La police américaine a recours aux gaz lacrymogènes et aux balles en caoutchouc alors que les manifestations anti-israéliennes secouent les campus universitaires.
La police américaine a utilisé des gaz lacrymogènes, tiré des balles en caoutchouc et procédé à de nouvelles arrestations alors que les manifestations anti-israéliennes prennent de l'ampleur sur les campus du pays en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza déchirée par la guerre.
De plus en plus d’universités aux États-Unis se sont jointes aux rassemblements de protestation contre la guerre génocidaire menée depuis des mois par le régime israélien contre les habitants du territoire palestinien assiégé.
Mercredi 1er mai, des manifestants anti-israéliens ont scandé des slogans en soutien au peuple de Gaza et brandi des drapeaux palestiniens à l’université Fordham de New York, tandis que la police anti-émeute a envahi le campus de l’université de Californie à Los Angeles, où de violents heurts ont été signalés.
Des affrontements ont également éclaté mercredi à l’aube, en marge d'un rassemblement pro-palestinien sur le campus de l'université de Californie, à Los Angeles (UCLA), selon la police et des images retransmises par les chaînes de télévision locales.
La veille, au moins dix manifestants lors d'un rassemblement anti-israélien ont été arrêtés sur le campus de l'Université de Floride du Sud après que la police ait tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc contre des manifestants arrivés sur le campus de Tampa en début de journée.
Les slogans pro-palestiniens se sont répercutés dans plusieurs universités aux États-Unis et, à mesure que la police disperse les rassemblements, d'autres rassemblements plus fréquentés se forment ailleurs.
Les manifestations balayent les campus universitaires du pays après que la police de l'Université de Columbia – l'épicentre des manifestations étudiantes aux États-Unis – a tenté de démanteler un campement pro-palestinien, entraînant l'arrestation de centaines d'étudiants.
Jusqu'à présent, plus de 1 500 manifestants ont été arrêtés dans des universités aux États-Unis par la police qui est accusée d'avoir recours à la force brutale.
Des manifestations d'une telle ferveur n'avaient jamais été observées depuis celles contre la guerre du Vietnam dans les années 1960 et 1970.
L’offensive sanglante lancée le 7 octobre 2023 par le régime israélien a jusqu'à présent tué 34 568 Palestiniens dans la bande de Gaza, l'un des territoires les plus densément peuplés du monde.