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Campagne aérienne israélienne massive contre Gaza ou le pétard mouillé?

"Heavy machine gun fire", c'est en ces termes que l'armée aux abois d’Israël décrit les missiles intercepteur palestiniens qui pour la deuxième journée consécutive ont placé le ciel de Gaza sous leur protection, quitte à ce que les F-16 sionistes, accompagnés de leurs drones armés, évitent à tout prix l'espace aérien gazaoui! Au fait ce second raid en 48 heures que l'armée de l'air israélienne a lancé contre Gaza et qu'elle dit être une réponse aux ballons incendiaires, n'est qu'une manœuvre de diversion, la réalité étant que le ciel de Gaza est de moins en moins accessible à l'aviation israélienne!

A l'image de tout le Moyen Orient, Gaza aussi tends à chasser les avions sionistes à coup de sa DCA, quitte à priver Israël de son unique carte encore jouable.  Au sol, l'armée terroriste israélienne est encore sous le choc après que les jeunes palestiniens se sont foncés il y a deux jours en direction du mur de séparation, qu'ils ont tenté d'abord de "casser" les fusils de précision des " officiers d’élite sionistes" avant que l'un d'entre eux ne retourne sa pistolet via une fente de tir et n'ait la peau d'un officier israélien. Cette image résume à elle seule l'état dans lequel se trouve l'occupation.  

La seconde campagne aérienne d'"Israël qui s'est voulu "intense", et qui a visé "du nord au sud de Gaza" n'a été qu'une campagne de largage des missiles standoff de pacotille contre les terrains vagues,  selon les témoins. De plus, les missiles intercepteurs palestiniens ont réussi non seulement comme il y a deux jours à viser les maisons de Sderot et d'Eshkol mais encore à détruire un drone de reconnaissance sioniste en plein vol. Et Gaza n'est que la pointe de l'iceberg.

L'actualité internationale excessivement monopolisée par l'Afghanistan empêche de le voir mais en Cisjordanie, c'est la guerre totale contre Israël. Pas un jour ne passe sans que les soldats d'occupation ne soient visé à l'arme à feu, concrétisant ce dont l'entité avait diablement peu il y a encore un ans : un front intérieur totalement hors du contrôle et en ébullition.  Aussi des chasseurs israéliens qui  ont bombardé la région d’al-Zaytoun dans l'est de Gaza en tirant  dans la région de Soufa, entre Khan Yunis et Rafah, au sud de la bande de Gaza, l'ont fait sans trop y croire. D'où d'ailleurs la reconnaissance par les chroniqueurs de guerre sionistes, comme Amir Bohbot de l’existence des unités anti aériennes à Gaza. 

Au fait, cette soi disant campagne qu'Israël mène contre Gaza et qui vise à masquer sa fatale défaite au mois de mai, implique le maximum de ses forces : mine de rien ses avions tournet à plein régime, tirent des missiles strandoff ultra chers, se font escorter par des drones de combat et de reconnaissance ou encore par les tirs de la marine israélienne. Environ 40 minutes après le début des frappes aériennes sur la bande de Gaza, des sources palestiniennes ont rapporté que des bateaux militaires israéliens tirent actuellement depuis la bande de Gaza vers la région de Khan Yunis et des bateaux de pêche à l'ouest de Beit Lahia dans le nord de la bande de Gaza. Mais pour faire face à quoi et pour quel résultat? Il s'agit de contrer les ballons "incendiaires", visiblement plus fort que les JDAM et les Delilah puisque les frappes n'arrivent pas à les contrer. Evidemment les missiles intercepteurs palestiniens ne peuvent pour l'heure abattre les F-16 qui tirent depuis le ciel de l'entité sioniste mais cette perspective n'est pas loin. 

Rien qu'a se fier à ce que rapporte Haaretz qui cite les évaluations de l'Institut de sécurité israélien soulignant que le Hamas était à coup sûr prêt à affronter l'armée israélienne, et que "le chef du Hamas Yahya Sinwar avait décidé d'intensifier le conflit militaire dans la bande de Gaza. L'évaluation de l'Institut de sécurité de Tel Aviv montre également que le régime israélien est préoccupe par plusieurs défis majeurs : le  « Jour de la colère » à la frontière entre les territoires occupés et Gaza par exemple. Car ces jours de colère n'ont plus l'air des manifs mais de "véritables offensive terrestre" et  cet "incident qui vient de se produire près du mur de séparation où un officier a été tué par des jeunes armés palestiniens en porte la preuve". 

Et le texte d'ajouter : "Le problème est que les Israéliens reconnaissent l'incapacité de leur armée à lancer une attaque terrestre sur la bande de Gaza, puisque le nombre de soldats qui seront tués dans cette attaque sera très élevé sans qu'il y a la possibilité de s'emparer de Gaza. On ne fait que simuler des attaques mais cela fatigue et ridicule. L'armée israélienne est à bout. Puis il y a le "métro de Gaza" qui en dépit des prétentions israéliennes en mai, n'a été aucunement touché et sert à vrai dire de silos à missiles sous terrain à Gaza, à un QG intégré où les Palestiniens coordonnent avec le Hezbollah et la Syrie leurs actes et opérations.

Et puis, il existe un troisième problème, Israël est aériennement nu! une escalade de grande envergure comme celle du mois de mai ne pourrait nullement être contrée puis le Dôme de fer est incapable d'offrir une protection digne de ce nom et quand Bennett dit qu'il ne peut payer les missiles intercepteurs en nombre suffisant, ce n'est qu'un euphémisme. Mais si c'était à choisir, Israël choisirait le fait de subir des missiles que celui de tenter d'occuper Gaza. Pourquoi? L'image des unités élites israéliennes "délabrés" par les missiles antichar, ou sol sol de Gaza seront trop dévastatrices pour Israël tandis qu'au ciel au moins, l'aviation sioniste pourrait toujours simuler être plus forts en frappant des terrains vagues et en donnant aux colons l'impression qu'il maîtrise la situation". 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV