Cette allusion claire d'Abdel Malik al-Houthi, le puissant commandant en chef d'Ansarallah au Hezbollah, à sa guerre pour la libération du sud du Liban, puis à sa "franche victoire en 2000 sur l'entité sioniste" forcée à prendre les poudres d'escampettes est loin d'être anodine, surtout qu'elle tombe le soir de 10 mars, à peine cinq jours après cette tonitruante frappe hybride de 22 missiles et drones Samad-3, Badr et Zolfaqar visant le méga cœur pétrolier de l'est saoudien, occupés par les Américains, les Britanniques et autres Otaniens qui en pompent quelques 7 millions de barils de pétrole par jour à partir des méga réservoirs de Khobar, de Ras Tanura et de Dammam sans en laisser la moindre miette aux populations pour cause d'être chiites.
"La victoire du Hezbollah en l'an 2000 sur Israël a été grande, bien grande car elle a marqué le sort de tout l'oumma islamique... Le Hezbollah s'est ainsi érigé en modèle pour toute résistance populaire qui se fixe comme l'objectif l'expulsion des forces d'occupation ennemi", a dit al-Houthi, à peine quelques heures avant que le PM sioniste n'entame ce jeudi 11 mars et en toute discrétion, sa première visite officielle aux Emirats de Ben Zayed. En toute discrétion, puisque depuis l'opération Dissuasion 6 qu'Ansarallah a promise d'amplifier dans les jours à venir, Israël a le souffle coupé à l'idée d'avoir à revivre la même chose, un de ces quatre, maintenant que les masques sont tombés et qu'il avance au Yémen, le visage totalement démasqué.
Le missile solitaire ayant réussi à percer la DCA multicouche américaine-française et otanienne du Royaume à Taëf, à la Mecque et à la base Ben Khaled pour atteindre le port de Djeddah et encore la distance n'a été que de près de 1000 kilomètres entre Sanaa et Djeddah. Or depuis le 7 mars, l'axe Israël-Arabie saoudite-Emirats se trouve nez à nez avec un autre terrifiant engin, lui aussi balistique et de haute précision et qui a pour nom "Zolfaqar", un engin qui de l'aveu de DEBKAfile, site proche du renseignement de l'armée sioniste "a réussi, en dépit de moult fortifications faite à la DCA saoudienne après l'attaque au drone simultanée du septembre 2019 contre Aramco, à la percer et à s'abattre sur le réservoir de Khobar"...
Debka écrit : "Netanyahu doit rencontrer Bin Zayed, lors de sa première visite en tant que dirigeant israélien aux Emirats à partir du jeudi 11 mars. L'ordre du jour de leurs discussions n'a pas été révélé. Les délais de son arrivée et de son départ ne l'étaient pas non plus une mesure de sécurité... et la raison en est claire. Des sources de renseignement à Abu Dhabi estiment qu'Ansarallah pourrait choisir de manifester sa colère face à la visite, en lançant des "missiles" contre la centrale nucléaire de Barakah, située sur la côte du golfe Persique des Emirats arabes unis (EAU) dans la région occidentale de l'Emirat d'Abou Dhabi, à 250 km à l'ouest de la ville d'Abou Dhabi... Il y a quatre ans, les Houthis avaient affirmé avoir réussi une telle attaque. Aussi tout peut arriver pendant cette visite. D'ailleurs avant de s'asseoir à la table des négociations, les deux dirigeants auront été informés du type de l'un des missiles utilisés dans la toute récente attaque des Houthis contre le port pétrolier saoudien de Ras Tanura : le missile balistique Zolfaqar, d'une portée de 1440 km. L’armée israélienne estime que l’un des objectifs de l’attaque était de tester la faisabilité de ce missile contre Israël dans des conditions de guerre réelles, ainsi que l’efficacité des systèmes de défense anti-aérienne et antimissile américano-saoudiens."
Et cette efficacité selon DEBKAfile, porte-voix du renseignement de l'armée israélienne? "Les attaques des Houthis de cette semaine ont permis aux Saoudiens, aidés par les survols d’alerte rapide américains, d’intercepter certains des drones (Samad-3) et des missiles ailés en tirant des missiles AM-9 Sidewinder depuis leurs chasseurs F-15. Le Zolfaqar, cependant, a pénétré leurs défenses et a explosé sur sa cible prédéfinie."
La panique le dispute à l'angoisse et l'angoisse au choc: le 7 mars l'armée de l'air US-OTAN-Israël,composée de F-15, de F-16, de Tornado... serait littéralement entré en conflit avec l'armée de l'air de la Résistance yéménite. Elle aurait tenté d'abord de couvrir les failles systémique du réseau intégré de la DCA, composée de Patriot, de THAAD,... dans la région dont les pièces se trouvent en Arabie, aux Emirats et en Israël entre autres à coup des missiles tir oubli AIM-9 Sidewinder de plusieurs millions de dollar, reconnaissant là que ces batteries de missile antimissile ne servent à rien. Il y a eu ensuite ces milliers d'images et de donnés satellitaires qui ont contribué à cette chasse aérienne de "14 drones" Samad-3 de quelques centaines de dollars et de huit missiles d'Ansarallah de quelques milliers de dollars, alors même que la "coalition" se tenait en état d'alerte maximal, Ansarallah l'ayant déjà averti et ayant déjà commencé une semaine auparavant son opération surnommé dissuasion 5 avec en filigrane des attaques au drones et au missile similaires contre Jizan Abha, Khamis Musahit, Djeddah, là encore, le camp US a perdu la bataille.
Certes les Américains et leurs affidés ne s'attendaient point à ce que la Résistance s'en prenne à la forteresse pétrolière de la côte est, n'empêche que leur bouclier antimissile de l'Arabie aux Emirats en passant par le Qatar et le Koweït et surtout Bahreïn où la Ve flotte rumine encore le très mauvais souvenir de l'USS Nimitz fuyant le golfe Persique, avait les yeux tournés vers le ciel et le doigt sur la gâchette!
Le constat est fatal : l'armée de l'air US-Cie s'avère littéralement incapable de repousser une frappe massive conjuguée drones-missiles balistiques même si elle emploierait les meilleurs F-15 et F-16... F-18, dotés des meilleurs missiles air-air, il y aura toujours un ou deux Zolfaqar qui braverait tout et qui s’abattrait avec précision là où il faut. C'est ce qu'un ex-général de réserve israélien Brick, l'un des rares militaires sionistes à appeler un chat par son nom ne cesse de réitérer à travers ses analyses ayant l'air d'un éternel Cassandre : face à 200. 000 missiles hostiles, l'Armée de l'ait israélienne est déjà morte!
Question drone et missile, là encore l'effet surprise est garantie. Et pour Eilat, ce ne serait peut-être pas le couple drone-missile Samad-3 et Zolfaqar mais bien Fotros et Qods-3 qui agirait, un Fotros dont The National Interest disait : "c'est un appareil dont la portée atteint les 2000 kilomètres avec un plafond de vol de 25 000 pieds et une endurance de 30 heures; c'est Predator et Reaper made in Iran car comme eux le Fotros peut transporter des missiles air-sol et air-mer, des missiles de croisière ainsi que des roquettes. Il peut aussi "flâner" sur un champ de bataille pendant une journée entière".
Mais la méga surprise pourrait ne pas en rester là, la Résistance ayant déjà dans son arsenal des missiles air-air : un Fotros doté de "AIM-54 Phoenix" iranien, surnommé Fakour-10. Certes les Iraniens les embarquent sur les F-14 Tomcat pour détruire des cibles aériennes à longue distance d'autant qu'il a une portée de 150 km, une vitesse de Mach5 et un système de guidage qui lui permet de toucher une cible indépendamment du radar de l'avion lanceur. Mais les Yéménites ont bien prouvé leur génie militaire. Ils sauraient les embarquer à bord des drones. Et alors là ce sera la première fois qu'un F-15 se laissera chasser par un drone... Brick a raison de chanter un requiem pour Israël...