Le Sultan vient-il de se dégonfler, lui dont l'armée a franchi les les frontières du nord de la Syrie pour se diriger droit vers Aïn al Issa mais dont les frappes n'ont visé que les kurdes sans jamais aller au-delà des zones occupées? il semblerait que de concert avec les Israéliens, les Turcs s'étaient pris à leur propre jeu médiatiques, jeu qui prétend que la Russie, enlisée en Ukraine, s'est retirée de la Syrie et que ses troupes sont sur le point de quitter le Levant pour céder place à l'OTAN. Disons que le Sultan Erdogan avait même jugé possible une réoccupation d'Alep, ville située à 6 km de Lattaquié qui abrite les bases militaires russes pour créer un parallélisme entre la Méditerranée orientale et la mer Noire et éventuellement couper la route à la flotte méditerranéenne de Poutine.
Avia.pro écrit : "Dans le contexte de l'opération militaire turque, la Russie a déployé au moins 6 hélicoptères militaires dans le nord de la Syrie. Ces hélicos ont pris position sur une base aérienne dans la ville syrienne de Qamichli, située à la frontière avec la Turquie et sur l'aérodrome de Metras. Le but du transfert d'hélicoptères militaires vers la base aérienne de Qamichli est clair: il s'agit de faire comprendre à Ankara que la Russie reste engagé envers son allié syrien"
Et Avia de poursuivre :
"Cette information a été confirmée par des sources syriennes, des images satellites et des journalistes russes. En outre, les images satellite ont également révélé la présence des avions de combat qui ont également été envoyés à la base aérienne de Qamishli il y a quelques jours. Selon la publication Russian Spring, le transfert d'hélicoptères sur le territoire de la base aérienne militaire de Qamichli est dû au renforcement de la présence militaire russe dans la région précisément en raison de l'inadmissibilité de l'opération militaire turque.
Tout ceci a fait que la phase terrestre de l'opération militaire turque en Syrie qui aurait dû débuter la semaine prochaine est tombée à l'eau. Mais le forcing russe a été l'un des motif de ce méga dégonflage. Cette nuit et alors même que la Russie continuait à renforcer sa présence à Qamichli soit à quelques pâtées du nord de l'Irak et du sud de la Turquie et ce sous les yeux ahuris des Américains, au moins 12 missiles ont été tirés sur la base militaire américaine dans le champ pétrolier d’al-Omar, situé à l’est de la Syrie, histoire de faire comprendre aux Yankee que le temps où ils pouvaient changer quoi que ce soit en Syrie à l'aide de leur duo Turquie/israël est bien révolu. Les sources locales ont fait état dimanche matin du bruit de fortes explosions dans les locaux du champ pétrolifère d'al-Omar. Quelques minutes plus tard, la chaîne Telegram Sabereen News a annoncé que la base militaire américaine aux alentours du champ pétrolier avait été prise pour cible par au moins 12 roquettes.
La semaine dernière, l'agence de presse syrienne SANA avait rapporté aussi que la base de l’armée américaine dans la région d'al-Chadadi sur le Rif sud de la province de Hassaké avait été attaquée au missile. Au cours de plus d’une décennie de guerre en Syrie, les États-Unis ont toujours apporté leur soutien aux groupes terroristes et contrôlent toujours des régions syriennes riches en pétrole sous prétexte de lutter contre les takfiristes de Daech. En plus du pétrole et du gaz syriens, les Américains ont pillé de grandes quantités de blé et de céréales syriennes à destination de l’Irak à des fins militaires, ce qu’ont largement reflété les médias du monde.
Signe des temps, parallèlement à ces évolutions, un autre signal dissuasif est parti ce samedi de Téhéran. Interrogé sur une action militaire turque à la frontière syro-irakienne, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré: « L'Iran s'oppose à toute action militaire et à l'usage de la force sur le territoire d'autres pays en vue de résoudre les litiges entre les deux pays. Il s'agit en effet d'une violation de l'intégrité territoriale et de la souveraineté nationale des pays, ce qui rend la situation plus compliquée. »
« Tout en comprenant les soucis de la Turquie, la RII croit que la seule façon de répondre à ces préoccupations est le dialogue, le respect des accords bilatéraux avec les voisins, ainsi que les accords conclus dans le cadre du processus de paix d’Astana, y compris le respect de l'intégrité territoriale, de l'unité et de la souveraineté nationale du pays voisin et le principe de non-recours à la force », a souligné le diplomate iranien. Tout ceci a fait que ce dimanche le Sultan a reculé ...