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Les législateurs algériens cherchent à criminaliser la normalisation avec Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Parlement algérien. ©Algérie Presse Service

Les législateurs algériens ont déposé mardi un projet de loi criminalisant la normalisation avec Israël, comprenant des articles interdisant les voyages ou tout contact direct ou indirect avec Tel-Aviv.

Le député de la « Société pour la paix », Youssef Ajesa, a déclaré mardi 17 mai qu’il avait déposé au nom des représentants de son parti le projet de loi à la présidence du parlement.

Ajesa a déclaré que son bloc parlementaire a essayé d’inclure d’autres groupes pour contribuer au projet de loi, mais il n’avait pas reçu de réponse, donc il avait pris l’initiative de le présenter en son nom.

Le mouvement de la « Société pour la paix » est un parti islamique qui forme le plus grand bloc d’opposition au Parlement algérien. Il est à noter que le document est le même qui a été remis par des députés de plusieurs formations politiques en janvier 2021, à la présidence du Parlement.

Il a ajouté que le projet avait été réintroduit à l’occasion du 74e anniversaire de la Journée palestinienne de la Nakba.

La « Nakba » (« catastrophe » en arabe) marque l’expulsion de 800 000 Palestiniens de leurs terres lors de la création du régime illégitime d’Israël.

Le projet de loi comprend sept articles qui visent à criminaliser la normalisation avec l’entité sioniste ainsi qu’à interdire tout contact avec Israël ou tout voyage vers et depuis Israël.

Le premier article vise à criminaliser la normalisation avec l’entité sioniste.

Selon le deuxième article les contacts, il est interdit de contacter, d’établir des relations avec le régime sioniste ou d’ouvrir des bureaux de représentation de quelque nature et à tout niveau directement ou indirectement en Israël

L’article 4 stipule que les déplacements à destination et en provenance de l’entité sioniste sont interdits, ainsi que l’entrée ou l’accueil des titulaires de la nationalité de l’entité sioniste en Algérie ou au siège de ses missions diplomatiques.

L’Algérie n’entretient aucune relation diplomatique ou commerciale avec Israël, une position qui bénéficie d’un large soutien politique et populaire.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV