En état de panique suite à l’opération-martyre de Hadera, l’armée israélienne renforce ses troupes en Cisjordanie ; le chef d’état-major de l’armée israélienne a ordonné l’envoi de quatre bataillons en Cisjordanie.
Davoud Chahab, porte-parole du Jihad islamique de la Palestine, a loué l’opération de Hadera en la qualifiant de « réaction de la nation palestinienne et de tous les épris de liberté du monde » à la réunion malveillante à laquelle avaient participé, entre autres, les ministres des Affaires étrangères de Bahreïn, des Émirats arabes unis, du Maroc et d’Égypte.
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De son côté, le Hamas a déclaré, dans un communiqué, que l’opération héroïque de Hadera était une « réaction naturelle » aux crimes commis par l’ennemi sioniste. « Il s’agit d’une réaction naturelle et légitime aux crimes commis par les occupants contre la nation et les valeurs sacrés des Palestiniens », ajoute le texte.
Dans ce droit fil, le porte-parole d’Ansarallah yéménite a déclaré que l’opération de Hadera était une réponse naturelle à la décision de certains pays de normaliser ses relations avec Israël.
Mohammed Abdel Salam a félicité l’opération de dimanche soir à Hadera et apprécié le choix des Palestiniens qui bénéficient de différents moyens pour combattre le régime d’occupation.
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« Cette opération est une réponse naturelle à la décision perfide de normalisation et prouve à quel point la nation palestinienne est vigilante », réitère le porte-parole d’Ansarallah.
De son côté, le Hezbollah a souligné que l’opération de Hadera était la meilleure réponse à la rencontre perfide des dirigeants arabes avec les sionistes.
À travers un communiqué publié par Al-Mayadeen, le Hezbollah a salué l’opération de Hadera, soulignant que celle-ci mettait en évidence la ferme volonté de la nation palestinienne pour combattre le régime occupant par tous les moyens possibles.
« Cette opération est la meilleure réaction aux rencontres perfides des responsables de certains pays arabes et les dirigeants du régime sioniste ; les pays qui ont choisi de normaliser leurs relations avec le régime », indique le communiqué.
Le Hezbollah a qualifié ces rencontres d’« inutiles » car la véritable décision est celle de la nation palestinienne.
« La nation palestinienne rejette toute normalisation avec l’ennemi criminel et poursuit sa lutte jusqu’à l’émancipation et la victoire », réitère le Hezbollah.
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Selon le quotidien en ligne Rai al-Youm, « l'opération de Hadera a trahit une fois de plus l’inefficacité des services de sécurité israéliens qui sont restés les bras croisés face à une opération menée par des Palestiniens qui vivent dans les territoires occupés ».
Dans la foulée, Yosi Yehoshua, journaliste et analyste des affaires militaires au journal Yediot Aharonot, a proposé l’ouverture d’une enquête au sein du Service de sécurité intérieur israélien (Shin Bet) en raison de son ignorance des agissements à l’intérieur des territoires occupés.
Bien que les services de sécurité aient prévu une escalade à l’approche du mois de Ramadan, le Shin Bet n’était pas au courant des agissements qui précédaient l’opération de Hadera et les deux Palestiniens ont pu facilement contourner les barrages sécuritaires d’Israël, réaffirment des sources israéliennes anonymes citées par Rai al-Youm.
Les mêmes sources ajoutent que l'opération de Beer Sheva a été menée à l’insu du Shin Bet qui n’a donc tiré aucune sonnette d’alarme à ce propos. « Le même échec s’est reproduit dimanche à Hadera », soulignent les mêmes sources.
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Le dimanche 27 mars, alors même que les ministres des Affaires étrangères de quatre pays arabo-musulmans, ayant signé les accords d’Abraham, à savoir l’Égypte, les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc, s’étaient réunis au Néguev pour y fouler au pied plus de 70 ans de lutte pour la libération de la Palestine, une opération-martyre palestinienne a eu lieu à Hadera, située à Haïfa, ayant laissé deux morts et quatre blessés parmi les sionistes.
