Jeudi, un autre convoi logistique de l’armée américaine a été pris pour cible à Babylone en Irak.
Pendant ce temps, des sources irakiennes ont rapporté que plusieurs convois logistiques militaires américains avaient été ciblés dans différents secteurs en Irak.
Lors d’une conférence de presse à Bagdad mercredi soir, le conseiller irakien à la sécurité nationale, Qassem al-Araji, a déclaré que les pourparlers avaient conduit à des «progrès importants» en ouvrant la voie aux troupes américaines pour quitter l’Irak.
Il a promis des efforts pour protéger les forces étrangères et a confirmé que les États-Unis allaient de l’avant concernant cette décision. «La partie américaine a promis de retirer un nombre important de ses troupes d'Irak», a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : « Nous avons convenu que nos forces de sécurité prendraient en charge la mission antiterroriste. Les deux parties ont convenu de l'absence de bases militaires étrangères en Irak. L’Irak a souligné son engagement à soutenir les diplomates et Bagdad insiste sur la fermeture des bases militaires étrangères sur son territoire ».
Le troisième cycle de dialogue stratégique entre l'Irak et les États-Unis d'Amérique a été lancé mercredi via un circuit de télévision fermé.
Le porte-parole du ministère irakien des Affaires étrangères, Ahmed al-Sahaf, a déclaré que des forces américaines n’assument qu’un rôle purement consultatif et de formation.
« Bagdad et Washington s'accordent sur le départ de troupes US d’Irak, et elles quitteront l'Irak selon le calendrier. Les GI’s restant ne seront installées qu'à l'intérieur des bases militaires irakiennes », a-t-il affirmé.
Au cours du troisième tour des pourparlers américano-irakiens, les États-Unis ont fait de gros efforts pour retarder le départ de leurs forces d'Irak et ignorer la décision du Parlement irakien ayant approuvé le 5 janvier 2020 l’expulsion des forces étrangères. Mais les efforts des États-Unis et de leurs groupes affiliés en Irak n’ont rien donné si bien qu’ils ont été obligés au final de décider du retrait de leurs troupes.
Il est à noter que le calendrier du retrait n'a pas encore été fixé et que les forces américaines ne s’en iraient pas complètement.
Et ce n’est pas Washington qui a au final décidé de ce retrait ! C'est l'action des groupes de Résistance irakiens qui a mis Washington en difficulté et qui l’a forcée à accepter le départ de ses militaires.
En fait, face aux attaques successives de la Résistance irakienne, les États-Unis doivent soit décider de retirer leurs forces, soit s'engager dans une guerre d'usure.
Les États-Unis veulent maintenir le reste de leurs troupes en Irak sous prétexte de former les forces armées irakiennes.
Quant à la présence des forces américaines sous prétexte de lutter contre le terrorisme, il faut dire que es forces irakiennes sont en mesure à elles seules de défendre l'Irak.