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Le conseil de guerre du Jihad islamique à Téhéran

Les militaires sionistes ont dépeuplé les bases autour de Gaza.

Après les récentes exactions des militaires israéliens à Jénine notamment dans le camp des réfugiés palestiniens, se soldant par l'arrestation de l'un des chefs-clé du Jihad islamique, la Résistance pourrait bien se venger en utilisant le lance-roquette Misagh pour abattre tout aéronef israélien dans le ciel de Gaza et dans les territoires occupés. Le "non" de Ziyad Nakhala aux médiateurs chargés de calmer le jeu n'est donc pas surprenant, les Israéliens s’inquiétant de la répétition du processus de vengeance pour l'assassinat de Baha Abou al-Atta, lors duquel le Jihad a tiré près de 400 missiles sur Israël, en 2020. 

Israël supplie les médiateurs égyptien et qatari de calmer les groupes de la Résistance dans la bande de Gaza en prévision du retour des missiles de la Résistance en représailles à l'arrestation de l’un des chefs du Jihad islamique. Pourquoi le mouvement du Jihad islamique palestinien et son leader Ziad Nakhala refusent ces médiations?

Le Jihad islamique a réussi à instaurer une fois de plus un état d'anxiété parmi les Israéliens, en menaçant explicitement et publiquement de représailles par « missiles » les unités de l'armée israélienne. Celle-ci a récemment pris d'assaut le camp de réfugiés de Jénine, interpellé le cheikh Bassam Al-Saadi, l'un de ses dirigeants les plus éminents en Cisjordanie, et son assistant Ashraf Al-Jada', et tué le jeune palestinien Dirar al-Kafrini, l'un des cadres du mouvement palestinien, lors de l’invasion dans le camp de Jénine.

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Cheikh al-Saadi a été blessé lors de son arrestation, et les autorités israéliennes ont été contraintes de publier des photos de lui pour prouver qu'il est toujours en vie, par crainte des missiles du Jihad islamique, comme Ziyad Al-Nakhala, le leader du mouvement, a juré de venger immédiatement tout meurtre des dirigeants du mouvement. 

La Résistance existera tant qu’il y aura l’occupation (Jihad islamique)

L'armée israélienne a fermé toutes les zones et tous les points de passage entourant la bande de Gaza et a déclaré l'état d'alerte maximale dans les colonies dans le nord de la Palestine occupée, en prévision de la répétition du processus de vengeance pour l'assassinat de Baha Abou al-Atta, commandant de terrain du mouvement dans la bande de Gaza, où le Jihad islamique a tiré 420 roquettes et missiles sur des cibles à Ashkelon, Ashdod et Sderot, causant d'énormes dégâts matériels et psychologiques, et incitant Netanyahu à fuir un rassemblement électoral dans lequel il parlait.

En réponse à une demande d'Israël, les médiateurs d'Égypte et du Qatar ont afflué dans la bande de Gaza pour communiquer avec les chefs de la Résistance dans la bande, et notamment les chefs du jihad islamique, mais nos informations confirment que la seule chose sur laquelle met l’accent le mouvement du Jihad islamique, est la vengeance. Il plaide pour la libération immédiate de Cheikh al-Saadi et de ses camarades détenus, sinon les missiles sont prêts et le mouvement a le doigt sur la gâchette.

Il existe des rapports « non confirmés » selon lesquels Cheikh al-Saadi était le coordinateur avec les autres factions de la Résistance en Cisjordanie, en particulier les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, proche du Fatah, et de ses opérations militaires contre les forces d’occupation israéliennes par tous les moyens.

Le chef de l'Organisation du Jihad islamique, Ziad Nakhala, dirige la bataille depuis Téhéran, qu'il visite actuellement, et l'un de ses proches à Beyrouth a confirmé à Rai Al-Youm que ses commandants sur le terrain n'avaient fait aucune concession aux médiateurs. Par contre, ils insistent sur la libération immédiate de Cheikh al-Saadi Cette position a été saluée par les groupes de résistance en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, en particulier à Naplouse et à Jénine.

Photo: rencontre entre le président iranien Ebrahim Raïssi et le secrétaire général du Jihad islamique palestinien, Ziad al-Nakhala, le 4 août 2022 à Téhéran.

 

Par ailleurs, les occupants israéliens sont inquiets et terrifiés par les menaces du leader du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, d’autant plus que les drones du Hezbollah ont récemment réussi à mener à bien leur mission sur les plates-formes gazières occupées par le régime israélien le long de la côte palestinienne occupée. Maintenant, Israël fait face à une menace de représailles dans le sud de la Palestine occupée.

Signe de la panique générale, l'entité voudrait mener une opération au-dessus de Gaza mais, chose étrange, ils n'osent parler de leurs avions mettant en avant leurs drones. N'est-ce pas un bluff ? Puisque les Misagh palestiniens attendent les drones sionistes tout comme leurs hélico et avions.

Les sionistes ont annoncé hier jeudi que leur armée a lancé ses drones armés au-dessus de Gaza et cherche une opportunité de cibler les « noyaux antiblindés ». Ces drones ont pour mission de surveiller et de prendre pour cible des groupes palestiniens susceptibles de tirer des roquettes antiblindés ou des missiles vers les territoires occupés.

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Depuis que la puissance de drones de la Résistance à émergé en plein ciel du Moyen Orient, des secteurs entiers d'armement occidentaux sont sur le point de s'effondrer.

Les lance-roquettes portables sont conçus et fabriqués pour la défense aérienne à courte et à moyenne portées. Ils sont conçus pour détruire les drones et les hélicoptères.

L'Iran a publié le 8 décembre 2013 un rapport décrivant les spécifications des systèmes de missiles à tir porté à l'épaule Misagh-1 et Misagh-2. Tasnim News rapporte que les missiles sont supérieurs au missile anti-aérien américain Stinger et au système de missile suédois RBS-70. Les deux variantes du missile mesurent 1,5 mètre de long et peuvent toucher des cibles à une altitude maximale de 5 000 mètres.

Le rapport indique que le Misagh-1 se déplace à une vitesse maximale de plus de 600 mètres par seconde et a un poids total de 17 kilogrammes.

Le système d'arme de missile Misagh-1 est un système d'arme anti-aérien portatif tiré à l'épaule contre des cibles à basse et très basse altitude par une attaque soudaine dans toutes les directions. La cible pourrait être un avion à réaction à grande vitesse, un avion à hélice ou un hélicoptère armé. C'est une arme puissante pour la défense aérienne des points pivots et la couverture des opérations des troupes de campagne.

Le Misagh-2 est un missile sol-air à guidage infrarouge portatif iranien. Il se déplace à une vitesse de 850 mètres par seconde. L'ogive explosive du missile pèse 1,42 kg.

Le missile guidé utilise la technologie « fire-and-forget » qui permet au missile de se diriger vers des cibles. Il n'a pas précisé quel type de guidage, mais il s'agit probablement d'un système de recherche infrarouge.

Les missiles tirés à l'épaule peuvent être facilement dissimulés et lancés rapidement.

Ce missile détruit sa cible en 5 secondes et a une température de fonctionnement de -40°C à +60°C. Près de la cible, sa vitesse atteint 2,7+ Mach.

Le Misagh-3 est un système iranien de missiles guidés sol-air à courte portée conçu comme un système portable de défense aérienne (MANPADS) pour combattre les hélicoptères et les avions de combat à basse altitude.

Le plus récent Misagh diffère de ses prédécesseurs avec une batterie thermique distincte (située sous l'embouchure du tube de lancement) qui dépasse vers l'avant. Les premiers Misagh-1 et 2 avaient des batteries cylindriques.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV