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Des slogans anti-israéliens retentissent dans diverses villes de Bahreïn

Manifestations contre la visite du président israélien à Bahreïn et la normalisation des relations entre Manama et Tel-Aviv. ©Twitter

Les Bahreïnis ont organisé dimanche de nouvelles manifestations dans tout le pays riverain du golfe Persique pour réitérer leur soutien à la Palestine et condamner la normalisation des relations diplomatiques avec le régime de Tel-Aviv et la visite du président israélien Isaac Herzog à Manama.

Les manifestants du village d'al-Markh ont scandé des slogans pour protester contre la normalisation des relations, exprimé leur solidarité avec la nation palestinienne dans sa lutte contre le régime d'occupation israélien et appelé à l'expulsion des touristes israéliens de Bahreïn.

Ils ont scandé des slogans tels que « Nous n'accepterons jamais l'humiliation », « La normalisation est une trahison » et « Bahreïn est le cimetière des sionistes ». Les manifestants ont également piétiné le drapeau israélien.

Un rassemblement similaire a également eu lieu dans le village d'al-Daih, où les participants ont brandi des pancartes contre la visite de Herzog et la normalisation des relations avec Israël. Ils ont agité des drapeaux nationaux palestiniens et ont scandé « Mort à l'Amérique » et « Mort à Israël ».

Ailleurs dans le village côtier de Dumistan, des manifestants ont appelé à la libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers politiques.

Herzog est arrivé à Manama dimanche 4 décembre et a été accueilli par le ministre bahreïni des Affaires étrangères Abdullatif ben Rashid al-Zayani et l'envoyé de Bahreïn en Israël Khaled Yousef al-Jalahma à son arrivée à Manama.

À la suite des manifestations, l'itinéraire de Herzog a été modifié à la dernière minute, bien que les responsables bahreïnis aient déclaré qu'ils ne permettraient pas que des manifestations aient lieu pendant la visite.

Il doit se rendre au palais al-Qudaibiya, où il rencontrera le roi Hamad ben Issa al-Khalifah lors d'un déjeuner.

Une rencontre avec des membres de la communauté juive locale et une réunion avec le Conseil de développement économique de Bahreïn sont aussi à l'ordre du jour de la visite de Herzog à Bahreïn.

Canal 12, une chaîne de télévision israélienne, a rapporté, jeudi 1er décembre, que le soi-disant service de sécurité du régime israélien, Shabak, avait décidé de renforcer la sécurité de Herzog pour le voyage à la suite d'une campagne sur les réseaux sociaux menée par des militants de l'opposition bahreïnie.

Lundi, le président israélien se rendra aux Émirats arabes unis pour rencontrer son homologue émirati Mohammed ben Zayed al-Nahyan connu sous le nom de MBZ, où Herzog assistera également à une conférence organisée par l’Agence spatiale des Émirats arabes unis.

Bahreïn et les Émirats arabes unis ont signé des accords de normalisation négociés par les États-Unis avec Israël lors d'un événement à Washington en septembre 2020. Les Palestiniens ont dénoncé un accord qu'ils ont qualifié de trahison, ce qu'ils considèrent d'ailleurs comme un « coup de poignard dans le dos ».

Tandis que le président israélien, Isaac Herzog, a visité Bahreïn pour la première fois depuis la normalisation des relations en 2020, un incident sécuritaire s’est produit à l’aéroport Ben Gourion à Tel-Aviv. 

Canal 12 a rapporté qu’un Palestinien a été largement blessé par balle lors d’une course-poursuite après avoir pris le contrôle d’un véhicule et l’avoir attaqué à l’entrée de l’aéroport Ben Gourion.

Lors de cette fusillade, les responsables de l’aéroport ont demandé aux passagers du terminal 3 de s’allonger sur le sol et de ne pas bouger pendant quelques minutes.

Selon les médias israéliens, les agents ont tiré sur le véhicule qui prenait la fuite et ont légèrement blessé l’un des passagers, qui a tenté de s’échapper à pied.

Le journal Jerusalem Post a déclaré que « le véhicule avait été arrêté sur la route en direction du Terminal 3 », et que « l’incident faisait l’objet d’une enquête ».

Selon les sources militaires du régime sioniste, il s’agissait d’une opération martyre.

Auparavant, l’arrivée d’un drone sur la piste de l’aéroport Ben Gourion à Tel-Aviv avait entraîné une modification de la trajectoire de vol d’un avion en provenance de New York. Samedi 27 août, un vol de United Airlines s’était détourné de sa trajectoire d’atterrissage à l’aéroport Ben Gourion après que son atterrissage avait été gêné par un drone.

En outre le régime israélien avait auparavant fait l’objet de plusieurs importantes cyberattaques. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV