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Des centaines de drones sous marins intelligents essaimables rejoignent la force navale du CGRI

Le drone sous-marin iranien en phase d'attaque dévoilé ce 15 mars par le CGRI/Capture d'écran

A quoi rime ce dévoilement par le CGRI  de "drone sous marin" iranien, ce 15 mars, à peine 48 heures après que le méga QG du Mossad à Erbil, au Kurdistan irakien a été pulvérisé? Plus d'un analyste tenterait d'y voir un rapport de cause à effet avec tous ces coups de bluff "anti-drone" iranien qui ont marqué ces dernières semaines les propos des officiels sionistes lors de leurs divers voyages dans la région du golfe Persique où ils ont proposé à leurs hôtes golfiens tantôt une "Otan Israël/Golfiens" contre l'Iran, tantôt un système de DCA intégrée anti drone dotés des radars "ultra puissant" genre "Green pin-Arrow" non pas tant pour assurer leur sécurité que pour faire des émirats amis de bouclier d’Israël si une escalade balistique venait à éclater et que des salves de missiles iraniens partiraient en direction d’Israël.

Or un bouclier anti drone, propres à être déployer à Bahreïn ou aux Emirats saurait par principe de faire face aux USA "aérien" ou la limite aéronavale. A partir d'aujourd'hui où le CGRI a mis en scène des dizaines voire des centaines de drones "sous marins", l'axe Israël/Golfiens peut-il réellement compter sur le système anti missile Arrow? Difficile d'y répondre quand on écoute le commandant en chef des forces navales du CGRI, l'amiral Tangsiri qui vient de dire :" les drones sous marin intelligents qui rallie la flotte de combat navale du CGRI contribue à élargir nettement les capacités de dissuasion  du pays contre les menaces sub-surafce". Que veut dire ceci exactement? Il veu dire que les sous-marins ennemis pourraient tout bonnement être la cible des essaims de drones sous marins iraniens qui à l'image des drones aériens savent comment synchroniser à l'aide de l'intelligence artificielle.

Or le facteur IA utilisé dans ce cadre a aussi une autre répercussion : un essaimage pluricouche ou ce qui revient au même à un essaimage de drone propre à combiner à un essaimage en vedettes rapides et si on ajoute à ceci les drones Shahed et bien ni Arrow, ni Patriot en encore moins les Aeigis ne sauraient être d'un grand recours pour les navires cargos, sous-marins d'en face même si tous se mettaient ensemble pour se défendre. Surtout que selon le commandant Tangsiri, les vedettes rapides nouvelle versions de l'Iran ont une vitesse non pas de 60 nœud marins comme auparavant mais de 95 nœud avec la capacité de tirer des missiles antinavire.  Et pas n'importe quel missile! Mais des missiles à tête manœuvrable d'une portée élargie et dotées de quoi faire face à la guerre électronique. Bref  les drones kamikazes sous marins iraniens sont les pendants sous marins des drones aériens de l'Iran. 

Disons que le principe de guerre "hybride" exige ce genre de synergie et que les drones sans pilote sous marins iraniens ne font pas exception à la règle. Mais ce n'est pas tout : cette capacité hybride pourrait atteindre des sommités si on se rappelle qu'en 2019 déjà l'Iran parlait d'un "drone multirôle" fabriqué dans le cadre du projet "Ya Mahdi" soit ce même projet qui a débouché sur la fabrication des drones sous marins kamikaze iranien. Au fait ce drone là aux allures très particuliers et qui n'"a toujours pas de nom est capable d'attaquer l'ennemi à la fois dans l'air et en sub-surface!  ce qui fait que la cible est visée pour une seule et unique opération à des altitude bien différentes depuis l'air jusqu'aux profondeurs de la mer.

Il s'agit en plus d'un drone de reconnaissance et de combat capable de transporter des caméras ultra sophistiqués et de tourner des images de nuit comme de jour, un drone opérationnel mis à part les conditions métrologiques. Avec une endurance de 4 heure et une portée de 1000 km c'est un redoutable engin à la fois contre les navires et contre les sous marins. Mais il y a plus le format du corps lui permet d'atteindre 200 km/h et de se poser sur l'eau sans avoir besoin d'une quelconque bande atterrissage. Cette caractéristique lui permet de transmettre ses donnés dans avoir besoin de regagner sa base d'attache. Mais jusqu'à combien de mètre pourrait-il descendre sous l'eau? 50 cm pour 3000 pieds de capacité d'ascension dans l'air.  

Est-il à même de transporter les missiles? non mais il n'en a pas besoin dans la mesure où c'est un kamikaze qui survole la mer à très basse altitude tout comme les missiles de croisière avant de s'abattre à un navire voire même à un QG côtier. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV