S’attardant sur les propos du commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général Hossein Salami, le journal sioniste Jerusalem Post a mis en garde contre la capacité des drones iraniens.
Le commandant en chef du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami, a salué les réalisations de l'Iran dans différents domaines, affirmant que le pays est en possession de drones d'une portée de 7 000 kilomètres.
S'exprimant dimanche lors d'une cérémonie de présentation du vaccin Noura fabriqué dans le pays contre la pandémie de COVID-19, le général Salami a déclaré que l'Iran avait décidé d'être parmi les meilleurs dans tous les domaines, de la science à la technologie et fait aujourd'hui partie des pays pionniers et leaders dans de nombreux domaines.
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"Le drone iranien d’une portée de 7 000 kilomètres constitue un avertissement pour Israël”, a averti le général Salami. Pour le Jerusalem Post, “même si ce drone n'a pas remporté de victoire dans une vraie bataille, sa capacité à voler de Téhéran à Reykjavik (la capitale de l’Islande) est d’ores et déjà suffisante pour menacer la sécurité d’Israël: "l'Iran envoie un message d'avertissement selon lequel il pourrait attaquer Israël avec cette arme”.
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En référence aux propos du général de division Hossein Salami, le Jerusalem Post s'est appuyé sur la capacité du drone de 7 000 kilomètres à décoller, atterrir puis revenir à son point de départ initial : “Le nouveau drone a une portée de 7 000 kilomètres, ce qui signifie qu'il peut survoler Israël depuis l'Iran, le Yémen ou la Syrie et retourner à sa base d’origine.”
Les propos signifient que si le drone devait retourner à sa base d’origine après avoir accompli sa mission, la moitié de sa portée opérationnelle serait dépensée sur le chemin du retour; son rayon d'action serait par conséquent divisé par deux. Mais en équipant le drone d'un système de décollage automatique (auto take off-land), son rayon d'action augmente et lui permet d’atterrir dans une base autre que celle du décollage.
Le journal sioniste de noter que “l'Iran a récemment dévoilé un drone appelé Gaza pendant la guerre de 11 jours entre le Hamas et Israël. Le nom de ce drone est une référence directe et claire à cette guerre. Pour le moment, on ignore si le drone d’une portée de 7 000 kilomètres est le même que le drone Gaza”.
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Dévoilé fin mai par le CGRI, le drone appelé Gaza ou Shahed-149 est équipé d’un d'un turbopropulseur. Ce dernier possède des dimensions supérieures à celles de Shahed-129 et est capable de transporter une quantité plus importante de munitions. Bien que sa portée opérationnelle n'ait pas été officiellement annoncée, le type de moteur utilisé dans ce drone laisse croire que sa portée opérationnelle est plus large que celle de tous les autres drones du CGRI. D’une portée de 4 400 km, le drone Shahed-171 est issu de la rétro-ingénierie de l’américain RQ-170: le drone à plus longue portée au service du CGRI.
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Au cours des dernières années, les experts et techniciens militaires iraniens ont fait de grands progrès dans le développement et la fabrication d'une large gamme d’équipements locaux, rendant les forces armées autosuffisantes en la matière. Et ce, alors que les alliés de l'Iran dans la région ont également acquis une puissance de défense importante en disposant des drones, en particulier des drones kamikazes. Il s’agit d’une puissance aérienne qui aux aveux des responsables américains a mis fin à la supériorité aérienne des États-Unis.
Il va donc de soi que la crainte des drones kamikazes est devenue une préoccupation majeure et plus importante que la question des troupes US déployées en Irak, au sein de la Maison Blanche : Ces derniers mois, les frappes de drones kamikazes contre les positions américaines en Irak se sont multipliées, et même le radar du système Patriot basé sur la base d'Aïn al-Assad et le hangar de la CIA à Erbil ont été ciblés.