La première partie inter Résistance à avoir félicité l'Iran d'avoir superbement déjoué une tentative très culottée US de détournement de pétrolier iranien dans le golfe Persique-mer d'Oman en ce début de novembre, tentative issue de mois de préparation et qui se voulait à la fois une réponse à l’opération "Mercer Street", mais aussi à la perte quasi acquise de la province pétrolifère yéménite de Maarib ou encore à ce corridor maritime anti-sanction US Iran-Syrie-Beyrouth que le Hezbollah a promis de protéger à coup de ses missiles, a été le comité de la Résistance populaire palestinienne : " Ce qu'a fait le CGRI a établi un nouveau rapport de forces, quitte à renforcer la donne encore dans le sens des intérêts stratégiques de la Résistance, un rapport de forces qui en mer comme dans le ciel humilie désormais les États-Unis et leurs acolytes qui ne comprennent que le langage de la force". Cette réaction de la Résistance palestinienne en dit bien long sur l'état d’abattement dans lequel se trouve désormais Israël, épicentre de la stratégie moyen-orientale des États-Unis.
Au fait et très curieusement, le clash US Navy/ CGRI a été médiatisé ce 2 novembre qui coïncide avec le 104e anniversaire de la maudite Déclaration Balfour de 1917. A cette occasion, Ismaïl Haniyeh a promis que l’intégralité du territoire palestinien, à savoir toutes les terres et les lieux saints, allant du Nil à l'Euphrate sera libérée et que Qods en sera la capitale. Ainsi, les Palestiniens regagneront leur terre ancestrale. Car, la libération de la Palestine repose sur trois axes, " l'axe palestinien, l'axe arabo-musulman et l'axe international".
"L’Épée de Qods n'est pas prête à être rengainée", une épée qui s'est traduite en mai par quelque 4360 missiles tirés par la Résistance en 11 jours, et qui a mis au pas l'entité sioniste, a dit Haniyeh. Mais 7 mois après l’Épée de Qods, où en est Israël?
Certains prisonniers qui refusent de s'alimenter depuis plus de 100 jours sont dans un état critique et de nouveaux détenus rejoignent la grève de la faim dans les prisons israéliennes. On est loin de servir l'intérêt sioniste. Le mouvement du Jihad islamique de la Palestine (JIP) a menacé de mener des attaques contre Israël si un seul prisonnier palestinien mourait en détention.
« Le JIP pourrait réagir par la force si Israël ne met pas fin à ses nouvelles politiques à l'égard des prisonniers palestiniens », a déclaré le jeudi 14 octobre cette branche militaire de la Résistance islamique de la Palestine dans un bref communiqué. « Nous annonçons un état d'alerte général dans les rangs de nos combattants. Nous sommes complètement préparés et prêts », ont déclaré les Brigades al-Qods. Le secrétaire général du JIP Ziad al-Nakhaleh est même allé jusqu'à déclarer le mercredi soir 13 octobre que la Résistance serait prête à faire la guerre au nom de ses prisonniers : « Le Jihad islamique de la Palestine ne laissera pas ses membres dans les prisons sionistes. En conséquence, nous serons à leurs côtés et les soutiendrons avec tout ce que nous avons, même si cela signifie que nous devons faire la guerre pour leur bien »
La situation à Gaza, ainsi que les inquiétudes des prisonniers et des détenus administratifs en grève de la faim, l'escalade de l'agression à al-Qods et en Cisjordanie, et le dossier palestinien ont récemment été évoqués en Egypte lors d'une rencontre Nakhala-responsables égyptiens et alors que le Hamas et le JIP ont tenu une réunion pour soutenir les prisonniers palestiniens. Disons que les prisons anti Palestine commencent à devenir une véritable arme contre Israël.
Les familles du quartier Cheikh Jarrah, près de la vieille ville de Qods, ont déclaré que leur décision mardi provenait de « notre croyance en la justice de notre cause et de notre droit à nos maisons et à notre patrie ». Ils ont dit qu'au lieu de se soumettre à un « accord injuste », ils s'appuieraient sur la « rue palestinienne » pour sensibiliser la communauté internationale à leur sort. En octobre, un tribunal israélien a proposé un accord qui aurait permis à quatre familles palestiniennes de rester dans leurs maisons pendant 15 ans en tant que « locataires protégés » tout en payant un loyer aux colons qui ont revendiqué la terre. Le tribunal a donné aux familles jusqu'au 2 novembre pour décider d'accepter ou non.
Le porte-parole du JIP en Cisjordanie, Tariq Ezz El-Din, a déclaré que les habitants du quartier Cheikh Jarrah à Qods occupée étaient le fer de lance face à la judaïsation et qu’ils étaient la première ligne de défense des lieux saints face à l’entité sioniste. « Notre peuple à Qods est la première ligne de défense des terres et des lieux sacrés contre la politique de confiscation et de judaïsation, et notre peuple à Qods restera un fer de lance face aux plans de l'occupation basés sur l’émigration forcée et la répression des Palestiniens », a-t-il estimé.
Là encore on est en pleine opération de dissuasion à l'interne contre Israël dont la survie dépend d'une manière ou d'une autre de la volonté des Palestiniens de la Palestine historique. Au 104e anniversaire de Balfour, l'entité sioniste n'est que l'ombre d'elle-même.