Mercredi soir, c'est une zone industrielle de Sderot qui est partie en fumée. Vendredi, cinq jours seulement après que l'aéroport de Tel-Aviv a été visé par des missiles du Jihad islamique, c'est une fuite de gaz chlore qui a provoqué l'annulation de vols.
Les médias israéliens ont rapporté ce vendredi matin qu'une substance toxique avait été déversée à l'aéroport international Ben Gourion, dans les territoires occupés.
Le journal Maariv a rapporté que du gaz de chlore s'était répandu à l'aéroport, précisant qu'un grand nombre de véhicules et de forces de secours étaient présents à l'aéroport Ben Gourion pour tenter de découvrir la source du gaz.
Les sources israéliennes affirment également que le gaz n'a pas été répandu dans les salles d'attente et que l'horaire des vols n'a pas été modifié.
Les médias sionistes ont déclaré que du gaz de chlore a été libéré dans le centre énergétique de l'aéroport Ben Gurion. Zahir Kaid, porte-parole de l'organisation de secours dans les territoires occupés, a mentionné dans une déclaration que le gaz toxique a été libéré par des dispositifs de refroidissement.
Et il n'y a pas que l'aéroport... À Qods occupée, un bus a attaqué des colons vendredi. Un bus a renversé une foule à Qods occupée, faisant 5 morts et plus de 20 blessés. Des sources sionistes ont déclaré que l'accident n'était pas intentionnel.
Israël sera-t-il bientôt en mesure d'échapper à l'impact de l'opération "Tranchées" ?
Ceci intervient alors que l'expert des questions israéliennes, Seyyed Mohammad Jaafar Razavi s'est exprimé dans une interview avec le journaliste d'ILNA sur les raisons de la dernière offensive du régime sioniste contre Gaza.
"Sur le plan international, Israël cherchait à porter un coup à la Résistance palestinienne à la veille du succès de l'accord sur le nucléaire iranien, mais sur le plan intérieur, il faut dire que cette agression est considérée comme le résultat de la stratégie sécuritaire sioniste", a-t-il déclaré.
Notons que le cabinet de Benjamin Netanyahu a présenté le Jihad islamique comme un "mouvement radical et dangereux" en 2018, car il visait à nuire au JIP. Avant cette attaque et depuis un an, nous avons assisté à l'assassinat de dirigeants du Jihad islamique par l'armée du régime sioniste ou à des attaques orchestrées contre des positions et des infrastructures du JIP dans des régions comme Jénine.
Depuis lors, l'appareil sécuritaire israélien s'est concentré sur le Jihad islamique, et c'est pour cette raison qu'il a mené de nombreuses opérations en Cisjordanie et à Gaza contre le Jihad islamique. Outre l'élimination physique des dirigeants du Jihad islamique, Tel-Aviv a attaqué son infrastructure, et il faut considérer tous ces facteurs pour expliquer les récents conflits.
En outre, Israël a cherché à créer une division entre le Hamas et le Jihad islamique, et ses médias n'ont cessé d'insister sur ce point pendant les 56 heures de conflit, mais en fin de compte, les positions des dirigeants du Hamas et du Jihad islamique, ainsi que les paroles de Seyyed Hassan Nasrallah, ont fait avorter ce complot...
Ce qui mérite réflexion, c'est que lors de la dernière agression sioniste contre le Jihad islamique, nous avons constaté que la dissuasion créée par la Résistance palestinienne depuis l'opération Épée de Qods a été une fois de plus mise en évidence.
En plus de cela, le cabinet de Yaïr Lapid a cherché à annoncer aux colons de Gaza par ces attaques qu'il pensait à eux et à leur donner une sorte de garantie de sécurité.
Il convient de noter que chaque fois qu'il y a une impasse politique à l'intérieur d'Israël ou qu'une crise organique émerge, le Premier ministre ou le cabinet du moment essaient de créer et de déclencher une crise à l'extérieur d'Israël afin de pouvoir contrôler la situation à l'intérieur.
En outre, le ministre israélien de la Guerre, Benny Gantz, a récemment annoncé que Tel-Aviv assassinerait les dirigeants et les membres du Jihad islamique par tous les moyens, y compris pendant le cessez-le-feu, ce qui montre qu'Israël avance à nouveau sa priorité en se concentrant sur le Jihad islamique.
"Si Tel-Aviv exécute sa décision, il ne fait aucun doute que le Jihad islamique entreprendra des actions que le régime israélien n'a pas vues jusqu'à présent, et il est même possible qu'un conflit terrestre soit à l'ordre du jour, ce qui lui coûtera trop cher. (Regarder la vidéo ci-jointe) Sans aucun doute, si une guerre totale éclate, le régime sioniste devra combattre le Jihad islamique sur quatre fronts, ce qui, je crois, est au-delà de ses forces", a conclu M. Jaafar Razavi.
