TV

Et si la Résistance irakienne finissait par sortir ses missiles intercepteurs et sa DCA surprise pour chasser l'aviation US du ciel irakien?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un radar Alim. ©YJC

Dans un communiqué conjoint publié ce mardi 27 juillet à l’issue de leur rencontre à la Maison Blanche, les présidents américain et irakien ont annoncé qu’il n'y aurait plus de troupes américaines en Irak à partir du 31 décembre 2021. Enfin c'est une façon de parler. Le communiqué dit : « Washington et Bagdad se sont mis d’accord sur la fin de la mission militaire américaine en Irak d'ici fin 2021. Les États-Unis respectent la souveraineté nationale irakienne », indique le communiqué presque au moment où les drones israéliens aidés par l'armée de l'air US frappaient les positions des Hachd au cœur de l'une des villes les plus saintes de la majorité chiite irakienne. 

Les délégations des deux parties ont décidé, souligne le communiqué,  que « la coopération de sécurité bilatérale donne le lieu à la formation, au conseil, au soutien et aux échanges de renseignement, et que d'ici le 31 décembre 2021, il n'y aura plus de troupes américaines en Irak ».

Évidemment le texte préfère se taire sur quelques dix incendies qui se sont produits en moins de deux semaines dans les hôpitaux du pays dont celui de Nasseriyah avec 200 morts et blessés. Et ce sans compter la frappe kamikaze US/Daech a Sadr City avec son lot de femmes et d'enfants au corps déchiqueté. Mais le plus ridicule extrait du texte de cette déclaration finale aura été celui-ci : « le gouvernement irakien a réaffirmé son engagement à protéger les forces de la coalition internationale qui ont pris en charge la formation des militaires irakiens. »

Aux dernières nouvelles, c'est l'Amérique qui occupe l'Irak pour en protéger la population contre Daech à renfort des milliers de soldats, des tonnes d'armements, des centaines de drones et d'avions. Comment s'explique alors ce paradoxe? 

C'est simple. Biden est en pleine opération d'imposture : les USA ne quitteront pas l'Irak à moins d'y être forcés. Mais ce communiqué aura eu au moins un avantage; ce d'introduire un nouveau paramètre, une nouvelle exigence de la part de la Résistance : le retrait US devra non seulement concerner les troupes au sol mais aussi l'armée de l'air US! 

Réagissant au communiqué final à l’issue du sommet irako-américain, le mouvement irakien al-Nujaba souligne que les Irakiens souhaitent le retrait complet des États-Unis de leur pays.

« Nous ne faisons pas confiance aux Américains et nous ne tolérerons pas du tout leur présence sur le sol irakien ni dans son espace aérien  », a déclaré le secrétaire général adjoint du Mouvement irakien, Nasr al-Shammri à la chaîne de télévision Al-Mayadeen.

Cette mise en garde la Résistance vient de lancer en connaissance de cause. Car outre les arsenaux entiers de missiles de drones ultra-performants il se pourrait que cet arsenal là compte aussi des radars. Vu qu'il n'existe plus aucun lieu à l'intérieur des bases US qui puisse échapper à la connaissance de la Résistance. Quel type de radars ? Il va sans dire qu'il serait de conception iranienne. Alim par exemple...  Il s'agit d'un radar passif qui n’émet aucun signal et  fonctionne à partir de la réception des réflexions des signaux par l’objet à détecter. Ce type de radar utilise une source de rayonnement non coopérative. L’utilisation de radars passifs présente de nombreux avantages pour une Résistance en phase de chasser l'aviation ennemi du ciel irakien. Le plus important de ces avantages est la capacité spéciale de détecter des cibles avec une faible section efficace radar et des cibles volantes à haute altitude et à basse vitesse.

Un autre avantage d'Alim  est son faible coût de production et de préparation à fonctionner et cela est dû à l’absence d’émetteurs et et de composants mécaniques mobiles. En réduisant le nombre de pièces nécessaires, Alim peut être déployé dans des zones proches des positions ennemies, ce qui convient parfaitement au cas de la Résistance irakienne. Ces types de radars ont une puissance très élevée pour le traitement de signal et traitent les ondes reçues en au moins 6 étapes pour détecter la cible. Aussi Ain al Asad, Balad ou encore Victory, soit des bases US en Irak n'ont plus aucun secret pour la Résistance irakienne ainsi qu"elle le montre à travers ses coups d'une précision inouie.  Aucune onde n’est émise par les radars passifs, il est donc peu probable qu’elles soient détectées par les systèmes d’espionnage ennemis et l’ennemi ne peut pas les attaquer.

Le radar Alim est l’un des types de radars passifs, démontrant le haut niveau de progrès des spécialistes de la défense de notre pays. Le radar a une portée de 250 à 300 km, qui peut être utilisée pour détecter et aider à la chasse rapide de cibles, telles que des avions de chasse, et des missiles de croisière furtifs qui volent généralement à des altitudes inférieures à 20 mètres au-dessus du sol.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV