Cette affaire de violation de la souveraineté libanaise au champ gazier offshore de Karich situé dans les eaux territoriales libanaise, n'est-ce pas se demandent certains observateur l'envers d'un " décor aérien" où Israël vient de subir une méga défaite? En effet, c'est à l'issu d'un mois d'exercice aérien en Méditerranée orientale réparti quelque part entre Israël et Chypre et puis la Grèce, un mois marqué par plusieurs raids aériens ratés contre la Syrie que l'entité a procédé à cette violation. Mais revenons d'abord à ces raids aériens du mois de mai qui n'en ont pas été vraiment une dans la mesure où des missiles air-sol si largement usités par Israël ont fini par disparaître du circuit pour céder place à des missiles sol-sol ou ce qui revient aux même à des roquettes anti chars manipulés pour le besoin de la cause par un Israël dont l'armée de l'air se voit désormais litteralement menacé par une DCA integrée Syrie-Résistance qui ayant dépassé le stade de Khordad 3 et 15 en est désormais à employer de puissantes batteries Bavar 373 qui et c'et l'armée israélienne qui l'a reconnu dans un récent rapport, "ont tiré pour la première fois lors du raid mené par Israël contre le site militaire de Masyaf le 13 mars".
Toujours au chapitre des déboires qui auraient poussé Israël à chercher bêtement à recompenser sa perte aérienne par un déplacement du terrain de combat du ciel vers la mer, rappelons ce méga duel auquel se sont livrés deux de ses batteries de Dôme de fer qui le 19 avril dernier et alors m^me qu'elles étaient censés défendre Sderot se sont mis à tirer l'une après l'autre portant au grand jour l'extrême vulnérabilité du ciel israélien qui en dépit des leçons tirés de l'épée de Qods de mai 2021 reste parfaitement perméables à une guerre aérospatiale.
La décision centrale de Gaza en particulier sa branche militaire, après l’accord avec les dirigeants politiques à l'intérieur et à l'extérieur de la bande, peut être une "feuille de route" qui décidera du futur combat et déterminera d'ailleurs comment traiter militairement l'ennemi israélien, si le harcèlement et la répression du peuple palestinien s’aggravent dans les prochaines semaines. La Résistance palestinienne estime qu’Israël pourrait vouloir mettre en œuvre quatre scénarios qui ne peuvent pas être ignorés, car s'ils ont vraiment lieu, cela entraînera une action militaire palestinienne.
Le premier scénario pourrait être la mise en œuvre par l'ennemi de sa menace d'assassiner tous les dirigeants du Hamas ou même de la Résistance palestinienne. Les Égyptiens, au moins, ont été clairement informés que tout attentat perpétré par les agences israéliennes à l'intérieur ou en dehors de la Palestine occupée, sera traité de la même manière : le Hamas entrera en guerre.
Le second scénario serait un massacre dans n’importe quelle ville, village ou zone de Cisjordanie, comme c’était le cas du camp de Jénine, par le biais de rafles et d'arrestations. La réaction des brigades de la Résistance sera certes ferme : elles tireraient immédiatement et sans aucune hésitation.
Le troisième scénario consiste à violer la mosquée Al-Aqsa en permettant aux Juifs d'y prier, une situation que les ailes militaires de résistance palestinienne considèrent comme une provocation et un avertissement. Et dans le quatrième scénario, tout nouveau bombardement pourrait avoir lieu visant la bande de Gaza, bombardement auquel la réponse palestinienne sera immédiate et rapide, sans préciser ni l'heure ni le lieu, comme c'était le cas par le passé. Et bien ce serait tout ce que l'entité a à jouer contre la Résistance et n'en déplaise à ses partisans, la Résistance palestinienne a des solutions pour chacun de ces scénarios fondés essentiellement sur la défaillance systématique de l'armée de terre sioniste. Aussi le choix de la mer pour chercher à changer le rapport de la force pourrait avoir apparu à Israel comme inévitable. Mais est-ce un bon choix?
Le site israélien Walla écrit :" le plan du Hamas est de nuire aux installations économiques et vitales en mer par le biais de l’unité de commando naval du Hamas. La préoccupation en Israël est que le plan du Hamas soit d’endommager la plate-forme gazière et les installations pétrolières offshore en utilisant des missiles mer-mer grâce aux équipements navals et aux bateaux qui ont été livrés à l’organisation. En outre, on craint également que le Hamas ne commette des attentats-suicides contre des cibles israéliennes en mer, notamment contre des navires de guerre ou ne prenne d’assaut des ychouvime dans l’enveloppe de la bande de Gaza sous le coup de prises d’otages.
Et puis le Hezbollah, principale partie de la Résistance et directement concer,née par cette tentative israélienne de changer de terrain de combat, il n'a pas que des missiles. On dit qu'il est aussi en possession des drones naval dont l'un a même causé le crash d'un hélico israélien au large de Haifa le 3 janvier dernier. Quels pourrait être les modèles de ces drones? Les drones de vol vertical qui peuvent facilement accomplir leurs missions de reconnaissance, représentent une nouvelle menace sérieuse pour Israël. L'état des navires en mer exige que les drones qui doivent voler depuis l'origine du navire en mer, volent verticalement afin qu'ils puissent également atterrir et décoller dans des endroits tels que des plateformes d'hélicoptères.
Il y le drone de vol vertical « Pélican » made in Iran bien sûr qui peut voler depuis les hélicoptères-destroyers et les navires logistiques ou ces trois exemplaires de drones à vol vertical, parmi lesquels il existe deux types : les drones Shahab-2 et Hodhod-4, les quadricoptères (quatre moteurs) et les hexacoptères (six moteurs) qui eux peuvent être facilement utilisés même sur de petits bateaux et vedettes rapides. et là c'est largement plus adopté au genre de conflit que la Résistance est désormais appelée à mener en M2diterranée... Pas trop commode l'idée de changer de terrain de combat du ciel vers la mer!