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Projet Daech-K a du plomb dans l'aile. Acte suivant?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Attentat manqué contre le gouverneur de Pandjchir à Kaboul. (Illustration)

En Afghanistan, le projet dit Daech-K ne fait pas de recette. Certes plusieurs attentats sanglants contre les chiites ont eu lieu sans compter le clash frontalier Iran/taliban, mais tout ceci ne suffit pas à déclencher une guerre civile à connotation chiite-sunnite. D'où cette carte de Pandjchir que rejoue l'Amérique d'abord en tentant dès ce vendredi de faire assassiner le Vali de cette province où la population est à majorité tadjik et ensuite en incitant les dirigeants à faire appel à Blackwater.

Certaines sources ont déclaré que la cible de l'explosion de ce samedi à Kaboul était le gouverneur du Pandjchir, mais il a survécu à l'incident. Al-Jazeera a rapporté que Molavi Qudratollah, le gouverneur du Pandjchir, a survécu à l'explosion de ce samedi à Kaboul.

D'autre part, Abdul Hamid Khorasani, commandant de la police du Pandjchir, a confirmé la tentative d'assassinat contre le gouverneur déclarant qu'il n'avait pas été blessé dans cet incident.

Une explosion s'est produite dans la zone de Taimani dans le district de police (PD) 4 de Kaboul, vers midi ce 4 décembre. Les premiers rapports indiquent qu'une bombe attachée à une voiture a explosé dans la rue Taimani 5 ; aucun groupe n'a revendiqué la responsabilité de l'explosion.

Saeed Khosti, porte-parole du ministère de l'Intérieur du gouvernement Taliban a déclaré que l'explosion avait été causée par une bombe placée en bordure de route et n'avait fait aucune victime. Khosti a qualifié de rumeur la tentative d'assassinat du gouverneur du Pandjchir et déclaré que le but de l'opposition était uniquement d'intimider les citoyens.

Tehran Times a tweeté sur la « vérité derrière la défaite du Front de résistance nationale (FNR) » et écrit que son chef, Ahmad Massoud, avait eu recours à des mercenaires de la société de sécurité privée Blackwater. Ahmad Massoud a rencontré Erik Prince, président de Blackwater au Tadjikistan, ont indiqué les médias citant des sources bien informées.

Auparavant, Kabir Wasiq, l'ancien vice-gouverneur de la province avait confirmé la présence d'Ahmad Massoud au Tadjikistan, déclarant qu'il se rendait parfois en Afghanistan pour rencontrer des forces dans différentes parties du pays.

Wasiq a également déclaré que Massoud tentait de persuader les pays de la région et la communauté internationale de combattre les talibans.

Le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, a déclaré dans un communiqué en septembre que leurs « derniers efforts pour la sécurité totale de l'Afghanistan ont porté leurs fruits et avec le plein soutien de la population, la province du Pandjchir a été complètement prise en charge par les talibans ».

« Nous assurons aux habitants du Pandjchir qu'il n'y aura pas de discrimination, ils sont tous nos frères et nous servirons un pays commun et un objectif commun », a-t-il déclaré.

Les talibans affirment que lors d'une attaque contre une cachette de Daech dans la capitale provinciale de Nangarhar, deux personnes ont été tuées et une autre arrêtée.

Les médias d’État en Afghanistan ont rapporté que deux terroristes de Daech avaient été tués et un autre arrêté lors d'une attaque des talibans contre leur lieu de refuge dans la région de Kaboul Adeh à Jalalabad, la capitale de la province de Nangarhar.

Dans cette opération, 2 gilets explosifs, 300 kg d'explosifs, un véhicule à 3 roues et une grande quantité d'armes légères et de bombes magnétiques ont été retrouvés.

Auparavant, le gouverneur taliban de Nangarhar, Mullah Neda Mohammad, avait déclaré qu'après avoir pris le contrôle de l'Afghanistan, les talibans avaient commencé à rechercher des membres cachés de Daech et que des dizaines de terroristes avaient été arrêtés.

Les talibans insistent sur le fait qu'il n'y a actuellement aucune menace sérieuse pour la sécurité du pays, les cachettes de Daech étant complètement détruites dans 70 % de l'Afghanistan et que l’organisation terroriste s’affaiblissait dans le reste du pays.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV