Le directeur du projet de développement du stockage de gaz de Shurijeh a annoncé qu'avec l'achèvement de ce projet, la capacité d'exportation de gaz de l'Iran vers les pays voisins augmentera et la baisse de pression dans les régions du nord du pays sera évitée.
Faisant référence au lancement de la deuxième phase du stockage de gaz de Shurijeh en présence du président Raissi et du ministre du pétrole, le directeur de ce projet Mehdi Velayati a souligné : "Le but du stockage de gaz naturel est de stocker cette énergie dans un réservoir naturel et souterrain, car la quantité de consommation de gaz en Iran et dans le monde diminue pendant la saison estivale ; il y a un surplus de gaz en cette saison qui est stocké pendant huit mois et on en retire les quatre mois froids de l'année pour les injecter dans le gazoduc national".
Velayati a ajouté que "cette capacité a été mise en œuvre et mise en service dans le champ de stockage de Shurijeh pendant la période de la première phase, et à présent notre intention est de doubler cette capacité."
"Le contrat de l'Iranian Gas Engineering and Development Company (IGEDC) avec le groupe MAPNA a été rendu public le 22 décembre 2021. Le délai de sa mise en œuvre est de 36 mois, après quoi l'exploitation doit commencer", a-t-il déclaré.
Faisant référence à l'engagement de la National Iranian Gas Corporation à développer le stockage de gaz dans le pays, il a indiqué que des négociations sont en cours avec le groupe MAPNA pour mettre en œuvre plusieurs autres projets de stockage de gaz.
Le réservoir D de Shurijeh est le principal fournisseur de matières premières de la raffinerie de Khangiran dans la région de Sarakhs, dans la province de Khorasan Razavi.
Cette déclaration intervient alors que le responsable de l'Union des exportateurs de pétrole, de gaz et de produits pétrochimiques a affirmé que "la tendance actuelle du marché n'indique pas une baisse des prix du pétrole", notant que le retour du pétrole iranien et vénézuélien sur le marché pourrait contribuer à équilibrer les prix et à compenser le déficit causé par la hausse de la consommation.
Interviewé par le journaliste économique d'IRNA, Seyed Hamid Hosseini a déclaré que le marché pétrolier est imprévisible et qu'il existe différentes possibilités. "Les sociétés de trading du monde entier dressent une sorte de prévision, et les institutions internationales réputées font généralement une prévision de prix plus faible que les sociétés de trading", a-t-il noté.
Avant les tensions entre la Russie et l'Ukraine, le prix de l'or noir avait une tendance à la hausse en raison de l'inflation croissante et de la croissance de la consommation mondiale de pétrole, et la plupart des institutions internationales pensaient que le prix minimum du pétrole en 2021 et 2022 serait d'environ 85 dollars. Hosseini a souligné que cette prévision de prix pour 2022 et 2023 se situerait autour de 100 dollars pour chaque baril de pétrole.
"Les consommateurs occidentaux sont sous pression et c'est dans ce contexte que se tiendront les élections au Congrès américain et plusieurs élections présidentielles en Europe ; par conséquent, les pays occidentaux tentent de faire baisser les prix et font pression sur les pays producteurs de pétrole pour qu'ils augmentent leur production : par exemple, ils poussent l'OPEP Plus, en plus des 400 000 barils qu'elle ajoute à sa production de pétrole chaque mois, à augmenter sa production", a déclaré le responsable iranien.
Hosseini a souligné que certains pays, dont l'Irak, les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite, ont désormais la capacité d'augmenter leur production. "En outre, le retour du pétrole iranien et vénézuélien sur le marché peut contribuer à équilibrer les prix et à compenser le déficit causé par la hausse de la consommation", a-t-il ajouté.
Notant que le pétrole russe n'a pas encore été officiellement sanctionné par le monde, il a déclaré : "Seule une poignée de pays et d'entreprises ont annoncé qu'ils ne coopéreraient plus avec l'industrie pétrolière et gazière russe."