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Désertions en masse au sein de l'armée de l'air sioniste ... par crainte des missiles intercepteurs?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La base aérienne Palmachim en Israël ciblée par des missiles en mai (carte satellite).

Et le front intérieur 45 jours après la fin de la bataille balistique du mois de mai ? « Cela recommence à Lod... C’est la réalité dans laquelle nous vivons aujourd’hui à Lod – les juifs ont peur de marcher au milieu de la ville et au milieu de la journée, il n’y a pas de gouvernance, pas de dissuasion, pas de présence policière, et quand les autorités, la municipalité et les forces de l’ordre investissent leurs efforts dans l’apaisement de la violence arabe au lieu de mettre un terme à la violence et à la terreur dans lesquelles nous vivons, ils limitent leurs interventions au lieu de sévir durement et sévèrement. », affirme Nathaniel Isaac, adjoint au maire de Lod : « Ces cas sont très graves. Ce n’est qu’hier soir qu’ils ont trouvé une mitraillette à l’intérieur d’un climatiseur dans la cour d’une école à Lod. Malheureusement, la violence dans la ville est très grave et malheureusement il n’y a actuellement aucun moyen de dissuasion, ou disons aucune véritable volonté de sévir durement. Je crains que ces violences n’atteignent très rapidement toutes les régions du pays et que de nouvelles émeutes n’éclatent dans d’autres villes. »

Mais l’adjoint au maire de Lod, ville palestinienne occupée que cite la presse sioniste bluff. Pourquoi ? En Israël, plus personne n’ose toucher aux Palestiniens tant a été extraordinairement efficace le tir de 4700 missiles et roquettes qui ont définitivement établi l’équation suivante : « Qods contre Guerre régionale ». Mais les impacts de la guerre ne restent pas confinés à la « société israélienne ». Selon un tout récent rapport, l’armée de l’air sioniste en subit de plein fouet les contrecoups, elle dont le commandant en chef a reconnu fin mai avoir été « directement visé par les missiles du Hamas ». Lors d’un entretien accordé à Channel 12, Amikam Norkin a souligné que les missiles de Gaza avaient effectivement atteint quelques-unes des bases les plus « stratégiques » d’Israël comme s’ils étaient des « avions de facto », bases au nombre desquelles figurent les bases à Jérrico, les bases à F-35 Adir entre autres. Mais aussi que ces mêmes missiles intercepteurs en ont été à presque toucher ce même F-35 Adir. Mais ceci qu’est que l’aspect logistique de la défaite. 

Des Arabes et des Druzes ne veulent plus faire partie d’une armée qui a commis autant de crimes contre les habitants de Gaza et les Palestiniens vivant dans les territoires occupés en 1948. « Les soldats demandent de plus en plus de sortir des casernes sans porter leur uniforme, ils fuient les casernes, ils forment des groupes sur WhatsApp pour exprimer leur colère contre la récente guerre de Gaza, les soldats d’origine arabe et les soldats israéliens sont plus que jamais divisés et les habitants des régions au peuplement arabe critiquent sévèrement les soldats de souche arabe qui passent leur service dans l’armée israélienne », a-t-on appris du site d’information israélien Walla. 

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Walla continue : « Malgré la fin de la guerre, ses conséquences pèsent toujours sur la vie des militaires d’origine arabe de l’armée israélienne ; sous pression de la part de leur famille, ils risquent même d’être abandonnés. Une grande crise sociale va se produire au sein de l’armée israélienne et les unités dont les membres sont majoritairement des Arabes ont déjà commencé à fustiger le bilan de l’armée. »

Le reportage de Walla fait ensuite allusion à un cas de fuite de l’armée israélienne : « Lorsqu’un soldat d’origine arabe, qui avait fui sa caserne, a été interrogé sur la raison de sa décision, il a répondu qu’il ne voulait plus retourner à l’armée, car celle-ci continuait de bombarder sa famille et ses proches dans la bande de Gaza. Un autre soldat a dit qu’il ne voulait plus faire partie d’une armée qui profanait la mosquée d’al-Aqsa. »

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Selon Walla, l’armée israélienne craint qu’une vague de protestation ne se forme parmi les soldats d’origine arabe qui sont de plus en plus abandonnés par leurs familles et proches en raison de leur intégration dans les rangs des troupes israéliennes. « Ce qui préoccupe sérieusement les dirigeants israéliens est que beaucoup de Palestiniens vivant dans les territoires occupés en 1948 ont participé aux activités antisionistes pendant les jours de la guerre. »

Michael Milstein, chef du département de recherches palestiniennes au Centre Moshe Dayan pour les études sur le Moyen-Orient et l’Afrique (MDC), affilié à l’Université de Tel-Aviv, a averti que « la guerre n’est encore finie ». « Un mois s’est déjà écoulé de la fin de la guerre de 11 jours, mais il s’agit d’un grand jeu qui pourrait reprendre à tout moment », a ajouté Michael Milstein. Dans un article, publié par le site web hébreu Israel Defence, Michael Milstein a écrit : « Il se peut que les groupes à Gaza prennent en main l’initiative d’action et qu’ils passent de la défensive à l’offensive. »

« Israël devra se préparer à combattre sur plusieurs fronts en même temps. L’un de ces fronts se formera face à la communauté arabe vivant en Israël [les territoires palestiniens occupés en 1948, NDLR]. La situation dans cette localité ressemble à un baril de poudre. »  Michael Milstein croit que ces Arabes ne sont pas moins hostiles que les Palestiniens de Gaza vis-à-vis des Israéliens. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV