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Crimée : les États-Unis avancent leurs conditions pour la levée des sanctions antirusses

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un nouveau navire russe arrive au port de Sébastopol, en Crimée, le 7 décembre 2018. ©Reuters

L’ambassadrice des États-Unis en Ukraine a déclaré que la levée des sanctions antirusses pourrait être à l’ordre du jour, si la Russie rendait la Crimée à l’Ukraine et libérait les marins ukrainiens.

« Les sanctions américaines contre la Russie ne seront pas levées jusqu’à ce que la Russie retire ses troupes de la péninsule de la Crimée, mette fin aux conflits au Donbass et relâche les marins ukrainiens qu’elle a arrêtés », a déclaré Marie Yovanovitch qui a révélé, le lundi 31 décembre, les conditions de Washington pour annuler les sanctions antirusses et a demandé à la Russie de retirer ses troupes de ce qu’elle a appelé le « territoire ukrainien ».

« Les sanctions resteront en place jusqu’à ce que la Russie renonce à la Crimée et la rende à l’Ukraine », a réaffirmé Marie Yovanovitch.

La diplomate américaine a ensuite estimé que les positions de Washington envers la Russie étaient « de principe ».

« Nous appelons la Russie à honorer les accords de Minsk. La Russie devra extrader 24 marins ukrainiens, arrêtés à bord de trois frégates, et d’autres personnes qu’elle a arrêtées illégalement. Nous rappelons officiellement l’imposition de nouvelles sanctions de l’Union européenne contre la Russie. Le Kremlin devra donc faire face à six mois de lourdes épreuves », a affirmé Marie Yovanovitch.

Le samedi 29 décembre, le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié d’« inacceptable » la demande, adressée par Berlin et Paris, de relâcher les marins ukrainiens ayant été arrêtés en Crimée.

Le lundi 31 décembre, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a critiqué l’Europe pour s’être laissé influencer par les États-Unis.

« Les pays européens suivent les États-Unis même si ce suivisme nuit à leurs intérêts. Nous nous attendons à ce que les pays européens adoptent des positions plus indépendantes pour ce qui est de leur politique étrangère », a-t-il réaffirmé.

La semaine dernière, l’Union européenne a donné officiellement son feu vert au maintien des sanctions économiques contre la Russie, une mesure en parfaite osmose avec les politiques antirusses des États-Unis.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV