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Les propos-choc du conseiller à la sécurité nationale russe, Patrushev

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'usine d'AzovStal(Archives)

Le général Tevor John Cadieu, le Canadien capturé à AzovStal en Ukraine a-t-il fini par tout déballer? En mai, on s'attendait déjà que la vérité fasse son chemin à Marioupol, puis à Donetsk et le monde soit en mesure de vraiment savoir ce que les États-Unis cachent en Ukraine, en complicité avec l’OTAN, de la capture par les forces armées de la Fédération de Russie, du général canadien Trevor John Cadieu, dans la soirée du 2 mai 2022, l’un des militaires étrangers qui travaillaient dans les laboratoires secrets d’armes biologiques, cachés dans les labyrinthes souterrains qui existent dans l’usine sidérurgique d’Azovstal. Cadieu était responsable du biolaboratoire n° 1 et dirigeait 18 personnes. Le gouvernement canadien a rapidement voulu assumer la responsabilité de l’affaire, déclarant qu’« il ne remplissait pas les missions assignées par le Canada », comme s’il n’y avait que des gens stupides dans le monde, alors que ce pays assume des positions en faveur de l’Ukraine et soutient toutes les décisions de l’OTAN. Le soldat a été transféré à Moscou pour faire l’objet d’une enquête, mais l’Occident dira sûrement qu’« il a été torturé et que tout ce qu’il déclare est faux ».

À l'époque, et comme toujours, la grande presse occidentale avait fait taire les nouvelles. Puis et toujours en ce mois de mai, le ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine avait révélé que le département de la Défense des États-Unis maintient en Ukraine et dans d’autres pays européens, 336 laboratoires dédiés à la recherche d’armes biologiques, informations que le Pentagone a confirmées avant les preuves montrées par le ministère russe des Affaires étrangères, découvertes par ses troupes.

Ce n’était d'ailleurs pour rien que la grande presse internationale et le Conseil de sécurité de l’ONU ont minimisé le fait, contrairement à ce qui s’était passé sous prétexte de l’invasion yankee de l’Irak. Puis, le site The National Pulse, avait révélé que Hunter Biden, fils du président américain Joe Biden, en association avec le fils adoptif de John Kerry, ancien secrétaire d’État américain, a organisé par l’intermédiaire de sa société Rosemont Capital, un canal de financement caché pour les laboratoires créés par le Pentagone en Ukraine, au nom de la Defense Threat Reduction Agency (DTRA), une agence du département de la Défense des États-Unis qui mène des recherches secrètes sur les armes biologiques. Ce qui aurait dû être un scandale international a été donc réduit au silence pour éviter des sanctions contre les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN, soulignant une fois de plus qui est le vrai fabriquant des ADM dans ce monde!  

En ce qui concerne le général canadien, les forces russes disposaient déjà d’informations sur sa présence à Azovstal, ce qui clarifiait aussi l’intérêt de l’ONU pour son sauvetage, afin de l’empêcher de révéler des informations importantes sur le travail dans ces laboratoires. A-t-il fini par révéler l'irrévélable? Possible dans la mesure, le M. Sécurité de la Russie, Patrushev vient d'accorder à Ria Novosti un entretien bourré de révélations :

"L'Ukraine, étant sous le contrôle des États-Unis, a été gonflée d'armes et pourrait également devenir une plate-forme pour la création d'armes biologiques et nucléaires, a déclaré ce mardi le secrétaire du Conseil de sécurité russe Nikolai Patrushev. Selon lui, depuis 2014, les États-Unis ont effectivement établi le contrôle de ce pays et mené la politique des autorités de Kiev. L'Ukraine a été gonflée d'armes, des exercices de l'OTAN ont régulièrement eu lieu sur son territoire, les positions des forces néo-nazies ont été intensivement renforcées, des sentiments russophobes se sont développés. Les Républiques populaires de Donetsk et de Louhansk , qui n'étaient pas d'accord avec la politique du régime de Kiev, ont été ainsi soumises à des bombardements constants . De plus, il y avait une menace réelle de création d'armes nucléaires et biologiques en Ukraine", a-t-il déclaré lors d'une réunion sur la sécurité nationale au nord-ouest de la Russie à Kaliningrad. 

Et d'ajouter : " Les États-Unis ont misé sur la confrontation avec la Russie et ont attribué un rôle spécial à l'Ukraine. Washington a décidé de ne pas s'engager dans un dialogue constructif avec Moscou sur la stabilité stratégique, mais s'est appuyé sur la confrontation militaro-politique, attribuant un rôle particulier à Kiev à cet égard. À vrai dire, les États-Unis et leurs alliés ont délibérément détruit l'architecture de la sécurité internationale en se retirant des traités ABM, sur les missiles à portée intermédiaire et plus courte, à ciel ouvert. Les initiatives russes visant à conclure un traité de sécurité européen, selon lequel un État ne peut pas renforcer sa sécurité au détriment de la sécurité d'autres pays, ont également été rejetées. On peut en conclure que les États-Unis, refusant de mener un dialogue constructif avec la Russie dans le domaine de la stabilité stratégique, se sont appuyés sur une confrontation militaro-politique avec la Russie. Les Anglo-Saxons ont assigné à l'Ukraine le rôle principal dans cette confrontation", a-t-il déclaré. 

Patrushev est-il sur le point de suggérer une autre dérive anti-humanitaire US à savoir une possible guerre biologique qui se grefferait sur la tentation nucléaire périodiquement évoquée par les Américains ? Toujours est-il que La Convention sur les armes chimiques et biologiques interdit la production, le stockage et l’utilisation d’armes biologiques, mais les États-Unis la violent en possédant les plus grands stocks d’armes de destruction massive et en étant le premier pays à les appliquer. Un rapport au Congrès américain, publié en 1986, reconnaît d'ailleurs la production par le gouvernement américain d’agents biologiques, y compris des virus modifiés, des toxines naturelles et des agents génétiquement modifiés pour modifier leur caractère immunitaire et empêcher le traitement par tous les vaccins existants.

Le conseiller en chef à la Sécurité nationale russe a souligné d'ailleurs plus loin la perspective d'une telle guerre : "La lutte contre Moscou est devenue le motif principal qui détermine les actions de Washington et de ses alliés. La pertinence de ce sujet est due au fait qu'en relation avec l'augmentation observée de la présence militaire et de renseignement de l'OTAN près des frontières russes dans la direction nord-ouest, des menaces à la sécurité nationale se forment dans l'espace frontalier de la Fédération de Russie. On peut dire que l'opposition de la Russie est devenue le principal facteur déterminant la politique des États-Unis et de ses alliés... 

l'OTAN renforce sa présence militaire et de renseignement près des frontières nord-ouest du pays, la situation dans la région se forme sous la pression politique, informationnelle et économique sans précédent de l'Occident. Et c'est désormais  la Lituanie qui impose un blocus à  la région de Kaliningrad. Cet exemple montre que l'on ne peut pas faire confiance non seulement aux déclarations orales de l'Occident, mais aussi aux déclarations écrites. Des mesures appropriées sont en cours d'élaboration dans un format interministériel et seront prises dans un proche avenir. Leurs conséquences seront avoir un impact négatif sérieux sur la population lituanienne », a conclu Patrushev. Quelque chose d'inattendu se produira d'ici très prochainement propre à renvoyer la balle dans le camp US/OTAN? 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV