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Tirs de missiles et de drones sur deux bases militaires US à l'est de la Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Site du gazoduc de Shaddadi en Syrie. ©Sputnik/Illustration

Deux bases militaires importantes des forces d’occupation américaines ont été ciblées par des missiles et des drones, ce lundi 22 avril, à l’est de la Syrie.

Le correspondant de la chaîne d’information libanaise Al Mayadeen à Alep a rapporté lundi à l'aube que quatre missiles avaient frappé la base militaire américaine dans le champ pétrolier d'al-Omar tandis que la base américaine de Kharab al-Jir a été visée par trois missiles et un drone ; les deux bases se trouvent dans l'est de la Syrie.

Al Mayadeen a fait état de victimes directes au sein de la base de Kharab al-Jir.

Les attaques contre ces deux bases américaines - les plus importantes dans l’est de la Syrie - ont eu lieu à moins d’une heure d’intervalle. Tout d’abord, des explosions se sont fait entendre depuis la base américaine de Green Village, près du champ pétrolier d'al-Omar, dans la campagne de Deir ez-Zor. Par la suite, trois explosions ont été entendues à proximité de la base américaine de l'aéroport de Kharab al-Jir, au nord de Hassaké. 

La veille, dimanche, une autre base militaire américaine a été frappée. Reuters a rapporté, citant deux sources irakiennes, qu’au moins cinq roquettes avaient été lancées depuis Zummar, en Irak, vers le nord-est de la Syrie.

La Résistance islamique en Irak, qui regroupe des combattants antiterroristes, a revendiqué la plupart des frappes de représailles contre les bases militaires américaines en Irak et en Syrie voisine.

Un rapport du Pentagone publié à la mi-janvier a révélé que les forces d'occupation américaines en Syrie et les forces américaines stationnées en Irak ont ​​été attaquées 140 fois depuis le 17 octobre dans le cadre des efforts des groupes de résistance régionaux pour faire pression sur les États-Unis et Israël pour qu'ils acceptent un cessez-le-feu à Gaza.

La porte-parole adjointe du Pentagone, Sabrina Singh, a souligné que les attaques avaient été « persistantes et alarmantes ». À ce jour, il y a eu environ 140 attaques contre les troupes américaines en Irak et en Syrie : 57 attaques en Irak et 83 attaques en Syrie, a-t-elle déclaré.

Le Pentagone a également fait état d'un bilan important de pertes parmi son personnel : près de 70 militaires blessés et un mort à la suite de ces attaques.

L’intensification des opérations de résistance en Syrie et en Irak a suscité des inquiétudes quant à la sécurité des forces américaines déployées dans la région.

La Résistance irakienne insiste que ses frappes sur les sites militaires américains et israéliens se poursuivraient aussi longtemps que se poursuivrait la guerre génocidaire du régime de Tel-Aviv contre la bande de Gaza assiégée.

Depuis le 7 octobre dernier, l'armée israélienne n'a pas épargné les hôpitaux, les zones de résidence et les lieux de culte de la bande de Gaza. Au moins 34 097 Palestiniens ont été tués, pour la plupart des femmes et des enfants, et 76 980 autres ont été blessés. Plus de 1,7 million de personnes sont déplacées à l’intérieur de l'enclave palestinienne.

Les États-Unis ont fourni à Israël des armes et des services de renseignement. Ils ont bloqué les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu humanitaire à Gaza. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV