Les services de sécurité russes ont arrêté, mercredi 18 août en Crimée, deux dirigeants et trois membres de l'Organisation terroriste Hizb ut-Tahrir al-Islami.
Les membres de la cellule terroriste ont été arrêtés alors qu'« ils menaient des activités anticonstitutionnelles fondées sur la doctrine de la création du soi-disant califat mondial, la destruction des institutions de la société laïque et visaient à renverser violemment le gouvernement actuel », a déclaré le Service fédéral de sécurité russe (FSB) dans un communiqué.
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Le texte indiquait que les membres de l'Organisation conspiraient pour « répandre l'idéologie terroriste parmi les habitants de la péninsule, en recrutant des musulmans de Crimée dans ses rangs », indique la note publiée par l'agence de presse TASS.
Une quantité importante de propagande, de systèmes de communication et numériques ont été saisis chez les terroristes.
Le FSB a indiqué que des poursuites pénales avaient été ouvertes contre les personnes impliquées et que les enquêtes se poursuivent actuellement.
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La Turquie est l'un des soutiens les plus actifs de l'Ukraine concernant la question de la Crimée, déclare la vice-ministre ukrainienne des Affaires étrangères.
L'Ukraine souhaite remettre la question de la Crimée sous les projecteurs du monde entier en organisant un nouveau sommet, a déclaré, lundi 16 août, le vice-ministre ukrainien des Affaires étrangères.
L'objectif principal du sommet intitulé « Plate-forme de Crimée », qui se tiendra dans la capitale Kiev le 23 août, est de consolider et de coordonner les efforts internationaux visant à restaurer l'intégrité territoriale de l'Ukraine et à remettre la Crimée à l'ordre du jour international, a déclaré Emine Dzhaparova à l'Agence Anadolu.
« L'annexion de la Crimée par la Russie en 2014 a porté atteinte à l'État ukrainien et constitue un exemple manifeste de la fragilité du système de sécurité mondial », a-t-elle déclaré, ajoutant que des efforts et des mécanismes nationaux et internationaux combinés sont nécessaires pour résoudre ce problème.
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Qualifiant de succès pour l'Ukraine le lancement de l'initiative « Plateforme de Crimée » et la tenue du sommet, Mme Dzhaparova a souligné que la plateforme était investie de nombreuses tâches, dont le renforcement de la politique internationale de non-reconnaissance de l'annexion de la Crimée, la consolidation des sanctions, la maîtrise de la militarisation de la péninsule et de ses eaux adjacentes, et la lutte contre son impact négatif sur la sécurité régionale.
S'agissant de la participation internationale au sommet, elle a déclaré qu'une quarantaine de délégations étrangères, dont les présidents polonais et estonien et le président du Conseil européen, avaient confirmé leur participation au sommet dès lundi.
« Une représentation de haut niveau est attendue des États-Unis, de l'OTAN et d'un certain nombre de leurs États membres », a-t-elle ajouté.
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Saluant la position de la Turquie concernant l'intégrité territoriale de l'Ukraine, Mme Dzhaparova a souligné que l'Ukraine s'attend à ce que la Turquie participe à toutes les activités de la plate-forme, y compris les groupes de travail et les sessions et projets du réseau d'experts.
La Turquie et les États-Unis, ainsi que l'Assemblée générale des Nations unies, considèrent l’annexion de la Crimée comme illégale.