Sa Majesté et Israël, on le sait depuis bien longtemps, cela n’a jamais été une vraie alliance, ni même un partenariat très poussé et pourtant ce 23 juin, le commandant en chef de l’armée de l’air israélienne qui tente, un mois après la fin de la bataille Epée de Qods, de panser du mieux qu’il peut, le moral de ses pilotes, et la douloureuse fin de la suprématie aérienne d’Israël, écrasé sous le poids des centaines de missiles palestiniens n’a eu ce 23 juin que d’yeux pour HMS Queen Elizabeth. Pourquoi ?
Fin mai, lors d’un long reportage qui avait l’allure d’une confession, Amikam Norkin a reconnu à demi-mot avoir péché par trop de confiance à F-35 Adir. A la journaliste de Channel 12 il a fait deux terribles aveux : « les missiles de Hamas pourront atteindre toutes les bases ariennes israélienne », ce qui laisse comprendre que les avions et les drones stationnées en Israël sont exposés aux coup balistiques et de drones de la Résistance e que ces F-16 ; F-15 que possèdent à souhait l’entité pourraient ne plus décoller si d’aventure le drone « Shahab » palestinien se mettaient à imiter Qassef K2 yéménite, alias chasseur du F-15. Puis que ces missiles « ont failli abattre l’un de nos meilleurs avions », aveu qui renvoie évidemment aux F-35 Adir largement utilisé en mai dans le ciel de Gaza où ils se sont heurté au moins une fois une opération d’interception et de verrouillage réussi impliquant un « complexe radar-missile intercepteur » de facture inconnu.
Au fait pour un Israël et un axe US/OTAN qui ont mobilisé tout ce qu’il possède de satellite, de radar, de batteries de missiles antimissiles, de navire…en Méditerranée pour endiguer la tempête balistique palestinienne , le choc fut mortel car le F-35 Adir à travers quoi le concepteur US a tenté de corriger les 800 failles de F-35 A,… B….C… est censé être l’arme suprême contre la Résistance en général, l’Iran et son nucléaire en particulier. Pas plus tard que ce mardi, le gourou Bennett et PM sioniste s’est d’ailleurs mis à singer Netanyahu et alors même que son chef d’état-major continue à déployer carte sur carte sous le nez des généraux du Pentagone à Washington pour expliquer comment plus de 4000 missiles ont réussi à « faire disparaître de facto « Israël » de la carte, a mené l’Iran d’Apocalypse. Le 22 juin donc, Sa Majesté a passé à l’acte.
Curieuse mission pour une première sortie aéronavale de F35 B alors même qu’aucune source militaire n’a signalé ce 22 juin une quelconque opération aérienne en Irak ! Le F-35 B british a-t-il réussi à achever sa mission, à frapper comme le suppose l’info les nids de Daech dans les régions montagneuses du nord de l’Irak, ou s’est-il heurté de plein fouet à des obstacles bien imprévus genre ce qu’a connu le F-35 Adir d’Israël en ce mois de mai 2021 à Gaza?Le récit de ce premier « exploit aéronaval du F-35e » est bien trop ambigu, trop de contradictoire pour qu’on n’opte pas pour la seconde hypothèse : « Jusqu'à ce que plus de détails sur les types de missions de combat que les F-35B ont volé depuis le porte-avions ne soient disponibles, il est difficile de déterminer quel impact ils auront eu sur la campagne en Irak. Nous ne savons pas encore jusqu’où le F-35 B a été soutenu, ni quel taux de succès a atteint cet avion, de 5e génération »
L’ambiguïté est d’autant plus grande que The Drive renvoie, comme preuve de succès, à un raid aérien effectué au mois de mars par la Royal air force , raid impliquant un Typhon britannique et des missiles de croisières Storm Shadow lequel raid a été un mémorable déculotté, les missiles, dit furtifs et pesant 1300 kg et destinée, avec leur portée de 250 km, à frapper des cibles de grande importance loin dans le dispositif adverse (tir et oubli) , un peu comme des F-35, « ayant été dévoyés et brouillé » dans leur trajectoire autonome à GPS.
Evidemment les médias mainsteam n’en ont pas publié les photos mais ceux de la Résistance l’ont fait et les images ont été terriblement éprouvantes pour une technologie balistique US/OTAN qui cumule les échecs. The Drive écrit : « Lorsque les missions de combat prévues ont été annoncées à l'avance, on craignait que l'effort ne soit symbolique, mais le changement de centre d'intérêt des États-Unis. militaire vers l'Afghanistan aurait pu offrir plus d'occasions au CSG21 d'apporter une contribution significative. Le fait qu'il existe encore des cibles clés de l'EI en Irak a été démontré plus tôt cette année, lorsque les avions de chasse Typhoon de la RAF ont frappé environ 100 cachettes dans des grottes en 10 jours, ainsi que le lancement de missiles de croisière Storm Shadow pour la première fois. »
Pour le reste, la suite du récit de cette première mission aéronavale du F35B british est un désaveu en ce qui concertes l’opérabilité de l’appareil dans en contexte de guerre réelle :
The deployed @RoyalAirForce photog captured the first operational sorties flown by @RAF_Marham's @thef35's of 617 'Dambusters' Squadron
— RAF Photographer (@RAFPhotog) June 22, 2021
The jets launched from the @RoyalNavy's @HMSQNLZ aircraft carrier, supporting @DefenceOps & the @coalition's commitment to #DefeatDaesh pic.twitter.com/DLUTA9k63L
Et dire qu’avec toute cette flotte aérienne mobilisée, le F-35B de Sa Majesté s’est vu dans l’obligation de faire appel à l’HMS Defender pour qu’il aille jusqu’à la Crimée provoquer la Russie, façon d’empêcher celle-ci de se concentrer, elle, ses S-300 et S-400 basées à Hmeimim et sa flotte en état d’alerte à Tartous, sur le déroulée de cette première mission du F35 aux contours totalement flous ! Au sein du QG de la Résistance, la démonstration de force « furtive » US est ratée aussi bien en termes militaires qu’en termes de rentabilité : et comment ? Une petite comparaison F-35 et le missile-éclaireur iranien, Sejjil, qui fait le trajet Téhéran-tél Aviv en sept minute, sans avoir besoin d’AWCS, d’avions ravitailleurs et autres auxiliaires.
Dans son édition du 18 février, DEBKAfile, site du renseignement de l’armée sioniste, en se référant à un reportage iranien écrivait :
"Un premier "footage" du "Sejjil", "missile-éclaireur", vient d'être diffusé par les médias iraniens. C'est le premier engin conçu et fabriqué entièrement en Iran sans qu'aucune de ses composantes soit achetée à la Chine ou à la Russie ou encore à la Corée du Nord. Selon les experts du renseignement occidentaux, le Sejjil a une portée de 2 000 à 2 500 km et il est propulsé à base du combustible solide contrairement aux autres variantes de l'arsenal balistique iranien. De surcroît, il peut être lancé sous n'importe quel angle à la différence de la série Shahab qui décolle verticalement. L'Iran pourrait donc tirer le Sejjil dans un délai minimal et surtout à des fins d'"attaques-surprises", surtout que ses préparatifs de lancement ont lieu sous terre, comme le montrent les images des médias iraniens et ces préparatifs sont impossibles à détecter et à contrer. »
Le concept d'attaque-surprise domine la suite de l'article du média sioniste qui écrit :
مرحله دوم رزمایش پیامبر اعظم 15 و موشک های دوربرد قدر،عماد و سجیل.@imamedia_org pic.twitter.com/TM4TaCnzos
— Reza_Mad (@maysam21901) January 16, 2021
Depuis le mois de mai et la bataille l’Epée de Qods, Israël devrait en avoir bien compris la raison. Le missile iranien Sejjil est capable d’atteindre en 7 minutes Tel-Aviv vu que son système de ciblage, de navigation et de guidage lui offrent une précision inouïe, propre à neutraliser Arrow, lui, qui sort de l'atmosphère, se met en horizontal avant de "se précipiter" en vertical et à une vitesse Mach 13 (4300 mètres par seconde) sur sa cible"… C’est infiniment plus rentable, plus précis, plus furtif qu’un F-35… l’actualité yéménite, gazaouite, irakienne est l) pour le prouver.