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Zone verte attaquée, 3 convois visés : fin de la récrée pour l'US Army ... A quel scénario extrême conduira l'obstination US à occuper l'Irak?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les roquettes de la Résistance irakienne en rangée et prêtes à frapper Aïn al-Asad/twitter

L'effet d'annonce qu'a tenté de créer et d'entretenir, une campagne de désinformation intense entourant la visite du PM Kazemi à la Maison blanche, et qui visait à faire croire à une "fin des opérations militaires US" à l'orée de 2022, n'a été que de très courte durée, les Yankée ayant commencé la journée de ce jeudi 29 juillet avec une belle panique, deux roquettes ayant été tiré contre l'ambassade-base US dans la zone Verte. C'est la fameuse chaîne Telegram de la Résistance irakienne, Sabereen News qui en parle ce matin, en soulignant évidemment un énième ratage de la DCA multicouche US plantée sur les lieux, et composée de Patriot, de C-Ram et d'Avenger qui à mesure que le temps,  dont l'impression de perdre de leur force puisque les engins tirés ce matin n'ont pas été des Arash-4 que la Résistance a l'habitude d'utiliser et qui doté d'aileron n'a rien moins qu'un missile tactique et de précision mais deux simples katioucha et que pourtant la DCA US a échoué à intercepter, sa sirène d'alerte n'ayant même pas été déclenchée.

Or ces deux roquettes mettent "douloureusement" un brutal terme aux illusions que l'Amérique  s'était faites ces dernières heures croyant pouvoir "sommer" la Résistance tromper sa vigilance voire même acheter son silence sur base de contorsions verbales et remplaçant dans l'accord stratégique le terme  "militaires US" par, par exemple, "formateurs".

On a même vu le vieux renard Biden agiter en présence de Kazémi une note où c'était marqué " répondre aux attaques US", " proposer un deal à l'Iran", comme si la souveraineté bafouée de l'Irak que les Hachd al-Chaabi est sur le point de restituer au prix du sang irakien, pouvait d'une façon ou d'une autre être négociée par qui que ce soit, y compris la RII. Mais puisqu'un malheur n'arrive jamais seul, la double roquette de ce matin tirées contre la base d'al Towhid à l'intérieur de la dite ambassade ont précédé de peu trois attaques d'affilée visant, selon Sabereen News, trois convois logistiques US à Nasseriyah, à Diwaniya. Bref, un grand retour à la case départ. 

Tout le long de la journée de mercredi et même ce jeudi matin, les troupes américaines avaient renforcé les mesures de sécurité à la base aérienne d'Aïn al-Asad dans la région d'al-Baghdadi d’al-Anbar, puisque rien qu'à en juger la réaction des groupes de la Résistance irakienne, à la teneur du quatrième round des pourparlers, ils avaient bien senti, les Yankee que la mayonnaise n'avait pas pris. 

La source a également déclaré qu'au même moment, des avions de combat et des drones survolaient les positions américaines dans les régions occidentales jusqu'à la frontière avec la Syrie, ce qui n'avait non plus rien d'étrange puisque depuis la première semaine de juillet, l'US Army se sait à la foi visée en Irak et en Syrie orientale où tribus, armée syrienne et Résistance ont décidé d'un nettoyage estival, avec en toile de fond la dés-américanisation des sites pétroliers que sont al Omar et Connoco, évidemment à coup de roquettes et de missiles. La base aérienne d'Aïn al-Asad, qui compte le plus grand nombre de troupes américaines, assisstait à un vol sans précédent et les forces américaines inspectait hystériquement l'extérieur de la base, en particulier les zones qui avaient déjà été attaquées par les missiles et les roquettes irakiens. Au fait certaines rumeurs courent dans les rangs des Yankee comme quoi il se pourrait que les bases US elles-mêmes soient prises pour cible non plus seulement des raids aux drones et aux roquettes ou mêmes des opérations d'infiltration mais des offensives terrestres d'envergure. Car au train où vont les événements, il faudrait un "traitement de choc" pour que l'Amérique de Biden adepte de ruse et de stratagème comprenne qu'il est vraiment le temps de partir. 

Une offensive d'envergure visant les bases US en Irak avec en filigrane des tirs de missiles et de drone, l’Amérique est-elle réellement à même de la contrer? L'US Air Force à l'aide de quoi le Pentagone a envahi en 2003 la Mésopotamie avec son cortège des tapis de bombe, est-elle capable de peser encontre et d’endiguer une "invasion" puis " une occupation" d'Ain al-Asad par les combattants de la Résistance?

Dans un scénario extrême, ce clash devra ressemble à ce qui s'est passé entre Israël et Gaza en mai 2021 à cette différence près que l'Irak est bien grand, que les Américains, ils y sont bien dispersés et qu'entre la Syrie et l'Irak, ils sont totalement encerclés. La toute dernière attaque aux drones anti-US a visé cette fin juillet Erbil et l'Amérique n'a pas osé y répondre puisqu'elle en est totalement incapable.  

L'une des premières réactions aux pourparlers de Washington Kazémi-Biden aura été celle du mouvement d'al Nujaba, l'une des principales composantes de la Résistance irakienne. Celle-ci a mis très clairement les points sur les i en exigeant le démantèlement des bases aériennes US en Irak.  Cela veut dire que ce ciel irakien que Biden ne veut quitter est désormais au cœur de tous les enjeux, sa restitution étant le principal objectif de la Résistance. Il y a quatre jours les entrepôts d'armes des Hachd ont été pris pour cible de drones "inconnus" à Najaf, ville sainte des chiites et ce jeudi on vient d'apprendre le crash d'un hélico Mil-17 de l'armée de l'air irakienne avec cinq officiers à bord. Cet état de chose n'est évidemment pas étranger à cette guerre Missile-Avion qui bat son plein à l'échelle de toute le Moyen Orient. Il vaut mieux que l'US Air Force cède avant que ses F-16, ses F-15 ne soient visés par la Résistance, cette fois pas dans leurs hangar à Erbil, à Al Anbar ou à Balad mais bien dans le ciel. Et qu'elle n'oublie pas que le Patriot n'est plus! 

Lockheed Martin affirme sur son site: " Une expérience innovante a récemment été menée au Nouveau-Mexique lorsqu'un missile Lockheed Martin PAC-3 a intercepté avec succès un  missile de croisière, tandis qu'un chasseur furtif F-35 a été utilisé comme "capteur aéroporté" et a  aidé le missile à intercepter le missile de croisière!. Le test a été mené par l'armée américaine à White Sands au Nouveau-Mexique. Lockheed Martin a déclaré que les données qu'il a recueillies et fournies sur l'avion de chasse F-35 ont été introduites dans le missile PAC-3 et l'ont aidé à suivre la menace, un missile de croisière. Brenda Davidson, vice-présidente de Lockheed Martin, a déclaré que les menaces continuent d'arriver et que l'expérience a montré qu'il est possible d'agir avec la coopération de plusieurs facteurs pour parvenir à l'interception et à la destruction d'une menace. Blockhead Martin développe une technologie qui permet la communication entre un avion de chasse furtif  et un missile dans le cadre du système GNA de l'armée américaine, et dans le passé, une expérience a été menée pour intercepter un autre missile à l'aide d'informations collectées et fournies par un avion F-35."....

C'est McKenzie qui devrait être content: jusqu'ci chaque interception coûtait à l'US Army quelque millions de dollars désarmais le chiffre atteindra des milliards... Et dire que Ababil-3 ou Mohajer-6 n'en coûte que quelques centaines. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV