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L’attaque à la roquette des Brigades al-Qassam contre les véhicules militaires israéliens

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des combattants des Brigades al-Qassam, Gaza, le 28 mai 2021. ©AFP

Les Brigades al-Qassam, branche militaire du mouvement de résistance islamique de la Palestine Hamas, ont fait savoir, lundi 30 octobre, avoir pris pour cible, avec les roquettes Yassin-105, deux véhicules militaires de l’armée israélienne qui ont pénétré dans l’est du quartier al-Zeitoun.

D'autres affrontements ont également eu lieu lundi entre des combattants de la Résistance palestinienne et les militaires israéliens dans une zone proche de la barrière séparant la bande de Gaza des territoires palestiniens occupés, à l’est de la ville de Khan Younès.

Par ailleurs, selon les sources d’information, un char israélien a attaqué une voiture civile sur l'autoroute Salah ad-Din qui est la principale autoroute de la bande de Gaza et a tué en martyrs trois Palestiniens. Suite à quoi, les Brigades al-Qassam sont intervenues et forcé l'engin au retrait.

Le dimanche 29 octobre, une tentative de pénétrer dans le sud de la bande de Gaza a été menée par des militaires israéliens qui ont été pris en embuscade par des combattants de la Résistance palestinienne et contraints de se replier.

Les tentatives israéliennes de lancer une offensive terrestre contre Gaza se répètent alors même qu’Israël a intensifié ses violentes frappes aériennes et d’artillerie contre les zones résidentielles ainsi que les centres médicaux de cette bande assiégée.

À ce propos, le Croissant-Rouge palestinien a déclaré dimanche avoir reçu des avertissements du régime israélien lui demandant d’évacuer immédiatement l’hôpital d’Al-Qods, où près de 14 000 personnes ont trouvé refuge. L’évacuation de ce centre médical est quasi impossible, selon son administration, car la plupart de ses patients sont des personnes âgées et handicapées.

En effet, sous de faux prétextes, Israël avance que les centres de commandement du Hamas et d'autres infrastructures militaires se trouvent sous les hôpitaux de la bande de Gaza. Une allégation fermement rejetée par le mouvement de résistance palestinien.

À noter que l’intensification des frappes israéliennes intervient en dépit des appels internationaux en faveur d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza.

Vendredi, l’Assemblée générale des Nations unies, composée de 193 membres, a adopté une résolution non contraignante appelant à la mise en œuvre immédiate d’une « trêve humanitaire » à Gaza.

Israël a mené cette guerre brutale contre la bande de Gaza, après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a lancé son opération sans précédent Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité sioniste en réponse à la campagne d’effusion de sang et de dévastation menée par le régime israélien pendant des décennies contre les Palestiniens. Tel-Aviv a également bloqué l’approvisionnement en eau, en nourriture et en électricité de Gaza, plongeant la bande côtière dans une crise humanitaire.

Dans le cadre de ces crimes, le régime israélien a ordonné à 1,1 million de personnes vivant dans le nord de Gaza d’évacuer les lieux et de se déplacer vers le sud de la bande côtière que les militaires israéliens ont tout de même continué à pilonner.

Conformément aux données du ministère de la Santé de Gaza, depuis le début des frappes brutales de l’armée israélienne contre la bande assiégée, 8 306 Palestiniens ont été tués en martyr, dont 3 457 enfants.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV