C'est fou cette mentalité US/Israël de voir le monde entier sous le m^me prisme comme si des clivages géographiques culturelles historiques ne comptaient pas et que l'humanité était censé de s'adapter aux exigences des intérêts américano sioniste. Ainsi après avoir annoncé le déploiement des radars israéliens aux Emirats et à Bahreïn histoire non pas de protéger ses amis golfiens contre missiles et drones iraniens mais surtout faire d'eux ses propres bouclier, Israël vient de lancer un trio au Maghreb, en faisant signer aux Emirats et au Maroc un accord trilatéral. Et tout ceci évidemment et comme toujours sous les dehors d'un accord de libre échange exactement comme dans le golfe Persique. Ainsi, les Emirats arabes unis veulent intégrer le Maroc à l’accord de libre-échange qu’ils ont conclu, la semaine dernière, avec Israël. car «Cela offrira de grandes opportunités aux commerçants et aux investisseurs», a déclaré à Rabat le ministre émirati de l'Economie, Abdallah ben Touq al-Marri, lit-on sur le site web marocain Yabiladi.
Le responsable a révélé qu’il prévoit de discuter de ce projet avec ses interlocuteurs marocains. Le ministre a présidé, ce jeudi à Casablanca, la signature d’un mémorandum entre le président de la CGEM (Confédération générale des entreprises du Maroc), Chakib Alj, et le secrétaire général de la Fédération des Chambres de commerce et d'industrie des Emirats arabes unis, Humaid Mohamed Ben Salem.
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Tel-Aviv et Abou Dhabi ont signé un accord de libre-échange, le 31 mai dernier et tout le monde sait que c'est un prétexte pour consolider la présence militaire sioniste au Maghreb. A ceci il manquait un peu d'argent que fourniraient les Emirats du roi Ben Zayed pour le grand bonheur de Rabat sionisé. Et tout ceci sur d'informations en, provenance des Etats Unis comme quoi l’Amérique s'apprête encore à envahir pendant un mois le Sahara sous prétexte d'y mener African Lion 2022. La réaction d'Alger? Des manœuvres militaires impressionnantes ont eu lieu dans l'ouest de l’Algérie, dans la région de Tindouf, près de la frontière avec le Maroc. Cet exercice militaire est le deuxième à se dérouler en moins d'une semaine Si ces exercices n'ont rien d'inhabituel à cette période de l'année, ils interviennent dans un contexte particulier avec des relations tendues entre l'Algérie et ses voisins.
Avions de chasse, multiples tirs de missiles, blindés et déploiement de troupes par hélicoptère, les images diffusées par la télévision nationale mettent en exergue la force de frappe algérienne mobilisée pour l'exercice « Al-Somoud », « la constance », en arabe. Sous l'œil du chef d'état-major Saïd Chanegriha, ces manœuvres ont eu lieu près de Tindouf, région frontalière du Maroc et du territoire du Sahara occidental, où sont installés l'administration et les camps de déplacés sahraouis. Des exercices à munition réelle et, surtout, de nuit. C'est la principale nouveauté, selon l'analyste Akram Kharief, spécialiste de l'armée algérienne. Celle-ci veut prouver qu'elle peut opérer en conditions nocturnes. Akram Kharief rappelle que des exercices de ce type sont classiques, qu'ils ont lieu chaque année au mois de juin, période de sortie de classe des écoles militaires, et dans toutes les régions militaires algériennes.
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Il n'empêche qu'ils interviennent dans un contexte de tensions certes avec le Maroc et l'Espagne mais surtout avec l'axe US/Israël. La marine algérienne a d'ailleurs récemment réalisé un exercice naval, « Hurricane », en Méditerranée, près des eaux des deux pays.
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De son côté, le Maroc s'apprête à participer, à compter du 20 juin, à des manœuvres conjointes avec les États-Unis dans le cadre de l'opération « African Lion ». Vient dans ce m^me sens la suspension du traité d’amitié avec l’Espagne qui a plié l'échine à l'axe US/israël en s'alignant sur la position de ce dernier sur le Sahara.
L’Algérie a annoncé, la semaine dernière, la suspension immédiate du traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération, conclu le 8 octobre 2002, avec l’Espagne, indique la présidence algérienne dans une déclaration, relayée par l'APS. Le pouvoir algérien riposte ainsi à l’appui réitéré, quelques heures auparavant à la Chambre basse du Parlement espagnol, par Pedro Sanchez au plan marocain d’autonomie au Sahara. Une position que l’Algérie persiste à récuser. «Les autorités espagnoles se sont engagées dans une campagne tendant à justifier la position qu'elles ont adoptée sur le Sahara occidental en violation de leurs obligations juridique, morale et politique de puissance administrante du territoire qui pèsent sur le Royaume d'Espagne jusqu'à ce que la décolonisation du Sahara occidental soit déclarée accomplie par les Nations unies», explique la présidence algérienne.
«Cette attitude du gouvernement espagnol s'inscrit en violation de la légalité internationale que lui impose son statut de puissance administrante et aux efforts des Nations unies et du nouvel envoyé personnel du secrétaire général et contribuent directement à la dégradation de la situation au Sahara occidental et dans la région», ajoute la même source. l'Algérie s'est tourné vers l'Italie renvoyer l'UE à sa solitude gazière alors même que les USA lui demandent d'ouvrir ses vannes gazières. C'est aussi un doublemessage militairo energétique au camp des vaèen-guerre de Washington.
