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Le régime israélien est-il réellement parvenu à arrêter les "fugitifs" ou ... ?

Frappe aux roquettes contre Sderot, septembre 2021/Capture d'écran

Quelques minutes après la descente israélienne à Jénin,  et l'arrestation de deux des six combattants du Jihad islamique de la Palestine, le Hamas a lancé un missile côte-mer, non loin d'Ashkelon ce port gazier qui  tout au long des 11 jours qu'a duré la bataille de mai a été l'un site-cible favorite de la Résistance palestinienne, surtout avec ce Tamar situé à quelques lieux de là.  Evidemment ce n'est guère de très bonne augure pour entité qui a aussitôt mis en état d'alerte les batteries de Dôme de fer tout autour de Gaza, donner des dizaines de coups de file au Caire pour une nouvelle médiation et surtout renoncé à lier une "trêve" avec Gaza au dossier des prisonniers palestiniens, soit  à l'une des conditions qu'il ne cessait de brandir à tors et à travers comme étant  "irréversible", ce qui veut dire en tout et pour tout que "the game, not over".

A bien regarder les images qui parviennent depuis Jenin, un camp dans le temps des réfugiés, transformée en un champ de bataille, ce ne sont des blindés israéliens, ni non plus cette mise en scène hollywoodienne de supposés forces spéciales sionistes qui frappent,, cela fait partie du spectacle et comme l'a dit le père de l'un des deux combattants palestiniens, 'c'est mon fils lui-même qui s'est rendu ce matin par égard des palestiniens qui l’accueillaient". Ce qui frappe c'est cet échange de feu" de plusieurs heures entre les forces d'occupation qui pénètrent au cœur d'un camp totalement encerclés par les militaires israéliens par terre mer et ciel d'une part et les combattants palestiniens de l'autre qui pas plus tard que vendredi ont annoncé avoir créé un QG destiné à organiser une résistance armée. Et bien cette résistance a certes n'a suffi ni en termes d'ampleur ni en termes numériques mais des fuites font état de très grosses concessions israéliennes en prélude à l'arrestation de "deux fugitifs". 

Haaretz s'en doute d'ailleurs quand il écrit dans son édition de ce dimanche que la capture des deux évadés à quelque chose de factice car plutôt que de nous contenter d'une arrestation qui intervient au bout de 13 jours, la vrai question est de savoir comment les deux Palestiniens ont pu arriver à Jenin, au cœur de la Cisjordanie que Ramallah et son appareil de sécurité dit contrôler entièrement et ce en coordination avec l'armée israélienne.

 

Rappelons qu'il s'agit d'une Cisjordanie où notre armée se bat depuis deux ans et qu'en tout pour tout ne devrait avoir aucun mystère pour nos militaire. Or l'infiltration de deux fugitifs prouve une fois de plus que l'armée ne maîtrise plus rien du tout et que depuis que Mahmoud Abbas est renié  par les Palestiniens on est face à un îlot totalement indépendant et potentiellement apte à se transformer en une base militaire au cœur des colonies. Les heures à venir sont fatidiques : Gaza pourrait bien serait sur le point de prendre pour cible le Sud de ses missiles et roquettes "

Du coup Haaretz dément totalement cette autre version de l'arrestation que rapporte Ynet en inventant une "opération fort complexe " en deux temps précédé 'd'une leurre" qui aurait été la descente des unités armées sionistes dans Jenin à l'effet de s'accrocher avec les palestiniens et une opération en coulisse impliquant des " forces spéciales qui seraient descendus dans les maison pour arrêter deux palestiniens"  : " Rien de tout cela! Les informations qui auraient permis à l'arrestation de deux palestiniens seraient arrivé à Shabak non pas quelques heures avant la descente mais depuis quelque jours. Or les forces sécuritaires n'ont pas osé agir par crainte d'avoir à faire face à la riposte du camp d'en face. Et puis il n'y a pas eu de leurre
. les blindés se sont déployés à Jénin parce que le camp des réfugiés fait de plus en plus peur et que les soldats n'écartaient pas à être pris pour cible" 

 Ce qui Les médias israéliens ont rapporté que les deux derniers prisonniers des sAu fait de plus en plus de milieux d'experts ont l'impression que l'affaire de Gilboa n'est que la pointe de l'iceberg et que cette grande évasion aura été un nouvel acte de ce scénario cauchemardesque qui a commencé en mai voire un peu plutôt en février quand les premières explosions et incendies ont frappé le centre d'Israël  et qu'ils ont entre autre visé l'usine de fabrication de missile anti missile, Tomer. 

En effet, en mai et en l'espace de 11 jours Gaza a défini une nouvelle règle d'engagement aux effets dissuasif avec ses 4000 tirés contre le Sud et le Centre d'Israël mais depuis, il n'a cessé de consolider de façon intermittente cette règle d'engagement. "Epée de Qods" a uni Gaza et la Cisjordanie à la Palestine historique. D'où ces manifs palestiniennes devant Gilboa. Entre temps, il s'est agi aussi de secouer les fondements de l’Autorité autonome et de toute idée de compromis qui ne sont plus que l'ombre d'elles-mêmes. Puis la grande évasion qui a remis en cause l'intégrité sécuritaire de l'entité a permis de mettre à l'épreuve les capacités de militariser des camps de réfugiés et d'en faire des bases militaires potentielles. Vu la surprise qu'a été pour Israël l'évasion de Gilboa, l'entité devrait s'attendre d'ici les heures à venir non pas à des salves de roquettes venus de Gaza mais à des missiles tirés depuis Jénin... 

Mais il y a plus :  ces deux semaines de séisme sécuritaire au sein d'Israël ont eu leurs ondes de choc, au delà des frontières, au Liban, et en Syrie aussi. Epée de Qods et le QG d'opération conjointe qu'elle a créée a cimenté de facto les Palestiniens du Levant.

Lire aussi : Des gardiens de Gilboa pourraient être impliqués dans l’évasion de prisonniers palestiniens 

Ce qui fait qu'Israël n'est plus seulement assiégé par les missiles de la Résistance mais aussi et désormais par des bases militaires palestiniennes . Selon la chaîne de télévision Al-Mayadeen, des centaines de Palestiniens ont manifesté dans le camp de Dannoun au sud de Damas, exprimant leur soutien à l'héroïsme des prisonniers palestiniens dans la geôle israélienne. Les manifestants tenaient des drapeaux palestiniens et des photos des détenus palestiniens, en condamnant les crimes des Israéliens et la manif s'est déroulée parallèlement à la marche des dizaines d’habitants palestiniens de la zone de 1948 ont manifesté samedi devant la prison de Gilboa. ... Alors et avec tout ce qui précède, Israël aurait-il lâché du lest et supplié les évadés de se rendre pour re-libérer dans le cadre d'un échange des prisonniers? Bien probable..la crainte d'un nouvel acte de Epée de Qods est trop vive : le tir des roquettes à partir de la Cisjordanie 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV