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Par crainte des sanctions russes , les Yankee débarquent au Venezuela quémander du pétrole!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Poutine et Maduro (Archives)

Et si la Russie privait les USA de son pétrole, Biden pourrait-il se faire à un baril à 200 dollars? Le Venezuela qui a apporté son entier soutien à l'opération russe en Ukraine, va-t-il se laisser berner par Washingtonn un pays exangue à l'issu des années de sanctions impitoyables US? une chose est sur les Américains paniqués à l'idée de voir les Iskandar ou les Kinzhal  russe faire leur apparition aux Caraïbes tendent à prendre le taureaux par les cornes après avoir été renvoyer par Cuba qui semble bien décidé de laisser les Russes d'organiser les exercices militaires sur leur territoire. Ainsi, Washington envoie une délégation de haut niveau au Venezuela dans l’espoir de faire d'une pierre deux coups:  primo, semer la discorde entre la Russie et son partenaire latino-américain, le Venezuela,  secundo, chercher à remplacer le pétrole russe par celui du Venezuela, ce qui en ce début de la guerre lancé par le rouble contre le dollar, pourrait, espère Washington resserrer l'étau autour du Kremlin.  Au fait, les Yankee n'ont guère apprécié le calme olympien de la Russie après l'annonce des trains de sanctions successifs contre différents secteurs de l'économie russe d'où cette tentation de se concentrer sur le secteur petrolière de  la Russie dont ils sont entièrement dépendant, une tentation qui va d'ailleurs dans l'ordre des choses, l'objectif de la guerre ukrainienne étant de pousser l'Europe à renoncer au gaz russe. Mais que répondra le Venezuela? 

 

Selon des agences, une délégation de hauts politiciens américains s’est rendue samedi au Venezuela pour rencontrer le président vénézuélien, Nicolas Maduro, et "discuter avec  les responsables vénézuéliens" pour exhortent le président Maudro à prendre ses distances avec Moscou et à rejoindre la campagne mondiale visant à "isoler la Russie" et le gouvernement de Moscou. Selon le New York Times, ce voyage s’est effectué au plus haut niveau et les responsables américains, cherchant ni plus ni moins à séparer la Russie de ses alliés sud-américains d'une part et à barricader en quelque sorte l'accès l'accès "militaire russe" aux Caraïbes. Et pourtant, ce voyage intervient alors même que les États-Unis ont rompu leurs relations diplomatiques avec le gouvernement vénézuélien en 2019. L’administration de l’époque avait même décidé de fermer son ambassade en poste à Caracas après avoir accusé Maduro de fraude électorale. Puis Trump a ordonné un embargo total sur le pétrole vénézuélien, conduisant le Venezueal détenteur des réserves les plus grandes du monde à devenir un importateur de pétrole. Trump n'a pas hésité non plus à reconnaitre le président autoproclamé du Venezuela, Juan Guaido. Selon des responsables américains, qui se sont exprimés sous couvert d'anonymat, l'opération militaire de la Russie en Ukraine a poussé les Autorités américaines à se concentrer  sur les relations entre la Russie et ses alliés latino-américains et à faire des tentatives d’isoler Poutine dans le monde.

Lire aussi:  Attaque terroriste contre la plus grande raffinerie du Venezuela

Le New York Times rapporte d’ailleurs qu'un groupe de politiciens républicains et démocrates voient le Venezuela comme une alternative potentielle à la Russie dans les exportations du pétrole et du gaz.

Dans ce même ordre d’idée, des républicains qui ont de bonnes relations avec Caracas, ont passé à l’action pour reprendre les négociations avec le gouvernement vénézuélien dans l’espoir de donner un coup d’envoi à la reprise des exportations du pétrole vénézuélien. Washington a tenté de négocier avec le gouvernement Maduro pour importer de nouveau du pétrole du Venezuela. Avant les sanctions américaines, le Venezuela expédiait la majeure partie de son pétrole sur la côte du Golfe des États-Unis, dont les raffineries ont été construites spécifiquement pour traiter du pétrole lourd du Venezuela. Mais que fera le Venezuela? Le vote hostile de Caracas à la résolution anti Russie annonce la couleur. 

Mardi dernier, le président vénézuélien Nicolas Maduro a exprimé son « fort soutien » à son homologue russe Vladimir Poutine, lors d’un appel téléphonique : « Nicolas Maduro a exprimé son fort soutien envers les actions clefs de la Russie, condamnant l’activité déstabilisatrice des États-Unis et de l’OTAN, et soulignant l’importance de lutter contre la campagne de mensonges et de désinformation lancée par les pays occidentaux », selon le communiqué, qui souligne que l’appel a eu lieu à « l’initiative de la partie vénézuélienne ». Le président Poutine a, quant à lui, « partagé sa vision de la situation concernant l’Ukraine, soulignant que les objectifs de l’opération militaire spéciale étaient de protéger la population civile du Donbass (territoires séparatistes prorusses dans l’Est de l’Ukraine, NDLR), la reconnaissance par Kiev de la DNR et LNR (Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, autoproclamées, NDLR), ainsi que la souveraineté russe sur la Crimée, la démilitarisation et dénazification de l’État ukrainien et l’assurance de son statut neutre et non-nucléaire », selon le texte.

Mais la visite d'une délégation de haut rang US au Venezuela pourrait-il servir d'occasion au pays pour règler ses comptes aux Yankees? Pourquoi pas. Après tout le Venezuela pourrait annoncer aux Américains ses intentions d'aller plus en avant dans ses liens et coopérations militaires avec Moscou ou alors faire ce que l'Iran l'a fait, exiger une levée totale des sanctions avant de répondre aux doléances US. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV