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Bases US déverrouillées par des « agents » de la Résistance

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'armée américaine enquête pour savoir si l'un de ses membres a mené une attaque contre une base en Syrie. ©Fars News

Selon le rapport de CNN, trois responsables américains de la défense ont révélé que l’armée américaine enquêtait pour savoir si un soldat américain avait utilisé des explosifs lors d’une attaque en avril contre une base américaine dans le nord de la Syrie.

Quelques jours plus tard, la coalition annonçant l’alourdissement du bilan des blessés a déclaré dans un autre communiqué que quatre soldats américains avaient été blessés et souffraient d’une commotion cérébrale non pas dans une fusillade, mais dans un attentat à la bombe sur la base.

La coalition américaine a déclaré dans un communiqué le 6 avril que deux soldats américains avaient été blessés lors d’une fusillade indirecte dans le village d’al-Quraiyah près de Deir ez-Zor, en Syrie.

Le 26 avril, la coalition américaine a démenti le communiqué précédent affirmant qu’après une enquête plus approfondie, il est établi que l’attaque aurait résulté non pas lors d’une fusillade, mais à cause d’engins explosifs qu'une ou plusieurs personnes inconnues auraient placés dans une zone de stockage de munitions et une installation de la base.

« L’affaire fait toujours l’objet d’une enquête, mais il y a suffisamment de preuves pour porter l’affaire devant les tribunaux », a déclaré l’armée américaine dans un communiqué à CNN sans donner plus de détails.

Deux responsables américains ont décrit les explosifs utilisés lors de l’attaque comme non négligeable avec une puissance explosive plus importante qu’un engin explosif à la main.

Les responsables américains ont déclaré que l’attaque s’était produite au milieu de la nuit. Dans la vidéo publiée de l’attaque, il s’est avéré qu’une personne se déplaçait rapidement, mais il n’est pas encore clair si cette personne était le suspect en question ou non.

Aucun des responsables n’avait donné de détails sur un motif possible de l’attaque, mais selon eux, les quatre soldats américains blessés au cerveau ont été diagnostiqués et soignés et ont repris du service plus tard en avril.

Selon des responsables, une enquête a été lancée par le commandement central américain, qui supervise les opérations en Syrie, après l’incident, mais l’enquête a été confiée au Département des enquêtes criminelles (CID) lorsqu’il est devenu clair que le schéma de détonation n’était pas causé par des coups de feu.

Depuis août 2014, les États-Unis sous prétexte de lutter contre le terrorisme en Syrie ont formé illégalement une coalition sans le consentement du Conseil de sécurité.

Actuellement, le gouvernement américain dispose d’environ 900 soldats en Syrie, à l’exclusion des conseillers, qui, avec l’aide des milices kurdes connues sous le nom de Forces démocratiques syriennes, s’emparent des gisements de pétrole et de gaz syriens et font passer en contrebande du pétrole syrien vers les pays voisins.

L’augmentation des mouvements anti-américains, en particulier sur le front nord-est de la Syrie, a conduit les sionistes à intensifier leurs attaques agressives contre la Syrie, dont la plupart ont échoué en raison de l’intervention opportune du système de défense aérienne syrien.

Il est à noter qu’un certain nombre d’explosion ont été enregistrées près de bases militaires américaines autour du champ pétrolifère d’Al-Omar dans le nord-est de la Syrie, suscitant une vive inquiétude chez les sionistes

D’ailleurs ces derniers mois les Syriens vivant dans le nord-est, de concert avec l’armée syrienne, ont perturbé la circulation des convois militaires américains dans le nord-est de la Syrie comme en témoigne l’interdiction d’entrée ces dernières semaines des dizaines de convois militaires américains à Qamichli dans la province de Hassaké.

Les habitants du village de Hamo dans la banlieue de Qamichli ont intercepté, avec le soutien de l’armée arabe syrienne, un convoi militaire appartenant aux forces d’occupation américaine, qui a tenté d’entrer dans le village.

Un certain nombre d’habitants de village ont indiqué à la correspondante de SANA que le convoi, qui est composé de 6 blindés militaires, avait tenté d’entrer dans le village, soutenu par deux hélicoptères de l’occupation, et les habitants l’ont intercepté avec le soutien d’un poste de contrôle de l’armée, et l’ont expulsé de la région.

Les sources ont indiqué que les villageois ont brûlé le drapeau américain sur la route internationale devant le convoi, scandant des slogans de soutien à l’armée syrienne et dénonçant la présence illégale des forces d’occupation américaines.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV