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Offensive hybride: 3ième opération commando en une semaine contre Israël, Tel-Aviv saigne, la Vallée de Jourdain, cible des drones "cisjordaniens"

Une usine chimique israélienne frappée dans la vallée de Jourdain, simultanément à l'opération du commando palestinien à Beni Braka à Tel-Aviv. Tout Israël sous le feu/Capture d'écran

C’est fini cet échappatoire que l’entité sioniste a éperdument cherché ces dernières heures pour y engouffrer son effroi, sa stupéfaction puis et surtout sa totale incapacité à contrer la vague intermittente de « commandos » qui au lieu de s’infiltrer les territoires occupés depuis le sud Liban pour venir jusqu’en Galilée s’emparer des colons et des colonies, scénario auquel s’est exercé à des centaines de fois l’armée d’occupation, surgit en plein territoire occupé, tantôt au centre hi- tech de Beer Shevaa (sud), tantôt tout près de Haïfa à Hadera (nord) sinon comme cette nuit de 29 mars en plein Tel-Aviv à Bnei Brak, commandos qui traversent de quartier en quartier pour liquider les colons sionistes non plus à coup de couteau mais d’armes automatiques made in Israël ! En effet, l’opération spectaculaire du 27 mars à Hadera qui a jeté l’ombre sur les retrouvailles néguéviennes Sionistes/Arabes sionisés, l’entité a tout fait pour la mettre sur le compte de Daech que le monde entier sait, par ailleurs, être une créature israélienne de pure espèce. Pour rendre son récit assimilable, l’entité a même tenté une manœuvre de diversion en mettant en scène deux individus cagoulés et équipés de ceintures explosives (soit les deux supposées auteurs de l’opération de Hadera), se donnant dans une vidéo des embrassades, vidéo que la police sioniste a prétendu avoir extraite de leurs téléphones portables.

Vidéo: le commando palestinien habillé en noir qui tire aisément sur les colons/twitter

Or lapsus révélateur suprême, ni les « assaillants » de Hadera, ni « ceux » de Bnei Brak, ni «celui » de Beer Sheva qui ont réussi en à peine une semaine et à raison d’une opération tous les deux ou trois jours de liquider 11 colons sionistes, soit la moitié du bilan subi par Israël au cours de la méga bataille balistique du mai 2021 « Épée du Qods », n’étaient ni cagoulés ni masqués et ont opéré à visage découvert.

Et c’est bien cela qui terrorise le plus Israël, dont l’armée a été cette nuit lors de ce troisième méga coup intra israélien de la Résistance, non seulement en état d’alerte maximal mais pire, en plein exercice sécuritaire baptisé « second Gardien des murailles » et étalé sur 35 jours, exercice où il est question d’« affronter tous les scénarios d’affrontements juifs-arabes possibles et imaginables » où qu’ils se produisent à travers « les villes et les quartiers mixtes d’Israël, Jérusalem, Lod, Beit Safafa, Beit Hanina et Shuafat…».

Vidéo: Au moins trois quartiers de l'est de Tel-Aviv ont été sillonnés par les trois combattants palestiniens dont l'un a été tué en martyr/Twitter 

Que se passe-t-il au juste de si bouleversant pour l’entité ? Pour la première fois depuis plus de 70 ans qu’elle vampirise la terre de la Palestine, Israël voit les règles du jeu s’inverser sans qu’elle soit capable de comprendre ni les ressorts ni le Quand-comment de cette inversion. 

Au fait, des attaques anti sionistes à l’arme blanche, l’entité en a connu des tas depuis un an, date à laquelle "l’Épée de Qods" a déclenché le processus de la réunification des Palestiniens de Gaza, de la Cisjordanie et de la Palestine historique; Des attaques à Carlo, cette « arme sommaire à la précision aléatoire » qui dixit, Libération daté du juin 2016, « est fabriquée clandestinement près de Jenin et de Naplouse et « essaim dans les territoires palestiniens et chez les Arabes israéliens », Israël en a aussi vécu au moins une, en novembre dernier, quand le martyr Fadi Abou Shredem a ouvert le feu dans l’enceinte de la mosquée d’al-Aqssa occupée sur les militaires sionistes.

Mais des opérations commandos comme celles de Hadera ou Beni Brak, dont les auteurs ont su contourner l’épais bouclier sécuritaire entourant les bases militaires en Israël, pour s’offrir des armes de combat, des mitraillettes automatiques, des kalachnikov impossibles à trouver en Cisjordanie ou dans les quartiers arabes d’Israël, ce dernier n’en avait pas vu encore! Comment, diable, la Résistance s’est-elle infiltrée dans des bases militaires israéliennes pour s’en équiper? Dispose-t-elle au sein de l’armée sioniste des « agents » propres à lui en faire acheminer ? Ou a-t-elle opéré par réseau rapproché interposés ? Après tout, l’armée d’une entité montée de toute pièce et royalement bancale dont le ministre de la Guerre se fait « hacker » ne devrait pas s’avérer si difficile à pénétrer et la double opération de Hadera et de Beni Brak en démontrent la parfaite possibilité.

Tel-Aviv, le 29 mars 

D’ailleurs, en termes d’infiltration-spectaculaire, qu’on se rappelle surtout ce février 2021 quand la police sioniste a fait état d’un « hold-up bédouin » à Nevatim, l’une de ses bases aériennes les mieux protégées au Néguev où sont stationnés ses fameux F-35 Adir. À l’époque, le régime a tenté de faire croire à un détournement de « 30 000 » balles par des « jeunes voyous affamés du déserts » qui « auraient cherché à les faire écouler sur le marché noir » pour quelque sous de plus. Il a fallu plusieurs semaines, pour que l’armée israélienne, alors tombée dans le piège balistique de Gaza (Épée de Qods) comprenne que les « voyous » qui avaient infiltré Nevatim, en y faisant sauter un mur haut de plusieurs mètres, des fils barbelés puis pas mal de caméras et de satellites, étaient des combattants proches de Gaza et du Hezbollah avec une mission précise, celle de détourner l’une des pièces de l’avionique des F-35 Adir, ce qui a servi en mai Gaza et ses radars intercepteurs pour qu’ils puissent verrouiller au moins une fois sur des F-35 et en effrayer le pilote au point même que le commandant en chef de l’armée de l’air sioniste Norkim eût été forcé de reconnaître lors d’un entretien daté du 25 mai.  

Mais ce n’est pas tout : les mitrailleuses automatiques made in Israël qui semblent avoir quitté en nombre les bases de l’armée sioniste rien qu’à compter le nombre de fois où elles ont fait leur apparition cette semaine à Haïfa, au Néguev et à Tel-Aviv, pourraient ne pas êtres les seules pièces manquantes à la recherche de quoi les « agents sécuritaires sionistes » se devraient de se creuser les cellules grises en ce moment. Qui sait si le prochain coup n’impliquerait pas des RPG, des lance-roquettes « MATADOR » (Man-portable Anti-Tank, Anti-DOoR) - ou RGW90 que Raphael fabrique et entrepose dans les bases militaires sionistes. Ce serait pas mal d’ailleurs de voir se reproduire dans les rues et les quartiers des villes « israéliennes », ces scènes d’horreur que les Syriens, les Irakiens, les Afghans, les Yéménites endurent depuis des années durant, par les soins des Sionistes.

Photos: des "Skylark" palestiniens piégés/MashreghNews

Mais cette histoire d’armes automatiques retournées contre les Sionistes, peut aller encore plus loin si ces jeunes jéninois ou  Um al-Fahmois (lieu de naissance des auteurs de l’opération de Hadera) ou qodsiens qui ne cessent depuis une semaine de surprendre le monde entier, compteraient dans leur rang des « opérateurs de drones » voire « des pilotes ». Évidemment le but de ces lignes n’est guère de pousser trop loin la spéculation mais c’est l’actualité israélienne qui s’y prête :

Vidéo: l'usine de Shlomtzion frappée un peu à la manière de la raffinerie de Djeddah/ Twitter

Car en cette nuit de 29 mars, la Résistance n’en est pas restée au stade « mitrailleuse », s’appliquant visiblement à faire partir en fumée dans la vallée de Jourdain, près de la Cisjordanie, soit à Shlomtzion une usine chimique au moment exact où les trois membres du commando de Tel-Aviv menaient leur opération. Quelque 30 équipes de pompier selon Jerusalem Post n’ont toujours pas réussi à maîtriser le feu et l’ordre d’évacuation des colonies de Yafit et de Moshva vient de tomber…

Vus l’ampleur des flammes, tout observateur suivant ce site ne peut ne pas faire un parallèle avec le port saoudien de Djeddah du 25 mars car ce n’est que des drones Samad d’Ansarallah, qu’on peut voir de pareilles attaques. Mais des drones Samad-3 d’Ansarallah ont des frères palestiniens, des Skylark « gazaouites » que Gaza a fabriqués à partir des modèles israéliens « capturés » et ce, évidemment avec les moyens de bord à savoir du bois et de la mousse fera largement l’affaire vu que les distances sont trop serrées en territoires occupés… Une autre arme israélienne retournée contre Israël ? … les devins bibliques n’avaient pas tort eux qui prédisaient qu’Israël s’écroulera de l’intérieur…

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SOURCE: FRENCH PRESS TV