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Iran : les principaux auteurs de l’attentat d’Izeh sont capturés ou tués

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une photo prise le 20 décembre 2022 montre des armes et des munitions saisies par les forces de sécurité iraniennes lors d'un raid contre un groupe terroriste qui était à l'origine de l'attentat terroriste de Chiraz. ©IRNA

L'Iran porte un coup fatal au groupe terroriste qui était derrière l'attaque meurtrière d'Izeh, dans la province du Khouzestan, au sud-ouest du pays. 

Mardi 20 décembre, deux terroristes ont été tués et deux autres capturés lors d’une opération conjointe du ministère du Renseignement, du Corps des gardiens de Révolution islamique et de la force de l’ordre de la République islamique.

Dans un communiqué publié ce mardi 19 décembre, le bureau des relations publiques du CGRI a annoncé que l'opération avait été lancée plus tôt dans la journée par les agences de renseignement, dont l'organisation du renseignement du CGRI et le ministère du Renseignement.

Lire aussi: Funérailles des cinq victimes de l'attentat terroriste d'Izeh dans la province de Khouzistan

L'opération fait suite aux travaux continus en matière de renseignement technique qui ont abouti à l'identification des éléments du groupe terroriste.

« Le travail de renseignement a été suivi d'un raid. Résultat : deux des terroristes ont été tués et deux autres ont été arrêtés lors d'affrontements avec les forces de sécurité iraniennes qui ont également saisi une quantité d'armes et de munitions », explique le communiqué.

Au moins sept personnes, dont un enfant et une femme, ont été tuées et 12 autres blessées dans une attaque terroriste dans la ville d’Izeh, mercredi 16 novembre. Des individus armés ont tiré sur une foule dans le centre-ville.

Le communiqué du CGRI indique que les terroristes ont reçu une formation et un soutien d’« éléments basés à l'étranger » dont l'objectif est de déclencher « des émeutes, propager l'insécurité et commettre des crimes ».

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Le 26 octobre, un terroriste lourdement armé a mené un attentat contre le sanctuaire de Shah Cheragh à Chiraz dans la province du Fars. L’agresseur a ouvert le feu à l’intérieur du sanctuaire. 15 pèlerins, dont une femme et deux enfants, ont été tués et au moins 40 autres personnes blessées. Le terroriste a été blessé et placé en garde à vue avant de succomber à ses blessures. Peu de temps après, Daech a revendiqué cet acte terroriste.

Hier mardi lors d’une audience accordée aux familles des martyrs de cet attentat terroriste, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Sayyed Ali Khamenei, a estimé que l’attaque terroriste contre le sanctuaire de Shah Cheragh a été gravée dans l’Histoire de l’Iran.

Leader: L'attaque terroriste dans le sud de l'Iran est une honte supplémentaire pour les Américains hypocrites et diaboliques

« Le massacre de pèlerins est différent des autres actes terroristes. C'est une honte supplémentaire pour l’ennemi. Outre Daech, les principaux sponsors et instigateurs de celui-ci sont également complices de ce crime. En paroles, ils défendent les droits de l’homme, mais en pratique, ils créent de dangereux groupes terroristes », a-t-il souligné.

L'Iran a été le théâtre d'émeutes soutenues depuis l'étranger au cours des derniers mois. Elles ont éclaté après la mort de la jeune Iranienne, Mahsa Amini, en garde à vue le 16 septembre. Des civils et des forces de sécurité iraniens ont trouvé la mort dans les troubles.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a dénoncé l'ingérence « inacceptable » de la France dans les affaires intérieures de l'Iran

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a vivement critiqué l'intervention de la France dans les affaires intérieures de l'Iran. « L'approche de Paris face aux récents développements dans le pays est inacceptable », a-t-il écrit sur son compte Twitter mercredi, à la suite d'une rencontre avec son homologue française Catherine Colonna en marge de la conférence Bagdad II en Jordanie.

Il a indiqué que le réexamen de la position de la France a été discuté lors des pourparlers.

« Convenu que la voie du dialogue et de la diplomatie est préférable. La République islamique d'Iran est forte et ferme », a-t-il tweeté.

L'Iran et la France se sont engagés dans une querelle diplomatique au sujet des politiques indiscrètes de Paris envers la RI. Le 28 novembre, l'Assemblée nationale française a ainsi adopté une résolution qui condamne « la répression contre les manifestants non violents ».

Le ministère iranien des Affaires étrangères a fait part à l'ambassadeur de France à Téhéran de sa vive protestation contre l'adoption de cette résolution « interventionniste », déclarant que la République islamique d'Iran regrette que la France et certains pays européens instrumentalisent les droits de l'homme pour faire pression sur la République islamique.

Le président français Emmanuel Macron a même accueilli à l'Élysée une journaliste irano-américain installé à Washington, en mission pour alimenter la violence en Iran.

L'Iran accuse les États-Unis de blanchir le terrorisme 

Le ministère iranien des Affaires étrangères a fermement condamné la décision des États-Unis de soutenir la chef du groupe terroriste anti-iranien de l'Organisation des Moudjahedin-e-Khalq (OMK).

« L'alliance du régime américain avec les terroristes et les assassins de plus de 17 000 citoyens iraniens est désormais évidente », a tweeté le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani. 

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« La récente décision de certains responsables américains, politiquement en faillite, de "blanchir le terrorisme" et de sanctifier la chef du groupe terroriste de l’Organisation des Monafeghines, mercenaire criminel de [l'ancien dictateur irakien] Saddam, met en évidence l'hypocrisie des États-Unis envers les droits de l'homme. Cela n'enlève rien au fait que les États-Unis sont légalement responsables de leur violation des droits du peuple iranien et de leur soutien à une organisation terroriste connue », a-t-il ajouté. 

Samedi, Washington a accueilli ce que les responsables américains ont défini comme un soi-disant « rassemblement des groupes d'opposition iraniens ».

La chef du groupe terroriste de l’OMK, Maryam Radjavi, et plusieurs anciens responsables américains, dont l'ancien secrétaire d'État, Mike Pompeo, étaient présents à cette assise. Ils ont tous préconisé un « changement de régime » en Iran et soutenu les récentes émeutes. 

Le scénario de "changement de régime" est dirigé depuis Washington via l'OMK

L’Organisation terroriste des Monafeghines a un sombre antécédent en Iran. Elle a organisé des attentats à la bombe contre le gouvernement et la nation iraniens et massacré des milliers de citoyens innocents.

Pendant la guerre de 1980 imposée par l'Irak à l'Iran, elle s'est rangé du côté de l'ancien dictateur irakien Saddam Hussein.

Le point qui mérite réflexion est que l'UE et les États-Unis ont retiré cette organisation terroriste de leur liste noire.

À lire : Les organisations des droits de l'Homme tentent d'effacer le passé noir de l'OMK

Le groupe terroriste organise chaque année des conférences à Paris, en présence de responsables américains, européens et saoudiens. Parmi eux figurent l’ancien secrétaire d’État Mike Pompeo, l'ex-conseiller à la sécurité nationale John Bolton, l'avocat personnel de l'ancien président américain Donald Trump, Rudy Giuliani, l'ancien Premier ministre canadien Stephen Harper et l'ancien chef du service d’espionnage saoudiens, le prince Turki al-Fayçal.

Pour rappel, Pompeo a rendu hommage aux terroristes anti-iraniens membres de l’OMK lors d'une visite controversée en Albanie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV