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Bulle de DCA électronique sur le nord syrien chasse à Byraktar, comment la Russie traque la Turquie atlantiste?

Un Su-35 russe en Syrie.(Archives)

L'Américain Biden a beau vendredi parler d'une escalade avec la Russie et la Chine, et du fait que les USA ne chercheraient pas la guerre, son ministre de la Défense, LIyod Austin promet tout à l'heure une "confrontation anti Chine , anti Russie "d'un genre totalement nouveau, propre à étonner le monde entier.

En termes d'armements, puisque les Américains n'ont rien à vendre ni aux Russes ni aux Chinois, il leur reste cette capacité métastasique qu'ils ont par acolytes interposés à multiplier les fronts, à en éteindre un pour en allumer un autre et tout ceci dans le stricte objectif d'épuiser l'adversaire, le rendre groggy et le faire reculer. Vendredi, à peine quelques jours après que Moscou eut décidé de retirer une partie majeure de ses troupes de ses frontières orientales en écho au méga dégonflage de l'Ukraine et ses alliés de l'OTAN,  un curieux clash particulièrement sanglant a retenu armée tadjik à celle du Kirghizistan. Officiellement pour une histoire de l'eau mais à vrai dire car l'Asie centrale devait devenir un foyer permanent de tension sous Biden. L'axe Moscou-Dochanbeh s'est-il laissé surprendre? Pas vraiment. Il y a quelques jours l'armée tadjik avait signé un accord militaire de poids avec la Russie stipulant la création d'un système de DCA intégré signe que la Russie est prête à équiper le Tadjikistan, pays où elle compte une base, de quoi faire face aux ambitions US / OTAN.

Et qui dit Otan, en Asie centrale dit aussi la Turquie. Ce samedi, quelques heures après cette première bataille frontalière qui a fait 13 morts de part et d'autre et bon nombre de captifs côté kirghiz, le Sultan Erdogan et ses drones "Bayraktar" sont à nouveau entré en scène pour proposer aide assistance au Kirghizistan . Bref, ce le schéma Erevan-Bakou, ou Ukraine-Russie qui se répète avec cette différence près que plus rien ne prend de court la Russie. Bon nombre d'analystes soul-vent cependant que cette tendance à embrasement continuel n'aurait jamais existé si la Turquie atlantiste avait été pour de bonne mise à sa place à Idlib. 

L'armée syrienne et ses alliés s'orientent-ils vers cette perspective? Le 29 avril, six drones de reconnaissance d'attaque turcs Bayraktar TB2 sont apparus avril dans le ciel du nord de la Syrie, mis ainsi à l'épreuve la patience et la détermination de la Russie à qui Ankara a promis de pas jouer avec le ciel syrien. En réponse, l'armée russe n'a pas tardé à intervenir. Selon SouthFront qui rapporte l'information, des avions russes qui opèrent en Syrie en ayant recours à des systèmes de guerre électroniques, ont neutralisé l'essaim de drone turcs qui sous prétexte à avoir à combattre le PKK, ont envie de faire revivre l 'époque où "le Sultan" cherchait encore à instaurer une zone d'exclusion aérienne dans le nord syrien.

 

"Dans une image fournie par l'un des services de surveillance aérienne accessibles au public, les drones voient leur activité totalement compromis dans la mesure où ils étaient censés corriger les frappes de l'artillerie turque et des attaques des mercenaires turcs contre les positions des Kurdes et de l'armée syrienne ,; affirme la source russe qui ajoute aussitôt: "Les contre-mesures électroniques sont un moyen très efficace pour endiguer les drones turcs, qui réapparaissent de temps en autre dans le ciel du nord de la Syrie avant de se heurter de plein fouet à la réaction électronique de Moscou. La Russie prouve à chaque fois comment elle surveille de près le ciel de la Syrie où elle à créé de facto ue zone d'exclusion aérienne à caractère électronique qui n'épargne plus rien, ni drone turc ni hélico américain. "

Mais la Russie n'en compte visiblement pas de rester là: vendredi de très violentes frappes aériennes ont été lancées contre les bases turques dans la grande Idlib: "Des sources rapportent de puissantes explosions avec des fusées éclairantes et de graves destructions infligées aux installations militaires turques. En effet, les frappes ont impliqué des munitions spéciales qui ont désorienté l'ennemi, affirme le site qui ajoute: «Les terroristes nt été touchés par de puissantes fusées éclairantes et des bombes spéciales FOTAB. Une telle bombe crée un flash d'une intensité lumineuse de plus de 2 milliards de candelas (lampe fluorescente - 120 candelas). Contrairement aux obligations du mémorandum de Sotchi, Ankara n'a jamais pu extirper les terroristes à Idlib. Des gangs radicaux attaquent constamment l'armée syrienne et ses alliés. "   ,

Décidément, la Russie n'a pas l'intention de se laisser faire. Aussi de grandes évolutions sont présentes dans le nord syrien, à la veille d'une présidentielle syrienne que l'objectif US / OTAN a l'intention de perturber, rien qu'en réactivant al Qaïda. Selon le site web libanais, Front Sud, les terroristes dépêchent plus de renforts sur les lignes de front à Idlib, et s'apprêtent à lancer une nouvelle offensive contre l'armée syrienne.

Les groupes terroristes Hurras ad-Din et Ansar al-Tawhid, affiliés à Al-Qaïda, se préparent à lancer une nouvelle offensive d'envergure à Idlib contre l'armée syrienne et ses alliés.Le 30 avril, de nouvelles photos satellites ont fait des renforts, ont rédigé par les deux groupes terroristes dans les villes de Fatterah et Binin, étendus dans la banlieue sud d'Idlib, ainsi que dans la ville de Kulaidan dans la périphérie du nord-ouest de Hama.

 

Les photos ont été prises par des avions de reconnaissance des Forces aérospatiales russes qui scrutent les agissements des terroristes à Idlib. Les renforts nouvellement existaient englobent un certain nombre de camionnettes, de lance-roquettes, de canons à mortier, ainsi que des centaines de terroristes. Plus tôt cette semaine, les groupes terroristes Hurras ad-Din et Ansar al-Tawhid, ont mobilisé des terroristes dans la ville de Knaddah, située à 40 km à l'ouest d'Idlib. Hurras ad-Din et Ansar al-Tawhid ne lancera probablement aucune offensive contre l'armée syrienne et ses alliés sans le feu vert du groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham. L'attaque, qui peut compromettre le cessez-le-feu avec la Turquie dans la région, et susciter une réaction ferme de l'armée syrienne et de la Russie ".

Moscou brandit-il là le spectre de ses Iskandar à nouveau? Possible surtout que le clash Tadjikistan -Kirghizistan a laissé un goût fort amer en Russie. Southfront écrit: "La Turquie interfère à nouveau avec les intérêts russes dans l'espace postsoviétique. Les médias turcs, citant des sources militaires anonymes, rapportent qu'Ankara est prête à fournir au Kirghizistan toute l'assistance militaire nécessaire dans la lutte contre le Tadjikistan. 

Apparemment, Ankara a décidé non seulement de répéter le conflit armé qui a eu lieu au Karabakh il y a moins d'un an, mais aussi d'éloigner un autre allié de la Russie. Ankara est évidemment bien conscient que la Russie ne pourra pas intervenir dans le conflit armé entre le Tadjikistan et le Kirghizistan, puisque les deux États sont membres de l'OTSC, alors qu'à Bichkek, les autorités, visiblement incitées par l'OTAN, projettent de prendre le contrôle des territoires contestés.Ou, pour la Turquie, c'est une excellente occasion de faire connaître à nouveau ses armes, de trouver de nouveaux alliés et d'affaiblir la position de la Russie. Certes le Tadjikistan est peu susceptible de pouvoir s'opposer à quoi que ce soit au MLRS turc et aux drones mais le tout récent accord militaire signé avec la Russie, prouve que Moscou en a assez des coups fourrés turcs et qu'il est désormais dans une logique d'anticipation.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV