Un commandant sortant du commando de l’armée sioniste parle de la prochaine confrontation avec le Hezbollah dans laquelle sa division est chargée de faire des opérations militaires dans la profondeur [du Liban].
Le colonel Manny Liberty, ancien commandant des brigades commando de l’armée israélienne, déclare à propos de la possibilité d'une guerre sur le front nord de la Palestine occupée : « Si la guerre commence dans le nord de la Palestine occupée, il sera difficile de se heurter au Liban. Le Hezbollah est un ennemi redoutable et est équipé de milliers de roquettes et de missiles anti-chars. Pénétrer au plus profond du territoire libanais doit être la dernière option, en cas de guerre. »
Dans une interview accordée au journal Israel Hayom, l'ex-haut gradé de l’armée sioniste a déclaré : « Le Hezbollah est un ennemi dur, notamment parce qu'il est équipé de milliers de missiles, dont des missiles anti-chars. Israël doit mettre fin à la prochaine guerre au Liban d'une manière différente. Si nous ne le faisons pas, ce sera très difficile pour nous. »
Liberty parle des défis de la prochaine guerre [avec le Hezbollah], dans laquelle sa brigade est destinée à opérer. Il déclare à cet égard : « Je veux que les décideurs prennent leurs mesures avec révérence et avec beaucoup de considération [sur une opération au plus profond du sol libanais] ».
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Le commandant sortant israélien a par ailleurs souligné : « Mettre les commandos en profondeur est une décision qui n'est prise que lorsqu'il n'y a aucun choix, ou pour éviter une situation où il n'y a pas d'autre choix. C'est une décision folle. »
Cela alors que lors de sa récente visite dans un exercice militaire il y a quelques jours, le ministre de la guerre du régime sioniste, Yoav Gallant, a clairement exprimé son inquiétude face au déclenchement d’une guerre contre Israël.
Lors d'une réunion avec un certain nombre de commandants sionistes, il a déclaré : « Si, un scénario de guerre se concrétise, on s'attend à ce que la situation à l’intérieur d’Israël s’aggrave. Il est question des menaces que nous n'avons pas vues ces 75 dernières années, et cela nous pousse à être parfaitement préparés. »
« Nous devons nous préparer aux scénarios les plus dangereux et mettre en oeuvre toutes possibilités économiques dans les situations d'urgence », a-t-il prévenu.
