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Après avoir pris le contrôle du ciel, la Résistance irakienne sort son "Armée lourde" anti-US

Les chars Karrar dans les rues de l'Irak! (capture)

36 sites et médias pro-Résistance bloqués pour cacher aux yeux du monde les images de ce qui est ni plus ni moins la pire défaite militaire US de toute histoire, encore pire que celle du Vietnam : le samedi 26 juin, quelque 20 000 combattants des Hachd, armée patriotique irakienne, née sur les ruines de l’armée de Saddam que l’occupant américain a dissous au lendemain de l’invasion de 2003, ont défilé dans un ancien camp des terroristes pro-américains qu’ils ont repris et refait au goût de la Résistance, camp étendu sur quelque 20 kilomètres carrés, situé près de Baaqouba, chef-lieu de la province de Diyala, cœur de la Résistance sunnite anti-US. Il est vrai que depuis l’annonce de la tenue de ce défilé militaire que l’Irak a baptisé Aid des Hachd  l’axe US/Israël ne cessait de trembler :  à quoi faut-il encore s’attendre ? Y aurai-il encore des « surprises militaires » que le réseau tentaculaire CIA/Mossad implanté en Irak, a ratées, réseau si largement dépassé depuis le mois d’avril, date des premières attaques au drone irakiennes contre les bases aériennes les mieux loties des USA dans la région à savoir Victory ( Bagdad), Aïn al Asad ( Al-Anbar), Hariri (Erbil), Balad ( Bagdad) irait découvrir à son corps défendant ?

McKenzie, le commandant en chef  du CentCom irait-il se voir, une fois la parade achevée, dans l’obligation de faire un nouvel aveu aux dimensions aussi dévastatrices que celui qu’il a fait, pas une fois mais trois, quand il a dit que l’US Air Force « n’opérait plus en supériorité absolue » dans le ciel du Moyen-Orient et que « les petits drones » de fabrication iranienne dont « la technologie s’est largement démocratisée », surgissent du nulle part, et quand bon leur semble, non seulement pour s’abattre, au grand dame des radars AN/MPQ-53 de Patriot, 3D track while Scan Type de C-RAM, ou du super triptyque  Repérer / Identifier-Désigner / Lancer » de THAAD, sur les cibles « terrestres » les plus sensibles de l’US Army mais encore sur ce que possède de plus cher l’US Air force, dans ses bases aériennes en Irak, à savoir ses drones MQ-9, ses HC-130 ou encore LC-130… Car le problème avec les drones de la Résistance est qu’ils sont particulièrement précis et que leur surface radar relève souvent de quelque mètre et qu’ils reniflent des hangars à avions, avant de les retrouver et de s’abattre là où il faut pour rendre l’appareil non fonctionnel. Cela a été le cas à Aïn al-Asad, à Harir, ou encore à Victory où les hélicoptères US ont été ciblés par des drones irakiens de type Ababil.

Or ce qui a précédé juste le début du premier défilé militaire d’envergure des Hachd en Irak encore sous l’occupation militaire US a bien prouvé que les pressentiments des Américains étaient bien fondés. A peine quelques heures avant que les 20. 000 soldats de l’Irak libre, souverain, indépendant, répartis en brigades chrétienne, sunnite, tribale et chiite, soit ces forces qui ont carrément alité « l’armée la plus puissante du monde » et ses subalternes de Daech sur la totalité des artères de communication, du nord au sud, de l’est à l’ouest de façon à ce que faire passer « sain et sauf » un convoi logistique US, que ce soit en provenance de la Syrie ou du Koweït voisin relève de l’impossible, un nouveau raid  au « drone en essaim » a eu lieu à Erbil, une seconde depuis le 14 avril.

Si en avril, Ababil-3 a réussi sous les yeux ahuris des Américains, de buter le centre de la CIA au cœur de Harir, ce 26 juin, les quatre drones suicides étaient de facture inconnue, signe que l’arsenal de la Résistance irakienne est bien garni. Composés matière composite, visiblement renforcée par des fibres de carbone, soit cette fameuse substance qui distrait les plus puissants radars occidentaux, trois des quatre appareils ont explosé et un, s’est écrasé au sol. Aucune victime, évidemment, le but de la Résistance n’étant  pas de tuer mais de prouver sa tactique et technique supérieures,  propres à mettre au pas le géant US au pied d’argile.

Mais, en termes de vulnérabilité face aux drones, cela fait déjà quelques semaines que l’US Army a déclaré fortrait. La surprise la plus colossale du 26 juin a résidé ailleurs quand en pleine parade militaire des Hachd, les unités de chars et de blindés made in Iran se sont mies à se dérouler sous les yeux admiratifs du PM irakien, de son ministre de la Défense et de celui de l’Intérieur. En effet, cela fait un bon bout de temps que les chars ont disparu de l’arsenal irakien, et plus précisément depuis que l’US Army les a liquidés tout comme avions, hélicoptères et autres composantes de l’ex-armée irakienne.

 

Surtout que « Karrar » est doté d’un système de contrôle de tir électro-optique, de capteur de distance laser, et de logiciel de balistique. À cela s’ajoute la capacité de tirer sur des cibles fixes et mobiles jour et nuit. Fort d’un guidage laser très précis, le char est également capable de tirer des missiles. Cela fera une large économie de ces roquettes intelligentes que la Résistance irakienne a tirées pendant plus d’un an contre les cibles militaires US et qui ont donné autant de grain à moudre à ces derniers pour les localiser. Car le face-à-face sera bien différent après ce défilé. Le Karrar est une plateforme de tir polyvalente, capable de traverser toute une gamme d’environnements différents,  équipé d’un système de navigation et d’un système d’automatisation de munitions.

Un blindage composite, tout comme les drones irakiens, et renforcé fournit à l’équipage et aux équipements du char une protection maximale, octroyant aussi une autonomie opérationnelle plus longue pour tirer depuis l’intérieur, en plein champ de bataille et dans différents conditions. S’agissant du niveau de protection, le Karrar « irakien »  est équipé d’une protection blindée contre tous les types d’armes anti-blindage. Il a également la capacité d’adapter le camouflage à tout type d’environnement.

Le camouflage multi- spectre, les télécommunications et la gestion du champ de bataille numérique, bref, tout ce qu’il faut pour une bataille terrestre de longue haleine. Et puis Karrar n’était pas seul, les unités blindées irakiennes ayant fait défiler le blindé Toofan (Hurricane) aussi, un véhicule hautement mobile capable de mener des missions de logistique et de combat sur tous les théâtres de guerre possibles, protégé qu’il est contre les embuscades avec une protection balistique pour résister aux mines terrestres, aux engins explosifs improvisés (EEI) et aux balles en acier. 

Le « Toofan irakien » peut être équipé de la protection STANAG 2 ou 3 et dispose d'un moteur de 360 ​​ch et est capable de traverser 1,5 mètre d'eau et d'escalader des barrières aussi hautes que 50 centimètres. Il peut aussi transporter jusqu'à 10 personnes et est équipé de pneus pour roulage à plat qui lui permet de parcourir 50 kilomètres avec un pneu crevé. Il peut également rouler à des vitesses allant jusqu'à 100 km / h. C’est bien d’autant qu’il s’équipe semi-lourdes sur les boucliers.

Les Hachd avaient tenu à le faire défiler, Toofan et Karrar aux côtés de leurs drones de type « Mohajer-6 » non pas seulement pour faire comprendre aux Américains que des attaques à l’essaim de drone kamikazes et armés sont prévues, s’ils continuent à refuser de partir mais encore pour dire que leurs capacités de guerre asymétriques ont un versant « régulier » et que d’ici peu, l’US Army devra s’attendre à des combats du corps à corps.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV