une "réponse très british" du PM Johnson à la protestation de Moscou : " Le Premier ministre britannique Boris Johnson, en réponse à une note de protestation de la Russie concernant l'invasion d'un destroyer lance-missiles britannique dans les eaux territoriales russes, non seulement ne s'est pas excusé, mais encore s'est mis à menacer la Russie, en notant qu'il était prêt à imposer un siège à la Crimée : « Je pense qu'il était tout à fait approprié d'utiliser les eaux internationales. L'important est que nous ne reconnaissions pas l'annexion de la Crimée par la Russie ". 

Et Sa Majesté n'est pas le seul. Toujours selon Avia.pro, la marine géorgienne vient d’emboîter le pas à Londres : " 

Après l'incident avec le "Defender", les navires de guerre de la marine géorgienne se sont dangereusement approchés des eaux territoriales russes. Il y a quelques heures, près des eaux territoriales de la Russie dans la péninsule de Crimée, deux navires de guerre géorgiens ont été aperçus se dirigeant vers la zone d'exercices militaires de l'OTAN dans la partie ouest de la mer Noire. Selon les experts, les navires de guerre géorgiens se sont délibérément livrés à une telle provocation, sachant pertinemment que les navires de la flotte de la mer Noire de la marine russe seraient mis en état d'alerte en cas d'invasion des eaux russes."

Décidément, on est en plein piège que l'Amérique de Biden a tendu dès le mois janvier à Poutine lequel piège consiste à harceler Moscou au domicile de façon à le pousser à jeter du leste au Moyen Orient et tout ceci, sur fond de promesse de "coexistence pacifique" dans la totalité des dossiers où les deux parties sont en litige. Car côté syrienne du compris de Genève ne semble pas non plus avoir été respecté par les Yankee comme ils en avaient fait la promesse à Genève.

Certes depuis un certain temps,  les amis arabes de Washington se bousculent au portillons de Damas et le MAE US a même un carton d'invitation à la Ligue arabe pour qu'elle participe au sommet de Rome, et ce, sous prétexte d'avoir à l'ordre de débat "la normalisation Ligue-Damas", mais là encore, on sait que Washington cherche à interférer dans les liens Russie-pays arabes de façon à ce que Poutine finisse par lever son black out sur le trafic d'armes et de terroristes en provenance de la Turquie vers le nord de l'Irak et tout ceci sous labelle humanitaire. En effet à Genève, le président russe a refusé de céder sur ce point qui irait mettre le nord syrien sur un plateau d'or entre les mains du Sultan qui de l'Ukraine au Haut-Karabakh en passant par la Syrie et l'Afghanistan est devenu le principal vecteur de al apolitique anti russe de la Maison Blanche.

Mais ce samedi 26 juin, une énième sonnette d'alarme a été tirée: pour la première fois depuis le début de la guerre contre la Syrie en 2011, les Américains ont  tenté de créer leur "zone d'exclusion aérienne anti-Russie" au dessus du centre syrien là où les bombardiers et les chasseurs russes et syriens frappent copieusement les agents takfiristes des US répartis en commandos pour viser les forces syrienne et alliés.

SouthFront rapporte : "L'opération spéciale des forces aérospatiales russes en Syrie a été perturbée en raison de l'apparition du drone d'attaque américain MQ-9 Reaper. Il s'agissait d'une opération spéciale des forces aérospatiales russes contre les terroristes de Daech qui a été contrecarrée ainsi et en raison des actions de l'US Air Force. En effet,  le drone américain d’espionnage et de frappe MQ-9 Reaper s'est emparé de l'espace aérien utilisé par l'armée russe pour des frappes anti Daech, à la suite de quoi les terroristes de Daech ont été avertis de frappes imminentes."

Et le site d'ajouter : "Comme il ressort des images vidéo et des photographies présentées, le drone-espion américain transportait des bombes, mais ne les a pas larguées contre des terroristes. L'incident a eu lieu dans la province syrienne de Homs en violation de tous les accords existants entre Moscou et Washington, alors que l'armée russe aurait bien pu abattre un tel drone, cependant, puisque ce dernier ne menaçait pas l'armée russe, celle-ci n’a pas attaqué le drone."

Et c'est là que le bat blesse : en effet au point où en sont les choses, tout endiguement anti russe de la part des Etats Unsi en Syrie devrait être pris pour une action hostile directe sinon le processus si perfidement engagé par les Américains qui veut que la Russie soit harcelé chez elle pour lacher prise au Moyen Orient se poursuivra.  

Le 25 juin, le site Web Rusvesna.su a publié des images des récentes frappes aériennes russes sur les positions de Daech dans la région centrale de la Syrie. Selon le média russe, les frappes aériennes ont ciblé certaines positions de Daech comprenant un poste de commandement, un centre de communication et plusieurs dépôts de munitions, situés près du village syrien d'Ithriyah, dans la banlieue orientale de Hama.

Et Les frappes aériennes ont été menées par des bombardiers de première ligne Su-24M et des hélicoptères d'attaque Ka-52 à la suite d'une opération de reconnaissance approfondie avec des drones. C'est bien bon mais insuffisant, les raids aériens n'étant plus le moyen efficace à en finir avec la présence US.

Que peut-on faire? Ne plus faire d’illusion d'une quelconque entente avec les Américains maintenant qu'ils sont très clairement sur la pente glissante et ce,  la faveur de la montée en puissance de l'axe de la Résistance. A Homs, les US Air Force semble d'ailleurs s'inspirer de la Résistance en cherchant bloquer l'action des chasseurs russes, suivant cette équation reconnue par McKenzie Drones VS Chasseurs et bombardiers à cette différence près le MQ-9 US n'avait rien de furtifs et que les avions russes tout comme les systèmes de DCA que l'armée russe détient en Syrie avait parfaitement la possibilité de le faire descendre... Un peu comme l'Iran l'a fait en 2019 quand un RQ-4 a été pulvérisé à coup de missile Khordad 3 dans le sud de l'Iran. Au train où vont les événements, la Russie devra bientôt trancher : harcèlement continue et sur tous les front de combat anti OTAN ou la concrétisation des menaces et aller plus loin que la dissuasion. 

Un premier pas a été franchi vendredi en ce sens quand la Russie a annoncé le déploiement à Hmeimim des MiG-31 doté de redoutable missile hypersonique Kinzhal, d'une portée de 2000 kilomètres. 

Lire aussi : Le Kremlin ne tolérera pas une OTAN limitrophe de la Crimée*.

Le Kinzhal peut être utilisé pour attaquer des cibles terrestres ou navales, avec un autodirecteur radar actif lui permettant d'effectuer des missions anti-navires. Bien qu'il soit prévu de déployer la combinaison MiG-31K et Kinzhal dans des unités de la marine russe, jusqu'à présent, elle a été déployée par l'unité d'essais en vol d'Akhtubinsk à Astrakhan, dans le sud de la Russie. Les deux avions de MiG-31 de Hmeimim sont connus pour être associés à cette unité, qui effectue des tests de combat et des évaluations. Tu-22M3 , MiG-31K combinés aux  navires de guerre et aux sous-marins de la flotte de la mer Noire actuellement en Méditerranée orientale représentent une force anti-navire largement compétente, capable de lancer une gamme d'anti-hypersoniques, supersoniques et subsoniques. missiles de navire, dans un scénario de combat, propre à faire regretter mille fois à sa Majesté et à Washington leur maximalisme/ Sauf qu'il faudrait une volonté de faire et surtout d'éviter tout pourrissement. Le S-300 made in Russie de la Syrie n'ont pas tonné mais la Résistance a fini par faire acculer au mur Israël à l'aide de cet anneau balistique qu'il a établi toute autour de l'entité, il est temps que l'armée russe aussi en fasse autant envers l'OTAN. La Résistance est bien partante.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV